Une ville allemande s’apprête à retirer tous ses panneaux et règles du Code de la route. Un projet pilote sur une courte section a démontré que « moins de règles et plus d’anarchie égale plus de sécurité ». Cela semble être contre-intuitif, mais ça marche!
26 mai 2015 à 12 h 22
J’ai aucun doute de l’efficacité de se projet. Ici au Québec, on est tous pareil : on roule 120-125 et on ralenti à 100 lorsqu’on aperçoit de très loin une police de couleur BLANCHE (déjà aux states elles sont plus foncées, donc moins visibles) et on remontent à notre vitesse par la suite.
C’est comme les photos-radar : comment tu fais pour pogner une contravention alors qu’il y a plusieurs pancartes qui t’en avise ?! Et encore une fois, c’est le même principe où les gens ralentissent et accélèrent de nouveau par la suite.
De toute façon, quand bien même qu’un personne voudrait essayer de rouler à 200 sur henry-IV en plein heure de pointe, il ne serait pas en mesure de le faire. C’est donc par défaut que les gens roulent entre 90 et 125…
Par contre, il serait plus sage de conserver le bon vieux stop…
Avec tous ces panneaux, un « bon » conducteur n’est pas celui qui est apte à conduire en pleine tempête dans des côtes mais plutôt celui qui sait lire et respecter une signalétique. Je me questionne à savoir ce qui est le mieux…
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26 mai 2015 à 12 h 59
Aucune chance que ça fonctionne chez nous. Faites juste observer comment cela se passe quand des feux de circulation tombent en panne suite à un orage ou autre incident…personne ne s’arrête aux intersections et c’Est le free for all! Et que dire de ce que serait la fluidité sur des artères comme Charest sans feux de circulation pour réguler le tout!
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31 mai 2015 à 12 h 52
@Jeff
Moi j’ai toujours observé l’inverse. Quand il y a une grosse tempête de neige, ou que les feux de circulation sont en panne, c’est alors que les conducteurs sont le plus courtois.
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26 mai 2015 à 13 h 10
Pour que ce genre de projet rencontre son succès, il faut que les réseaux soient dessinés en conséquence. Il y a peu de chance que les limites de vitesses soient basses lorsque l’on a des rues locales de la largeur de certains boulevard. De vraies pistes de courses où maintenir un 50 fait passer quiconque pour un grand-père.
À l’opposée, prenez le quartier St-JB et essayez de rouler à 50 km/h sur d’aiguillon, richelieu ou de la tourelle. Vous allez avoir peur. Il n’y a pas de secret: le design prime sur le panneau de limitation.
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26 mai 2015 à 14 h 08
Et il y a la discipline allemande…
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26 mai 2015 à 14 h 10
Pouvez-vous définir ce que vous entendez par « discipline allemande »?
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26 mai 2015 à 18 h 52
Il n’y a pas qu’en Allemagne! Le concept a été inventé aux Pays-Bas, où plusieurs villes ont des sections de rues partagées. En Angleterre, plusieurs expériences ont été fructueuses. Ici même, à Québec, la rue Sault-au-matelot dans la basse-ville du Vieux-Québec en est un exemple. La rue Ste-Claire a été réaménagée dans cette optique, mais certains éléments de sa conception nuisent, à mon sens, à son utilisation de la sorte. La Ville de Montréal a sa rue Duluth et compte créer plusieurs zones de rencontre (ou rue partagée) dans plusieurs quartiers.
À mon avis, le concept devrait être implanté dans toutes les petites rues du Vieux-Québec où, de toute façon, les trottoirs sont trop étroits et les gens marchent déjà sur la chaussée.
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26 mai 2015 à 18 h 14
Quiconque est allé en Allemagne a été a même de se rendre compte que les Allemands sont des gens disciplinés et respectueux des lois et règlements. Ils font la file lorsqu’il le faut, ne s’engouffrent pas dans le métro ou un ascenseur avant que les gens n’en soient sortis, cèdent le passage aux piétons, ne confondent pas feu jaune avec obligation d’accélérer, etc.
C’est pourquoi de telles mesures ont plus de chances de réussir que si elles étaient appliquées en Italie, ou même ici, par exemple…
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26 mai 2015 à 21 h 50
Est-ce que ça marche, ou plutôt, ça marchera?
Permettez-moi d’émettre des doutes sur le succès d’un projet semblable au Québec où l’expression « Tasse-toé mononc! », il y a une vingtaine d’années, était d’actualité comme l’est actuellement la guéguerre que mène des automobilistes envers les cyclistes…
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27 mai 2015 à 09 h 41
Ce genre d’aménagement fonctionne bien en contexte fortement urbain où il y a une multitude d’usagers différents, avec prépondérance des pitétons et cyclistes, qui forcent les automobilistes à rouler lentement. Ce n’est évidemment pas le cas de la majorité de la ville de Québec. Dans des rues où la voiture domine, les vitesses seraient plus élevées et les usagers non-motorisés seraient vite chassés de l’endroit. Toutefois, je crois qu’un tel aménagement serait tout à fait viable dans les rues étroites du Vieux-Québec.
Je sais que plusieurs disent que les conducteurs québécois sont indisciplinés, mais tout le monde croit que les pires conducteurs du monde sont les conducteurs de l’endroit où ils habitent. Dans le fond, les Québécois ne sont pas bien pires que les autres. Les activistes américains en faveur du cyclisme qui se promènent au Québec tendent même à dire que les conducteurs Québécois sont excessivement respectueux des cyclistes… en tout cas, comparés aux conducteurs américains.
Donc, pour résumer, ce genre d’aménagement est tout à fait viable, mais seulement dans un contexte de rue étroite en milieu fortement urbanisé où les piétons sont dominants. Pour les rues et routes typiques de la région de Québec, la séparation des usagers reste de mise.
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