Annie Morin
Le Soleil
(Québec) La Ville de Québec revient à la charge dans un dossier déjà jugé, mais jamais digéré. Elle redemandera au ministère de la Culture la permission d’élargir la chaussée à l’intersection de la côte de Sillery et du chemin Saint-Louis afin de faciliter le virage à droite pour les automobilistes en ascension. Promesse est faite de sauver la vie des deux chênes bicentenaires qui ont déjà bloqué le projet. (…) Mme Lemieux admet du même souffle que l’ouverture à l’année de la côte Gilmour a diminué considérablement le trafic dans celle de Sillery. La baisse serait de l’ordre de 25 %. (…) Référant aux plans initiaux, la présidente d’Héritage Québec, Johanne Elsener, a fait valoir mardi que la Ville était incapable d’élargir la chaussée sans sacrifier les vieux arbres. Elle a aussi lié la largeur limitée de la côte à son caractère patrimonial. «À partir du moment où on commence à l’élargir en haut, on perd cette valeur patrimoniale», dit Mme Elsener.
9 mai 2015 à 17 h 05
Sérieusement!? Les ingénieurs de la Ville sont vraiment la plus grande menace à la beauté et la qualité de Québec. Effectivement, faire de la Côte de Sillery rue à trois voies peut lui faire perdre son caractère. Ça sera quoi la prochaine fois, élargir le chemin St-Louis à voies!? Réglez les feux de façon plus optimal et n’en parlons plus (ex. cycles de 1 min plutôt que 2).
La tendance partout en occident est d’essayer de réduire la largeur des rues. On parle de « Road diet » partout en Amérique du Nord. Comment se fait-il que Québec fasse exception?
Combien d’argent gaspillé pour ce dossier qui n’est vraiment pas nécessaire…
Signaler ce commentaire
10 mai 2015 à 14 h 16
Tout à fait d’accord avec Louis M. Il ne faut pas faire plus de place aux automobiles, il faut en faire moins !
Signaler ce commentaire