Source : Héloïse Leclerc, Voir Québec
Selon Réjean Lemoine, spécialiste d’histoire municipale, le quartier Saint-Sauveur, cette «banlieue résidentielle de Québec», s’est développé rapidement après les grands feux de 1845 afin de pourvoir aux besoins en main-d’œuvre de Saint-Roch, jusqu’à devenir le quartier le plus populeux (et influent) de la ville.
Avec l’arrivée de la voiture, les citoyens ont massivement quitté Saint-Sauveur pour s’établir en périphérie, laissant les moins nantis derrière. Mal desservi par les transports en commun et peu connecté au centre-ville malgré son positionnement central, Saint-Sauveur a perdu son «poids politique». Son manque d’attractivité, notamment en raison du cadre bâti vétuste, l’a laissé mal en point.
Pourtant, Saint-Sauveur foisonne d’activités et il semblerait que ce quartier s’apprête à vivre un renouveau, porté – surtout – par les jeunes entrepreneurs, familles, artistes et immigrants. Une communauté éclectique… et fière de l’être!