Isabelle Porter
Le Soleil
La situation des locataires à Québec s’est détériorée, en particulier dans les anciennes villes de Sainte-Foy et de Sillery. Selon une nouvelle étude, le problème touche durement les étudiants, qui sont nombreux à s’installer autour de l’Université Laval. (…) Entre 2006 et 2011, le loyer médian dans le secteur est passé de 645 $ à 735 $, une hausse de 14 % alors que le revenu médian n’a augmenté que de 4 % au cours de la même période.
6 octobre 2014 à 13 h 12
Je me demande pourquoi l’Université Laval ne se départit pas de certains terrains à la limite du chemin Ste-Foy et près de la rue Myrand. Ça lui permettrait d’éponger son déficit et de construire de nouvelles résidences juste au nord des résidences actuelles. Ce n’est pas la place qui manque.
Tout ce secteur devrait faire l’objet d’un plan d’urbanisme pour ouvrir le campus vers l’est et développer une offre de logements diversifiée. A-t-on vraiment besoin d’un centre de pratique du golf de toutes façons?
Notez qu’il est possible de faire tout ça sans sacrifier plus de 50% des surfaces boisées.
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6 octobre 2014 à 14 h 42
Le recteur de l’Université Laval relance le projet de nouvelles résidences * Annie Mathieu (Le Soleil) Septembre 2013
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7 octobre 2014 à 00 h 02
Je ne suis pas riche, mais quand je lis un article comme ça, je réalise à quel point je suis loin d’être pauvre.
Quand je lis: « Or les données montrent aussi que la catégorie des gens qui consacrent 80 % de leur argent à leur appartement a, elle aussi, gagné des membres, passant de 1235 à 1650 personnes. », je vois à quel point on ne vit pas dans le même monde.
Disons que ça leur coûte 400$ de loyer. Ça leur laisse 100$ pour les autres dépenses: alimentation, vêtements, hygiène personnelle, transport, loisir…
3$ par jour pour manger, je n’y arriverais pas. 3$ par repas, ça me semble à peine réaliste.
Mais ça, c’est si on suppose un loyer de 400$. Si on suppose un loyer de 300$, il ne reste que 2,50$ par jour pour manger, se vêtir, se transporter et ses besoins hygiéniques. Évidemment qu’à ce niveau on se contente de loisirs gratuits.
Dire qu’il y a 1650 personnes qui vivent dans cette situation. Merde.
Comment font-ils pour survivre?
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10 octobre 2014 à 12 h 28
On ne dit pas ce qu’on entend par « revenu ». Par exemple, qu’en est-il des prêts et bourses pour les étudiants? On s’entend qu’un prêt n’est probablement pas considéré comme un revenu (ils ont donc plus que 3$ par jour pour manger, dans l’exemple de JP, mais devront le rembourser plus tard). Pour les bourses (et il y en a différents types), ça pourrait être considéré ou non, ou en partie, comme un revenu, tout comme au niveau fiscal. Dans ce cas-ci, je ne sais pas. Il y en a aussi toujours une portion qui ont un parent ou grand-parent qui les « encourage aux études » en payant une partie du loyer par exemple, ce qui n’est probablement pas considéré dans l’étude. Bref, il ne faut pas confondre « revenu » avec « argent disponible ». Reste que peu importe ce qu’on sort comme chiffre, bon nombre ne sont vraiment pas riches…
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7 octobre 2014 à 07 h 23
Il n’arrive pas, ils survivent du mieux qu’ils peuvent
De toute facon, si vous faites le calcul, une famille ayant une salaire moyen qui s’achete une maison moyenne tombe sous le seuil de la pauvrete. C’est a dire 50% et plus de leur revenu ira a se loger (50% critere du FRAPRU)
Et avec l’austerite qui s’en vient ou viendra, la situation economique du quebec ne s’ameliorera pas )
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7 octobre 2014 à 18 h 29
Quebec une ville dynamique avec des taxes municipale et scolaire qui augmente rapidement et qui n’on pas pas fini de monté il y a un prix pour y demeuré les locataire doive aussi subir et faire leur part des dépences pour dévelopé la ville et toute les aventages d’y vivre
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