François Cattapan
Québec Hebdo
Convaincu de l’utilité de résoudre le problème de circulation qui persiste entre les trois grands centres commerciaux du boulevard Laurier, le président du fonds d’investissement Cominar convient de la nécessité de voir à l’amélioration des liens piétons et autos, avec la collaboration de ses voisins immédiats.
Michel Dallaire se dit conscient que la situation actuelle n’est pas tenable. Nombreux à arpenter Place Sainte-Foy, Place de la Cité et Laurier Québec lorsqu’ils se rendent à l’un d’eux, les consommateurs doivent traverser deux rues à l’extérieur. C’est loin d’être idéal et ça peut même être dangereux. On voit parfois des automobilistes s’impatienter et s’avancer à travers la foule pour se frayer un chemin.
10 décembre 2014 à 17 h 15
Et si, on voyait le problème à l’inverse : le problème ce n’est pas les piétons, mais les automobiles! Au lieu de retirer les piétons de la rue, pourquoi ne pas retirer les automobiles?
Quelle belle occasion de créer des espaces verts et piétonnier entre ces mondtres d’asphalte que sont les centres d’achats. Pourquoi ne pas en profiter pour ajouter des commerces sur la rue? De toute façon, les automobilistes évitent déjà ces deux rues où il est quasiment impossible de passer.
Ste-Foy veut montrer qu’elle est capable d’offrir un milieu de vie intéressant, voici une belle façon!
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11 décembre 2014 à 08 h 40
Bonne idée!
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11 décembre 2014 à 09 h 24
Très bonne idée !!! Faut penser autrement..
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12 décembre 2014 à 11 h 42
Je seconde la piétonnisation. C’est ce que font toutes les villes du monde, sauf au Québec.
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10 décembre 2014 à 22 h 30
En fait une solution rapide et peu coûteuse : mettre un feu de circulation – 2 minutes pour les piétons, 2 minutes pour les automobilistes… tout le monde est gagnant.
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10 décembre 2014 à 22 h 42
Si les pietons doivent attendre 2 minutes du côté de Laurier Québec vers Place de la cité, la fin de semaine par exemple, il va y avoir un embouteillage monstre. L’espace pour attendre est très restreint et à l’oeil, quelques centaines de personnes devraient alors s’y entasser.
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10 décembre 2014 à 23 h 35
Un passage souterrain et coûteux, une passerelle aérienne et coûteuse, etc. Il reste qu’en 2014, il est étonnant qu’une solution commerciale ne soit pas encore trouvée.
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11 décembre 2014 à 01 h 21
Je serais curieux de savoir combien couterait un passage souterrain. Cominar a les reins solide financièrement et à long terme ce pourrait être gagnant pour tout le monde. Comme sur Ste-Cat!
D’un autre coté, une minuscule place publique coute 400k et un abrisbus chauffé 600 k! Si ce sont les mêmes qui s’occupent de soumissionner, ça va couté une beurré…
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12 décembre 2014 à 11 h 41
Installer un feu de circulation nuit à tout le monde puisqu’il force des attentes soit inutiles, soit intuilement longues. Ce n’est pas une solution, c’est déplacer le problème.
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11 décembre 2014 à 03 h 52
J’avais un patron (trop grassement payé) dont la ligne de conduite était: « ne rien faire est aussi une façon de gérer ». Si on avait vraiment voulu créer un lien, il y a longtemps qu’on s’y serait attaqué. L’humain a réalisé -depuis la construction des pyramides et de la Grande Muraille de Chine – des choses plus complexes qu’un lien-piétons entre des centres commerciaux. Qui veut, peut.
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11 décembre 2014 à 04 h 01
Oui pour la passerelle mais je ne crois pas que Cominar paieras la facture a lui seul.
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11 décembre 2014 à 12 h 19
Le dossier semble etre fort complexe. D’un côté vous avez Cominar qui est propriétaire de Place de la Cité et de l’autre il y a Ivanhoe-Cambridge qui possède Laurier et Place Ste-Foy. Construire une passerelle implique que la structure appartiendrait aux deux compagnies.
1-Il y a donc la question des assurances.
2- Entretient ménager.
3- Maintenance de la structure.
4- surveillance ( ce genre de lieu est propice à certains types d’infraction)
Tout cela coute des $$$$ et il n’est pas clair que cette dépense aurait un résultat sur l’achalandage. Il se pourrait même que cela ait un impact négatif. Traverser deux rues est un élément suffisant pour certains consommateur pour ne pas quitter le centre d’achat en lequel ils se trouvent.
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12 décembre 2014 à 00 h 27
Faut pas voir les choses plus complexes qu’elles ne le sont en réalité. A Ottawa le Centre Rideau compte, depuis une vingtaine d’années, au moins une passerelle au-dessus de la très passante rue Rideau qui relie le magasin La Baie au reste du complexe, soit deux propriétés distinctes. Il y en a de mémoire une autre vers le centre des congrès (autre propriétaire). Il y a des réseaux de passerelles dans d’autres villes (Calgary notamment et aux États-Unis Minneapolis est réputée pour son réseau de passerelles) reliant des immeubles aux propriétaires distincts.
Ça se fait; c’est juste que du coté des centres commerciaux de Sainte-Foy, au-delà du même verbillage depuis au moins trente ans, il n’y a jamais eu de réelle volonté d’agit ni de pressions de la part des municipalisés. Là où ça s’est fait les villes ont habituellement pris l’initiative et forcé la main des promoteurs.
Mais ce n.est pas à Québec que l’on verra la ville prendre des mesures pour mieux protéger les piétons qui sont considérés comme de la chair à canon…
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12 décembre 2014 à 02 h 27
jfr1954 met le doigt sur le problème: si la volonté de le faire existait, ces passerelles existeraient depuis longtemps. J’ai souvevance que la mairesse Boucher, alors qu’elle ne sévissait qu’à Sainte-Foy, avait évoqué, le plus sérieusement du monde, le fait que la gestion de l’espace aérien relève du gouvernement fédéral pour ne rien faire dans ce dossier. Tel que déjà mentionné, des passerelles qui traversent des emprises publiques en reliant entres eux des espaces privés appartenant à des propriétaires différents existent déjà dans plusieurs villes nord-américaines, alors nous ne sommes pas dans un environnement législatif vierge.
Le plus curieux de tout cela, c’est que (malgré d’autres commentaires plus haut), les trois édifices ont aménagés leurs entrées faisant face à ces rues de manière à rendre possible la construction de ces passerelles: regardez comment le hall de Place Laurier est configuré face à Place de la Cité, avec un corridor qui se termine dans un mur de fenêtres face à la rue, par exemple.
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