Nicolas Vigneault
Radio-Canada (Québec)
Radio-Canada à Québec s’est penchée ce matin sur les problèmes liés à la circulation, alors que les véhicules sont de retour en grand nombre sur les routes en cette période de rentrée scolaire et de retour au travail après les vacances.
Afin de constater la situation et de tester l’efficacité des mesures en place pour améliorer la circulation dans la région, nos journalistes ont emprunté deux des tronçons les plus fréquentés par les automobilistes sur la rive nord et la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Ils ont parcouru des trajets d’égales distances en partant de Lévis et de Val-Bélair pour se rendre à l’Université Laval.
Congestion à l’approche des ponts
C’est sur la rive sud du fleuve que l’heure de pointe a été la plus difficile. Notre équipe a mis 47 minutes pour faire le trajet de 20 km jusqu’à l’Université Laval, tandis que celle partant de Val-Bélair a mis 30 minutes pour effectuer la même distance.
Plusieurs bouchons sur l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Romuald, à l’entrée des ponts et sur le boulevard Laurier ont ralenti les automobilistes.
Sur la rive nord du fleuve, seuls quelques ralentissements sur les autoroutes Henri-IV et Robert-Bourassa se sont fait sentir.
3 septembre 2014 à 06 h 18
L’équipe qui partait de la rive sud a tout de même été chanceuse. Je m’explique.
La raison: il n’y a pas eu d’accident ou d’accrochage sur les ponts ou aux abords.
Cela a pour conséquence de priver les automobilistes d’une voie pendant un bout de temps.
Les ponts représentent un effet d’entonnoir qui ralentit considérablement la fluidité du trafic. Alors, svp, priez pour qu’il n’y ait pas d’accident ou d’accrochage sur les ponts; ce système est très fragile.
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3 septembre 2014 à 07 h 13
La Solution : Le tunnel Québec-Lévis ! … dans un forme ou une autre, mais une autre traversée à l’autre extrémitée de l’agglomération et ça presse right now.
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3 septembre 2014 à 12 h 50
Payé par qui??
Si je fait le CHOIX d’achète un char réputé pour être briseux parce que ça coût moins cher qu’un char fiable, mais qu’après 2 ans je suis toujours rendu au garage pour le faire réparer. Est-ce que je peux aller brailler au Gouvernement pour que la collectivité assume mon choix ou dois-je assumer les inconvénients qui découlent directement de mes décisions personnelles??
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3 septembre 2014 à 13 h 00
Bien dit, je me disais exactement la même chose.
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4 septembre 2014 à 12 h 39
Vous êtes conscient que nous avons un déficit de 3-4 milliards cette année et qu’il n’est pas prêt de se résorber? Le tunnel coûtera au bas mot 3 milliards, sinon plus! Même en mettant du péage, ce sera loin de couvrir la facture. Qui plus est, on donnerait un très grand incitatif à plus d’étalement urbain, plus d’autoroutes, plus de dépenses d’entretien de route, de viaducs, etc. Qui serait les perdants? Les contribuables en général, et surtout les citoyens de la ville de Québec.
Il existe des solutions partielles moins coûteuses :
1 – Incitatif aux horaires variables
2 – Essayer de voir avec l’université Laval et les cégeps pour faire commencer les cours à « 8h15 » ou 8h45 plutôt que 8h ou 8h30.
3 – Réorganisation des entrées-sorties des autoroutes.
4 – Incitatif au covoiturage (plus de stationnements incitatifs)
5 – D’autres incitatifs aux transport en commun (pourquoi pas des journées à 1$ le transport, 1 fois par mois,?).
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3 septembre 2014 à 08 h 09
La solution n’a rien à voir avec l’ajout d’un nouveau lien (point ou tunnel) entre Québec et Lévis. Cette solution ne serait que temporaire et le même problème reviendrait dans quelques années.
La solution réside beaucoup plus à réduire cet étalement urbain vers la rive-sud.
Malheureusement, la plupart des gens ne calculent pas les frais supplémentaires liés au fait de rester sur la rive-sud et de travailler à Québec, comme l’obligation d’avoir une deuxième voiture et les frais liés à celle-ci, et les pertes de temps dans le transport.)
Nous ont avait fait le calcul et on était venu à la conclusion qu’il était beaucoup plus rentable de payer plus chère pour notre maison à Québec que d’aller sur la rive-sud.
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3 septembre 2014 à 08 h 20
Je me contre fou royalement des problèmes de circulation à Québec, et ça me fait suer que nos gouvernements investissent dans de nouveaux ponts ou dans l’élargissement des routes.
Je considère que si quelqu’un décide d’habiter Val-Bélair, loin du centre-ville, pour avoir son terrain, c’est une conséquence d’être pris dans le trafic. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. La ville s’étend de plus en plus, et Québec est une des villes en Amérique du Nord où il y a le plus de km de routes par habitant. C’est mathématique, on ne s’en sortira pas. Il y a presque autant de véhicules que d’habitants, ce qui n’est pas normal.
J’habite Saint-Roch, je n’ai pas de terrain, et je prends le TEC. Soit. Mais j’assume le choix que j’ai fait, car ma qualité de vie, personnellement, en est impactée. Jamais de trafic, 10 minutes et je suis au travail. Est-ce que ça me plaît d’embarquer dans un bus bondé? Pas toujours, mais c’est un peu ça la vie. Faire des sacrifices.
Et pour ceux qui répondront « je n’ai pas le choix », je répondrai « arrêtez de trouver des défaites et essayer plutôt de trouver des solutions ». J’ai une famille et des enfants et ça se fait.
Je me sentais interpellé par le sujet… :)
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3 septembre 2014 à 09 h 02
je suis d’accord. Les gens font des choix, qu’ils assument.
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3 septembre 2014 à 11 h 53
Ultimement, je dois être en accord avec vous. Toute la société n’a pas à subventionner les choix de ceux qui vont s’établir toujours plus loin de leurs lieux de travail et de commerce. Ils savent que c’est congestionné et vont y vivre quand même, qu’ils assument.
S’ils veulent des élargissements et des nouvelles routes, je ne m’y oppose pas, tant que ces nouveaux liens routiers sont financés par des péages pour que ceux qui utilisent ces infrastructures les financent directement, ou au moins par les taxes des habitants des banlieues desservies (tout comme les taxes des résidents des villes paient la majorité des coûts des transports en commun), de sorte que tous n’aient pas à faire les frais des choix individuels d’une minorité.
Ceci étant dit, si on veut leur faire payer leurs choix, on doit également leur donner la possibilité de faire un autre choix. Or, avec le zonage qui restreint la construction de résidences en ville, on pousse immanquablement des gens en banlieue. Donc il faut également relaxer le zonage et permettre la construction de beaucoup plus de bâtiments (résidentiels, commerciaux, etc…) en ville si on veut que les gens puissent faire le choix d’y vivre. Il n’y a vraiment pas assez de logements dans la ville de Québec pour accueillir toute la population de la région métropolitaine de Québec.
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3 septembre 2014 à 21 h 37
Entièrement d’accord: il faut en finir avec la fuite en avant!!
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5 septembre 2014 à 18 h 59
Totalement d’accord! Il faut mettre fin à l’étalement urbain et changer la culture de la voiture.
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3 septembre 2014 à 09 h 56
Il est temps de rentabiliser ces ponts. Il faut un transport en commun efficace qui les traverse. Cela devient le seul moyen d’y faire passer plus de gens. Faudrait au moins commencer par là avant de penser à construire un autre pont ou tunnel à l’est de la ville.
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3 septembre 2014 à 13 h 02
Le trafic arrive avec la rentrée des cégep et des universités…. Commencez les cours en dehors des heures de pointes!!! Ce qui pourrait également faire allumer certains entreprises qui sont en mesure de décaler leur heure d’ouvrage. Mais bon aussi bien se déplacer tous en même temps et de chialer contre la voirie pour régler un problème que l’on créer volontairement…
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4 septembre 2014 à 08 h 03
Vous n’avez pas du mettre les pieds dans un Cégep ou une université récemment, car l’horaire est déjà étalé. Les étudiants ne commencent pas tous à la même heure à tous les jours. De même, les prof ont un horaire plutôt variable.
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4 septembre 2014 à 12 h 42
Il y a 4 ans mes cours était tous à 8h et 13h (de mémoire). L’UL et l’US affiche présentement le début des cours en AM à 8h30, ce qui correspond avec un horaire de travail très commun. Des cours débutant à 9h par exemple n’aurait probablement pas d’impact néfaste au cheminement de personne et aurait des répercussions directes sur le réseau routier. Il est certain que les étudiants n’ont pas tous leur cours en même temps, mais ça ne prend pas une grosse portion de 40 000 personnes (30 000 étudiants et 10 000 employés) pour avoir un impact.
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5 septembre 2014 à 13 h 57
L’université donne des cours entre 8h30 et 21h00. Je vois difficilement comment on pourrait étaler plus les horaires.
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4 septembre 2014 à 11 h 33
Chaque année, que ce soit à Québec ou à Montréal, c’est la même chose. Les premières semaines de la rentrée sont plus infernales et après quelques semaines, les choses se replacent graduellement, les gens ajustent leur horaire et on revient à une congestion plus «normale».
Il y a plus de congestion routière qu’auparavant, il ne faut pas le nier; mais la rentrée n’est pas le véritable reflet de la situation.
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4 septembre 2014 à 17 h 04
Voici un autre article sur la circulation sortie en même temps dans La Voix du Sud et qui ne va pas dans le même sens :
http://www.lavoixdusud.com/Actualites/2014-09-02/article-3855229/La-circulation-entre-Levis-et-Quebec-en-baisse/1
En espérant que c’est plus sérieux que deux journalistes qui utilisent la semaine la plus achalander de l’année pour démontrer leur point (à venir : L’urgence d’ajouter des stationnements à ciel ouvert près des centre-commerciaux, selon une étude réalisée le 23 décembre).
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8 septembre 2014 à 11 h 45
Titre: « Congestion routière : les ponts pires qu’Henri-IV »
Je trouve le titre plutôt mal choisi car le tronçon d’Henri-IV qui va être refait et qui subi le plus gros de la congestion est en direction sud, de Félix-Leclerc (Capitale) à John-Molson. Ce segment n’a pas été emprunté dans l’essai Lévis v/s Val-Bélair. De plus, pour les avoir entendu en direct à la radio ce matin là, une bonne part du 47 minutes du « navetteur » de la rive-sud était sur le boulevard Laurier. Bref, on ne peut pas vraiment comparer ponts et Henri-IV avec cet essai.
Par contre, on pourrait comparer les périodes de congestions. Il n’arrive jamais à ce que je sache que la simple densité de circulation (hors travaux et incidents) fasse un bouchon (i.e. « avance-arrête » aux 30 secondes) d’un côté ou de l’autre des pont un dimanche après-midi ou pendant toute la journée vendredi par exemple. C’est pourtant souvent le cas sur Henri-IV. Là-dessus, la congestion est donc pire sur Henri-IV. Mais il faudrait aussi comparer la durée de la congestion aux deux endroits matin et soir pour compléter la comparaison.
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