Source: Claudette Samson, Le Soleil, 1er novembre 2007.
Un comité d’experts en santé se penche sur l’opportunité pour le Québec de se doter d’une politique nationale de lutte contre le bruit.
L’avis, qui émanera de l’Institut national de santé publique, pourrait être remis au ministre Philippe Couillard à la fin de l’année (…)
Sans s’avancer sur les recommandations qui seront faites, le médecin souligne que le Québec, et l’Amérique en général, est nettement en retard sur l’Europe en matière de législations face au bruit. Par exemple, tous les pays de l’Union européenne sont présentement tenus de dresser des « cartes de bruit » de leurs communautés, précisant par exemple le niveau auquel sont exposés les gens dans un quartier donné. Les fabricants d’appareils doivent quant à eux afficher leur puissance sonore.
Les règlements vont parfois très loin. En France, un contrôle est exercé dans les discothèques, limitant le bruit moyen à 100 décibels, avec des pics de 110 ou 115. (…)
« On touche aux bruits indésirables, par exemple les motorisés, pour lesquels on a parfois une réglementation molle ou pas appliquée. »
Le groupe d’une quinzaine de personnes, dans lequel on retrouve des audiologistes, des épidémiologistes, universitaires, représentants du ministère de l’Environnement, du monde du travail et de la santé publique, s’intéresse aussi aux plaintes pour les « bruits du voisinage ». La thermopompe du voisin située à côté de votre chambre à coucher, son climatiseur ou les fêtes trop bruyantes, par exemple. (…)
La suite. À consulter aussi, le billet suivant: Haro sur les bruyantes motos!
1er novembre 2007 à 12 h 21
Enfin!
Si seulement on pouvait se débarasser de ces ironiques silencieux qui ne servent strictement à rien, ça serait une excellente chose.
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1er novembre 2007 à 14 h 42
Il commencait à être temps que quelqu’un se préoccupe de ce type de pollution qu’est le bruit. Qu’on demeure en ville ou en campagne, c’est rendu qu’ils sont rares les « havres de paix » ou on entend pas un bruit de fond constant ou fréquent, originant de l’activité humaine, généralement causé par le traffic routier qui n’est jamais loin.
Dans un édifice à bureau, on s’en rend compte lors de pannes de la climatisation… tiens c’est bien silencieux tout d’un coup.
A la maison, dès qu’on est près d’un secteur commercial ou industriel ou d’une route passante, c’est l’enfer. Les bolides qui font des starts, rincent leur moteur ou mettent leur système de son à tout tête, les camions qui laissent tourner leur moteur pour rien, etc. Seuls les véhicules hybrides laissent voir une possibilité d’amélioration de la situation.
Curieusement, les banlieues sont souvent pires que le centre-ville. Parlez-en aux citoyens qui demeurent dans le coin du boulevard de l’Auvergne, depuis que s’y est ajouté le parc industriel Armand-Viau tout près…
Dans les campagnes, c’est les VTT & motoneiges qui sont devenus carrément désagréable. Au chalet… les motomarines!
Pour ce qui est des discothèques, le cas donné en exemble dans l’article… BOF! Disons que personne n’est obligé d’y entrer si ca l’incomode. Par contre il est fréquent dans bien d’autres commerces qu’on doive lever le ton pour s’entendre à cause d’une musique de fond que personne n’écoute.
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1er novembre 2007 à 18 h 48
« Dans les campagnes, c’est les VTT & motoneiges qui sont devenus carrément désagréable. Au chalet… les motomarines! »
Aussi toute machinerie agricole, ainsi que les fameux fan d’étable pour faire sécher le foin… ça mène du train pas a peu près !
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2 novembre 2007 à 15 h 57
J’ai un de mes amis qui a quitté le nord de Saint-Augustin pour… Limoilou, précisément parce qu’il n’en pouvait plus d' »entendre des chiens japper, les scies à chaînes et les ski-doo! » ;-)
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10 novembre 2007 à 10 h 29
De courtes phrases parsemées ici et là parlent de la pollution sonore dans quelques législations québécoises. Des problèmes entiers ne sont aucunement pris en compte. Donc, oui, il faut absolument que le Québec se dote d’une politique globale contre le bruit. Entretemps, pour bien faire entendre l’importance de la chose et pour que cette politique ait quelque ampleur, j’invite toutes les personnes préoccupées par cette question et/ou qui souffrent du bruit excessif à joindre les rangs du REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS CONTRE LE BRUIT (www.rqcb.ca). Un changement important de mentalité doit intervenir sur l’ensemble du territoire du Québec et il n’aura pas lieu selon nous sans une implication directe de la population. Accordez donc votre appui au RQCB ! Après avoir visité notre site Web, bien sûr. Il faudra que nous soyons nombreux à prendra la parole pour que les choses changent. À bientôt…
Patrick Leclerc
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