Normand Provencher
Le Soleil
(Québec) Le propriétaire du local autrefois occupé par la boucherie W.E. Bégin, rue Saint-Jean, rencontre les représentants de la Ville de Québec cette semaine afin de trouver une entente au sujet des taxes impayées sur l’immeuble. Optimiste, Luc Massicotte espère obtenir dans la foulée un permis pour la démolition en septembre de cette bâtisse à l’abandon, devenue objet de multiples plaintes des résidents et commerçants du secteur. (…) L’homme d’affaires n’a pas encore pris une décision définitive sur la formule commerciale qui prendra la place de la boucherie W.E. Bégin, une institution dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Il se demande si une boucherie traditionnelle a «encore sa raison d’être»
2 septembre 2015 à 19 h 43
Provencher sort le 2 septembre une nouvelle que radio-can a sorti le 27 août dernier : https://www.quebecurbain.qc.ca/2015/08/27/ancienne-boucherie-begin-des-nouvelles/
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2 septembre 2015 à 21 h 50
Simon, j’ai aussi mentionné ton billet … :-)
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2 septembre 2015 à 23 h 25
Celle du 12 février 2014; comme quoi cette nouvelle se répète! :)
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2 septembre 2015 à 20 h 57
Je ne connais pas tous les détails de cette saga, mais j’ai l’impression que la ville a abusé de ses pouvoirs pour exiger les taxes au plein prix alors pour cet immeuble était abandonné et insalubre. La ville refusait d’émettre le permis, laissant trainer cette démolition durant plusieurs années à la grande désolation du voisinage.
C’était trop simple. Émettre le permis. Raser. Reconstruire.
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3 septembre 2015 à 08 h 28
Ce qui m’inquiète le plus ce sont les propos du propriétaire de l’immeuble: «L’homme d’affaires n’a pas encore pris une décision définitive sur la formule commerciale qui prendra la place de la boucherie W.E. Bégin. Il se demande si une boucherie traditionnelle a «encore sa raison d’être», d’autant plus que l’ajout de chambres froides entraînera inévitablement des dépenses supplémentaires.»
Si c’est pour ne nous vendre que du saucisson et du jambon préemballés comme il le fait à la Place de la Cité, je suis loin d’être persuadé du succès de la formule. Ce qui faisait l’achalandage et le succès de W.E. Bégin, c’était la présence de bouchers qui pouvaient vous conseiller et vous préparer quelque chose sur mesure.
Une bonne partie de la clientèle risque simplement de continuer a fréquenter la rue Cartier ou les supermarchés de banlieue qui offrent ce service.
Moins la rue Saint-Jean va offrir de services, plus sa fréquentation continuera de baisser et plus on verra la multiplication de locaux vides (il y a de vastes locaux vides depuis plus de deux ans sur la rue, du jamais vu).
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3 septembre 2015 à 10 h 07
Il est possible que des odeurs nauséabondes surgissent dans la phase de démolition. J’ai habité dans un édifice à logement contigu et ça ne sentait pas toujours les roses provenant de la salaison de Bégin. J’ai une pensée pour les gens de St-Jean Baptiste.
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