Source : Pierre Pelchat, Le Soleil, 20 octobre 2007
La nation huronne-wendat a fait appel au Festival d’été de Québec pour monter un spectacle à grand déploiement qui sera présenté à Wendake à l’été 2008 dans le cadre des festivités du 400e anniversaire de Québec.
« On a voulu créer un spectacle unique qui intègre l’écologie, le sacré, les légendes et les mythes hurons », a expliqué, hier, le directeur du Festival, Daniel Gélinas, à l’occasion de la présentation de la programmation de Wendake pour 2008.(…)
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Bienheureux que la nation huronne participe de façon active aux Fêtes du 400e. C’est le genre de spectacle qui suscitera la curiosité des touristes et qui mettra de la couleur dans ces Fêtes.
21 octobre 2007 à 03 h 59
Très bonne nouvelle!!
Sans blague .. qu’esce qu’on ferait sans les indiens? ..
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21 octobre 2007 à 17 h 29
Les indiens étaient aussi de la partie lors des fêtes de 1534 – 1984.
À ma souvenance, ils avaient installé le tipi (a l’entrée duquel on avait au préalable étendu une bonne couche de foin à vaches) et le rack à raquettes dans le Vieux-Port.
Comme à l’habitude, les visiteurs étaient invités à s’emboucanner quelques minutes à l’intérieur du tipi et recevaient leur «ti-carton du ministère des Affaires Indiennes du Canada terre de nos aïeux…» au sortir de cette trop courte (!) et stupéfiante découverte du monde des Indiens de chez-nous…
J’espère seulement qu’il sauront faire preuve d’un peu plus d’originalité en 2008
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21 octobre 2007 à 18 h 34
On peut dire ce que l’on veut des manifestations culturelles des Indiens d’aujourd’hui, et souvent, avec raison: beaucoup d’attrapes-touristes.
Cependant, il faut faire une distinction entre ce que l’on peut voir dans ces stands et ce que les Indiens nous ont réellement apportés.
Des études ont démontré qu’en moyenne, sur tout le territoire de l’Amérique, 95 pourcent des Indiens sont disparus dans les cent premières années du passage des Européens sur ce continent. En général, ce fut surtout l’effet de maladies infectueuses, involontairement importées ici.
En gros, où je veux en venir, c’est qu’il est TELLEMENT facile avec notre petit regard d’aujourd’hui de convenir qu’ils ne nous ont apporté que des problèmes de taxes impayées, de cigarettes à plume et de crises d’Oka de toutes sortes.
Il faudrait surtout se rappeller que sans leur aide ponctuelle à toutes sortes d’époque, l’exploitation du continent telle qu’on la connaît aujourd’hui aurait pris beaucoup plus de temps à se réaliser.
Si on prenait la peine de lire par exemple, un ouvrage historique (pas très « pro-indien ») intitulé tout simplement « 1491 », on éviterait peut-être les jugements faciles et superficiels. Les Indiens ont apporté à notre civilisation actuelle autrement plus que les noms de club de hockey de Chicago ou de club de baseball de Cleveland…
Mais ça, ça demande aux gérants d’estrade des efforts beaucoup plus grands que de lire les grands titres des journaux et d’écouter les lignes ouvertes à la radio.
C’est beaucoup demander, j’imagine.
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21 octobre 2007 à 19 h 12
Bon commentaire de Serge Alain!
Je crois que c’est mme Boucher qui faisait remarquer (lors de lAnnonce des fêtes amérindiennes du village-huron pour 2008) que:
Sans les Amérindiens, JAMAIS nous n’aurions pu pénétrer a l’intérieur du continent (oubliez-cela)
Seuls ceux qui sont allés a « l,école amérindienne » ont pu aller explorer le continent.
La supériorité des « Frenchmen » sur les anglais ou les américains (comme explorateurs ) est redevable aux amérindiens et aux pactes qu’ils ont pu conclure…
Ils ont été les professeurs et nous les éleves!
La CLEF du continent Amérique , c’est eux qui l’avaient…. et ils nous l’ont prêté! Ne l’oublions jamais!
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21 octobre 2007 à 19 h 46
Tout à fait, Jaco.
Ça ne veut pas dire qu’il faut se prosterner devant ces peuples. Mais au moins, ne pas oublier, durant les fêtes qui s’en viennent, que ce que nous avons aujourd’hui comme civilisation leur est redevable, au moins en partie.
Quand je parle des Indiens d’Amérique, j’ai en tête un ensemble de peuples (et non pas de tribus) qui ont peuplé le Yukon jusqu’à la Terre de Feu.
Ainsi, et c’est un exemple extrême mais il compte quand même: la cuisine italienne dépend en bonne partie de la tomate, en conviendrez-vous? Or, la tomate est un produit qui n’existait pas en Europe avant le XVIième siècle…
Tout comme le coton, le piment, le maïs, le tabac, le canot, la raquette, le bleuet, l’atoca, et j’en passe.
Et là je ne parle pas du Mohak de 5’10 qui se pinçait le nez devant ces petits explorateurs de 4’11 qui puaient parce qu’ils se lavaient une fois par année.
Je ne parle pas non plus des Saint-Barthélémy et des guerres de religion du XVIIième siècle qui n’avaient vraiment RIEN à envier aux tortures de missionnaires en vogue chez les Indiens, en réaction à ces inquisiteurs venus d’ailleurs pour leur imposer une religion assez discutable, coûte que coûte.
Bref, les Européens ont apporté ici des technologies inouîes, des maladies inoubliables et des coutumes, disons, contestables.
Alors, Sim21, qu’est-ce qu’on ferait sans les Indiens?
Sans aucun doute: pas beaucoup mieux.
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21 octobre 2007 à 21 h 42
Je suis dacc :-)
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22 octobre 2007 à 00 h 24
…Mais au moins, ne pas oublier, durant les fêtes qui s’en viennent, que ce que nous avons aujourd’hui comme civilisation leur est redevable, au moins en partie….(s Alain)
Sur le plan de l’urbanisme, l’idée du Tipi en haut de l,Escalier était maladroite;
le tipi est un habitat des plaines (sioux) je crois… et nous ne sommes pas des amérindiens…
Mais ce n’est pas une excuse pour ne rien faire par la suite!
Les amérindiens nous ont apportés une connaissance du territoire (la clef de l’Amérique) qu’il serait facile de symboliser par un theme animalier amérindien.
Je verrais bien (en place du tipi) une grande sculpture en fer ou en bronze d’un grand héron bleu. Car le Grand Héron bleu survole l’Amérique lors de ses migrations… Et Champlain ne rêvait que d’une chose: survoler l’Amérique et connaitre le territoire
De la vient ses alliances avec les Amérindiens: ils connaissaient le territoire comme le Grand Héron bleu
Ouais, un grand Héron bleu perché sur une branche en halte a Québec ferait une bel hommage a l,apport amérindien tout en laissant voir les rêves de Champlain…
Au plan de l’urbanisme , ca signalerait les grands travaux a cet endroit: la grotte-Lepage, démolition des bretelles, et possiblement l’escalier
Ps: S’il y a des urbanistes de la ville qui me lisent , vous pouvez me voler l’idée …
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