Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Montréal: Le nouveau visage de la banlieue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 octobre 2007 6 commentaires

Notre sondage révèle que 58% des banlieusards travaillent en banlieue, et que le quart d’entre eux (24%) ne se rendent pratiquement jamais à Montréal. Bref, qu’il est loin, le temps des cités-dortoirs. Photo Patrick Sanfaçon, La Presse.

L’article ci-bas est l’un des volets d’un intéressant dossier publié ce week-end, lequel, sur plusieurs points, pourrait bien sûr s’appliquer à Québec…

Source: Isabelle Hachey, La Presse, 12 octobre 2007.

Bonne nouvelle: Montréalais et banlieusards sont heureux là où ils sont. Ils ne s’envient guère et n’échangeraient leur lieu de résidence pour rien au monde, révèle un sondage exclusif CROP-La Presse sur Montréal et sa banlieue.

Ce sont les banlieusards qui sont les plus sûrs de leur choix. Pas moins de 91 % d’entre eux envisagent rarement ou jamais de s’installer dans la métropole, alors que 77 % des Montréalais n’ont pas envie de s’établir en périphérie. (…)

À choisir, toutefois, Montréalais et banlieusards opteraient plutôt pour la campagne. En effet, 28 % des Montréalais et 40 % des banlieusards pensent que le bonheur est dans le pré… qui serait bien vite rasé si tous ces gens finissaient par réaliser leur rêve. « Ces chiffres laissent entendre qu’il y aura des pressions de développement au-delà des banlieues actuelles. Et ça, dans le contexte de l’étalement urbain, ce n’est pas nécessairement une bonne nouvelle », dit M. Shearmur.

Le sondage révèle aussi que 58 % des banlieusards travaillent en banlieue, et que le quart d’entre eux (24 %) ne se rendent pratiquement jamais à Montréal. (…)

Reste que la grande majorité des banlieusards (96 %) et des Montréalais (91 %) estiment leur quartier sécuritaire. « La question de la sécurité n’en est pas une. C’est rassurant », dit la sociologue Annick Germain, professeure à l’INRS-Urbanisation. « Les banlieusards pensent souvent que la ville est dangereuse. Or, quand on habite sur place, on n’a pas cette perception-là», ajoute M. Shearmur. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: RECENSEMENT 2006: Québec grandit, sa banlieue encore plus.

Voir aussi : Étalement urbain, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.


6 commentaires

  1. Carol

    13 octobre 2007 à 09 h 38

    En voyant l’image on pourrait se demander pourquoi ils n’ont pas penser à faire une piscine communautaire.

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  2. Carol

    13 octobre 2007 à 18 h 26

    « À choisir, toutefois, Montréalais et banlieusards opteraient plutôt pour la campagne. En effet, 28 % des Montréalais et 40 % des banlieusards pensent que le bonheur est dans le pré… qui serait bien vite rasé si tous ces gens finissaient par réaliser leur rêve. « Ces chiffres laissent entendre qu’il y aura des pressions de développement au-delà des banlieues actuelles. Et ça, dans le contexte de l’étalement urbain, ce n’est pas nécessairement une bonne nouvelle », dit M. Shearmur. »

    Si on faisait plutôt des quartiers selon le nouvel Urbanisme et de verdir plus les grands centres urbains, peut-être que la problématique sera moindre ou n’existerait point !

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  3. Lisette

    13 octobre 2007 à 20 h 58

     » En voyant l’image on pourrait se demander pourquoi ils n’ont pas penser à faire une piscine communautaire ».

    ;-)))) trop cute.

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  4. Manu

    14 octobre 2007 à 23 h 48

    Carol : j’ai l’impression que par « campagne », ce n’est pas juste un quartier bien fait ou un ilôt de verdure qu’ils cherchent, mais bien de grands espace, de l’air pur, le gazouillis des oiseaux, le chant du ruisseau au bout du terrain (à 5 minutes de marche), C’est juste mon impression.. peut-être que je me trompe et que la « campagne » pour eux c’est un chalet au bord d’un lac…

    Dans tous les cas, ce serait quand même possible de nous éparpiller à la grandeur du territoire (Québec, Canada, peu importe), un peu comme dans les Prairies mais sans l’agriculture (on pourrait garder des arbres! les maigres arbres qui poussent courageusement dans le maigre sol des contrées nordiques). Reste que l’empreinte écologique serait non négligeable, surtout du fait que les gens, je crois, ne voudront pas laisser de côté leurs commodités (voiture, aqueduc, etc.) et qu’ils veulent quand même rester près d’une ville.

    En fait, c’est peut-être pas juste une impression, car on le voit bien : nombreux sont ceux qui voient le bonheur à la campagne (ou dans la « nature »), mais ils ne sont pas près à mettre de côté leur vie citadine ou banlieusarde (la maison, le travail… et les enfants qu’en pensent-ils?) puisque justement, il n’ont pas pris la clé des champs…

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  5. Carol

    15 octobre 2007 à 10 h 25

    « En fait, c’est peut-être pas juste une impression, car on le voit bien : nombreux sont ceux qui voient le bonheur à la campagne (ou dans la “nature�), mais ils ne sont pas près à mettre de côté leur vie citadine ou banlieusarde (la maison, le travail… et les enfants qu’en pensent-ils?) »

    Hum tu touche là un point de débat… C’est sûr que notre style et rythme de vie devra être changé pour amoindrir ou sinon cesser toutes mauvaises influences sur les écosystèmes. Tout dans notre société est a repenser et a refaire !!!

    Bref…

    Juste en voyant le projet d’un ancien billet de QU concernant des tours moyennes d’habitations de manière aéré dans Lebourgneuf, je me rend compte qu’on peu densifier sans exagération tous en incluant un coin de nature.

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  6. Erick

    15 octobre 2007 à 11 h 06

    Ce qui me fait rire c’est que ces banlieusards (j’en suis un d’ailleurs) qui recherche d’un environnement agréable sont les premiers à massacrer l’environnement avec des pesticides pour leur ti-gazon vert, à renier le transport en commun, etc.

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