Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Université Laval; Jean Lapierre dit non au Portail de la connaissance

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 septembre 2004 6 commentaires

La construction d’un Portail de la connaissance au coût de 200 millions $ à l’Université Laval est allée rejoindre la place de France, hier, au cimetière des projets pour le 400e de Québec.

« Non, la réponse, c’est non, a tranché, hier, le ministre fédéral responsable de la région de Québec, Jean Lapierre. J’ai été surpris, quand même, quand j’ai lu ça dans LE SOLEIL, samedi dernier. Une demande de 200 millions $ dans le journal… »

Le recteur Michel Pigeon a rendu public, samedi, le projet qu’il caressait pour les 400 ans de Québec : un complexe moderne qui abrite diverses ressources de l’Université Laval et qui les rend accessibles à tous. Un pavillon bien garni en documentation et en équipement informatique de pointe offrant à chacun la possibilité de s’abreuver du savoir de l’institution. « Je rêve que tout le monde dise « mon université » », a déclaré M. Pigeon.

Une initiative de 200 millions $ qui, dans une moindre mesure, pouvait être réalisée pour 80 ou 100 millions $. La proposition du recteur était qu’Ottawa assume l’entièreté de la facture. Selon lui, les premiers ministres Paul Martin et Jean Charest avaient accueilli favorablement le projet.

« Je considère que ce n’est pas dans notre domaine de juridiction, a opposé le ministre Lapierre, hier. Nous, si on est pour faire des projets dans le cadre du 400e, on va les faire dans nos sphères de compétence. (…) Jean-Paul L’Allier ne nous laisserait jamais nous mêler de la juridiction des autres. »

Le ministre a plutôt réitéré sa préférence pour la revitalisation des berges du fleuve et une nouvelle aérogare à l’aéroport de Québec.

Routes et sécurité

Par ailleurs, M. Lapierre, ministre fédéral des Transports, rencontrait ses homologues provinciaux, hier, à Québec. En outre, il a été convenu que 400 km supplémentaires de routes québécoises seraient éligibles à un financement partagé avec Ottawa à travers ses programmes fédéraux d’infrastructures. En effet, seules les routes inscrites au réseau national d’Ottawa peuvent être réparées avec des fonds fédéraux. Au Québec, 3300 km de routes font maintenant partie de ce réseau.

Les ministres des Transports ont aussi convenu que la sécurité aux douanes devait être accrue, sans pour autant nuire à la fluidité du transport transfrontalier ou « tomber dans un état policier ». « Avec le niveau d’état de guerre des Américains, a souligné le ministre Lapierre, s’il fallait qu’un attentat soit de source canadienne, je suis très craintif pour la fermeture des frontières. Il ne peut pas passer un rayon de lumière entre nous et les Américains en matière de sécurité parce qu’il en va de notre commerce et de notre économie. »

Les ministres des Transports ont aussi convenu qu’une partie des transferts de la taxe d’essence devrait être utilisée pour le transport en commun.


Pierre Pelchat, 23 septembre 2004. Reproduit avec autorisation

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.


6 commentaires

  1. Aristobule

    24 septembre 2004 à 17 h 40

    Voilà un projet qui n’a même pas eu le temps d’être critiqué !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Gérald Gobeil

    25 septembre 2004 à 16 h 04

    Et si on faisait revivre le projet de la Promenade Samuel de Champlain….
    https://www.quebecurbain.qc.ca/categories/promenadeSamuelDeChamplain/

    Ce serait là une superbe façon de marquer 2008. Non? :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. jaco

    25 septembre 2004 à 20 h 52

    Finalement , à bien y penser… en réfléchissant .. ben!
    Je suis pas si décu que ca que le recteur ne se soit pas présenté à la mairie de Québec !

    Ce n’est pas l’idée que je discute; Ouvrir l’université à la communauté …je suis preneur à 100% et il est temps que ca se fasse! CA urge!

    Non, c’est plutot, le sens des réalités,
    200 millions: Il faut que ton projet soit TRES TRES convainquant! je doute…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Eric Alvarez

    26 septembre 2004 à 11 h 54

    Je trouve un peu spécial que Jean Lapierre se porte à la défense des compétences du Québec pour justifier son refus! Je ne crois pas que dans le cadre du 400ième, le maire l’Allier serait contre un investissement important du fédéral pour faire le lien entre la ville et l’université et, en plus, à l’entrée même de la ville! Est-ce que Paul Martin était vraiment intéressé au projet?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Yvan Dutil

    26 septembre 2004 à 13 h 30

    Dans le cas qui nous intéresse, c’est plutôt le précédent que cà représente. Déjà, plusieurs municipalité en région veulent imiter Québec. Cela risque de scrapper les derniers coins noirs de la province.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. jaco

    27 septembre 2004 à 12 h 24

    Au moins , ca témoigne d’une chose: la Fusion semble avoir dégelé les esprits!
    Avant la fusion , L,université faisait sa petite affaire dans son coin et ne semblait pas se plaindre… Oups Maintenant, comme par hasard le recteur dit qu’il est URGENT que l’université s’integre et communique avec la Cité!

    La Fusion et le DEGEL coincident…coincidence?
    je pense pas!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler