Source : Pierre Couture, Le Journal de Québec (25 mai 2015)
Le marché de la copropriété demeure encore sous pression dans la région de Québec. Depuis le début de l’année, les prix de vente des condos s’affichent en baisse de 2 %.
Contrairement au marché de la maison unifamiliale, celui de la copropriété est d’ailleurs nettement à l’avantage des acheteurs à Québec. Les données de la SCHL font état d’un ratio de 18 vendeurs pour un acheteur. À la fin mars, on comptait 2497 copropriétés à vendre dans la région métropolitaine, en hausse de 8 % sur un an.
Marché immobilier résidentiel: les vendeurs doivent être plus patients cette année
27 mai 2015 à 10 h 35
Je serais curieux de voir des données sur la valeur des condos en milieu urbain et en banlieue. Sur le site de Centris, il semble y avoir autant sinon plus de condos de moins de 5 ans à Val-Bélair qu’au centre de la ville. Un condo à Limoilou n’est pas nécessairement en compétition avec un condo à Boischatel avec vue sur le fleuve.
Bref, je me demande si derrière ce portrait global il y a en réalité deux marchés différents: un de condos urbains, situés près des métrobus et des services, et un autre de condos de banlieue, situés loin de tout. Lorsque le crash est survenu aux États-Unis en 2007, ce sont les logements dans les banlieues éloignées qui ont mangé la claque, les logements en ville ont conservé leur valeur.
En passant, je trouve ça absolument ridicule qu’il soit permis de construire des bâtiments de 8 étages à Saint-Augustin-de-Desmaures dans un boisé, mais que les règlements d’urbanisme continuent d’interdire des bâtiments de plus de 4 étages à Montcalm au plein coeur des quartiers urbains de Québec. C’est absolument loufoque de permettre davantage de hauteur et de densité en périphérie qu’au centre.
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27 mai 2015 à 12 h 22
Excellents points. Si quelqu’un avait ces chiffres, question de pouvoir différencier le centre-ville de la banlieue, ça serait bien :)
Et pendant ce temps, on continue de construire. J’ai été surpris de voir que l’Altura sur Laurier est encore à 40% vide alors qu’on pense faire pousser le *magnifique* fort d’ici quelques années.
Et ne venez pas répondre que cette responsabilité incombe seulement aux entrepreneurs. Le marché immobilier de toute la Ville y verra des contre-coups.
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28 mai 2015 à 19 h 09
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