Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Sur le bon usage du cellulaire dans les lieux publics…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 octobre 2007 18 commentaires

L’idée de faire un billet sur ce sujet s’est imposée en moi, dernièrement, dans la salle d’attente du Bureau des passeports (Place de la Cité). Il devait y avoir 300 personnes sur les lieux, et je n’exagère pas, les cellulaires sonnaient de toutes les façons à toutes les trois minutes! Pas moyen de lire en paix… Le comble? Un « Raoul » (personnage des Têtes-à-claques) tout près de moi invitait à son party, sur un ton des plus assommants, ses « chums » d’la Beauce »!!

Suis-je devenu un « mononc’ intolérant, ou sommes-nous dorénavant confrontés à un véritable fléau urbain, comme celui des cyclistes qui empruntent les trottoirs [billet]?

Sur une note plus positive, heureusement qu’on n’a plus à subir, en principe, la fumée des autres dans les lieux publics…

Les insolences d’un cellulaire. (Source: Alexandre Robillard, Jobboom, mars 2005.

Nuisance sonore pour les uns, nécessité pour les autres (et parfois les deux à la fois!), le téléphone cellulaire est bien implanté dans nos habitudes. Sa popularité est incontestable, mais l’impolitesse de ses utilisateurs l’est parfois moins. Faut-il en restreindre l’usage ou discipliner ses inconditionnels?

Lorsque Phil Marso a commencé à voir les téléphones cellulaires proliférer autour de lui, il y a cinq ans, il s’est rapidement rendu compte que le principal problème de cette nouvelle technologie était… le manque de savoir-vivre de ses utilisateurs.

«Ce qui m’a agacé dès le départ, c’est la façon dont les gens utilisent leur téléphone portable dans les lieux publics», explique-t-il de Paris, où habite cet original qui mène une croisade pour une utilisation moins sauvage du cellulaire. «Ils rentrent dans leur bulle et oublient tout ce qui se passe autour d’eux.»

Après avoir publié un polar humoristique inspiré du sujet, Tueur de portable sans mobile apparent (Megacom-ik, 1999), il a décidé, il y a quatre ans, de mettre sur pied la Journée mondiale sans téléphone portable. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Le manque de savoir-vivre a dorénavant un prix.

Voir aussi : Art de vivre en ville.


18 commentaires

  1. Carol

    13 octobre 2007 à 13 h 32

    « Suis-je devenu un “mononc’ intolérant, ou sommes-nous dorénavant confrontés à un véritable fléau urbain, »

    Disons dans ce cas pour avoir déja vécu ce genre de situation, je suis moi aussi quelques peu tanné… C’est là qu’on voit la dépendance des gens envers la technologie. Ou si vous voulez un autre besoin (non-essentiel) créer de tous pièces.

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  2. Manu

    13 octobre 2007 à 22 h 35

    Je dirais qu’un « bon usage » du cellulaire dans les lieux publics serait un peu comme le « bon usage » dans une conversation en personne dans un lieu public. Une simple question de savoir vire. Dehors, tant qu’on ne crie pas c’est correct. À l’intérieur par contre, on passerait pour « mal élevé » de parler à tue-tête à quelqu’un à côté de soi, et il en va de même pour le cellulaire, quand à moi. De la même façon, on n’interpelle pas quelqu’un en criant dans une salle d’attente, tout comme on ne devrait pas avoir de sonnerie tonitruante sur son téléphone. Sonnerie moins forte, mode vibration, ou encore mieux, on regarde de temps à autres si on a des message.

    Évidemment, il y a plein de « cas particulier » qu’on pourrait imaginer, mais dans l’ensemble, je dirais que c’est une simple question de savoir vivre, selon ce qui est communément accepté ici.

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  3. Sim 21

    14 octobre 2007 à 02 h 58

    Je travail comme serveur dans un resto, et je dois vous dire qui a rien de plus humiliant que de « tomber » sur un client au téléphone quand vient le temps de prendre la comande ..

    C’est l’évolution de la technologie quoi?

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  4. Yves

    14 octobre 2007 à 13 h 15

    J’étais au cinéma avec mon épouse et on était en file d’attente. Dans la grande file, un homme discute au cellulaire (on brasse des affaires au cellulaire) de placements d’argent. Mets 10 000$ sur ceci, 15 000 $ sur cela, bref, blablabla…
    Tout à coup, son téléphone sonne, hihi! environ 100 personnes pouffent de rire en même temps, le gigolo parlait tout seul mais s’est fait prendre. Peut-être a-t-il mis son argent chez Norbourg ?

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  5. François Guité

    14 octobre 2007 à 14 h 28

    Ce n’est pas une question de technologies, mais de civisme. Quoi espérer d’une ville où on ne sait même pas faire la queue aux arrêts d’autobus?

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  6. François Guité

    14 octobre 2007 à 14 h 30

    J’oubliais… bravo d’aborder des sujets comme celui-ci (et les vélos sur les trottoirs). Vous avez toute ma reconnaissance.

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  7. Carol

    14 octobre 2007 à 22 h 19

    « Ce n’est pas une question de technologies, mais de civisme. Quoi espérer d’une ville où on ne sait même pas faire la queue aux arrêts d’autobus? »

    Je dois dire que j’En riais parfois en voyant « La file » de gens qui attende l’autobus à Montréal, car il y avait comme un sérieux que je ne comprenais point et que je trouvais un peu forcé !

    Un peu comme des animaux en attendant d’entrer dans un abattoir…

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  8. Carol

    14 octobre 2007 à 22 h 20

    Et quand je dis « j’En riais » c’Est plutôt dans le genre surprise…

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  9. Martin

    14 octobre 2007 à 23 h 18

    Une question comme ça,

    est-ce que les gens sont vraiment dépendants de la technologie ou bien sont-ils plutôt dépendants de communiquer? Parce que pour certains, l’optimisation du temps d’attente se fait en lisant, pour d’autres c’est le temps idéal pour communiquer. Le cellulaire n’étant qu’un outil facilitant ici.

    La seule leçon à tirer de cela, à mon avis, c’est que plusieurs gens n’ont pas encore adoptés ou plutôt réalisés qu’il y a des règles de civismes à respecter et ce, que l’on parle au cellulaire, que l’on entre dans un autobus :) ou que l’on discute en milieu public.

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  10. Manu

    14 octobre 2007 à 23 h 33

    Yves : je m’en roule par terre! (ROTFLMAO comme on dit aujourd’hui…)

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  11. Max

    15 octobre 2007 à 12 h 26

    Un vélo sur le trottoir reste quand même beaucoup plus sécuritaire que sur le Boulevard Laurier!

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  12. steph

    15 octobre 2007 à 15 h 23

    etre impoli c est aussi écouter ce que les autres disent sur leurs cellulaires
    peut etre que ca vous dérange par jalousie, autremenet je vois rien d autre … ahhhhhh pauvre québec remplie de pauvre chialeux égocentriques

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  13. Louis

    15 octobre 2007 à 17 h 51

    @Steph: Le gars au cinéma, c’étais-toi ?

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  14. Yves

    15 octobre 2007 à 21 h 14

    Mon cher Steph, si nous étions une centaine de personnes à rire, ce n’est pas qu’on écoutait la conversation du monsieur mais parce qu’il parlait tellement fort que tous et chacun entendait. J’appelle cela de la pollution techologique humaine.

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  15. Erick

    18 octobre 2007 à 15 h 50

    Une fois dans un autobus du RTC il y a un téléphone qui sonne quelque part dans les sections à sièges double au millieu de l’autobus… un peu plus en arrière, où il y a une rangée de sièges faces-à-faces, il y avait deux adolescentes ou jeunes femmes qui voyageaient ensemble mais était assises chacunes de leur coté. La première fait semblant de répondre en simulant un téléphone cellulaire avec sa main… la seconde fait de même et elles entretiennent une « conversation », question de se moquer…. j’ai bien rigollé!

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  16. Erick

    18 octobre 2007 à 15 h 53

    En France, dans certains trains dont le TGV, l’usage de cellus est interdit dans les voitures, leurs utilisateurs étant invités à aller jaser dans le vestibule pour ne pas déranger tout le monde.

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  17. Erick

    18 octobre 2007 à 16 h 13

    Je crois que le cellulaire est devenu pour certains un outil pratique pour des personnes jalouses ou contrôlantes pour surveiller les allers et venues de son conjoint…. Facile à rejoindre au bureau et à la maison, mais entre les deux, l’auto ou le bus, c’était autrefois le black-out total… le conjoint risquait de profiter ce cette petite heure pour s’accrocher les pattes à la taverne, aller aux danseuses ou rendre visite à sa maitresse, mais en général il se contentait sagement de profiter de ce moment de paix. Cette belle époque est maintenant révolue!

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  18. JS

    8 mai 2008 à 13 h 41

    Pour la génération Y, je crois vraiment que c’est devenu une sécurité, voire même une dépendance, comme la cigarette ou autre. Ils semblent incapables d’être seuls avec eux-mêmes, que ce soit dans le métro, l’autobus, sur le trottoir, partout!

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