Source : Annie Mathieu, Le Soleil (12 novembre 2014)
Une remontée mécanique vers la haute ville, une piste cyclable à contresens sur Saint-Joseph ou encore la limite de vitesse abaissée à 30 km/h dans les rues résidentielles de Saint-Sauveur contribueraient largement à améliorer le transport actif du quartier. C’est ce que suggèrent le comité de citoyens et le conseil de quartier dans leur plan de mobilité durable qui sera soumis mercredi soir à une consultation publique.
Y figure pour l’instant une panoplie d’interventions pour améliorer le réseau piétonnier, cyclable, de transport collectif et routier. L’aménagement d’un lien mécanique pour accéder à la haute ville à proximité de la rue Victoria figure parmi celles-ci. «Serait-ce un escalier roulant? Un ascenseur? Un funiculaire? Ce qui importe, c’est faciliter la montée, les gens marchent depuis 400 ans!» s’exclame M. Martin. «Tu veux aller au centre Lucien-Borne avec ta poussette, tu montes où?» illustre-t-il.
Moins spectaculaire, mais aussi important, selon lui, l’aménagement de corridors piétonniers, la sécurisation des intersections et des passages pour piétons avec de nouveaux feux de circulation ou du marquage au sol, ou encore, l’élargissement des trottoirs trop étroits et très encombrés.
Du côté du transport sur deux roues, c’est la création de nombreux axes cyclables sécuritaires qui est mise de l’avant, notamment sur Saint-Vallier Ouest et Saint-Joseph. «Les citoyens de Saint-Sauveur qui désirent se rendre à la bibliothèque Gabrielle-Roy en vélo passent par où?» questionne Éric Martin pour illustrer à quel point il est compliqué et peu sécuritaire de pédaler jusqu’au centre-ville.