Oui merci pour ces photos qui montrent les choses telles qu’elles sont. Ça change de la perspective sur le Casault qu’on voit tout le temps dans les documents officiels.
Un axe central fréquenté uniquement par des écureuils, et une périphérie livrée aux boisés et aux stationnements… Il reste encore beaucoup de travail à faire pour que l’UL soit un lieu convivial et bien rattaché au reste de la ville.
Il est vrai que le stade Telus et les nouveaux liens vers le chemin Sainte-Foy ont beaucoup amélioré «l’expérience utilisateur» du côté nord. Malheureusement, la superbe vue sur les Laurentides, au bout de l’axe central, est bloquée par le panneau indicateur et des publicités montées sur des 2×4. Ça donne une impression de broche-à-foin. Quand on a un paysage de cette qualité, on doit le mettre en valeur. Je verrais bien un belvédère et une place publique en lieu et place du stationnement qu’on voit à droite sur la première photo.
« Un axe central fréquenté uniquement par des écureuils, et une périphérie livrée aux boisés et aux stationnements… »
L’axe central et les boisés sont de très beaux endroits pour aller courir sans risquer de se faire tuer par des automobilistes enragés. On y retrouve donc beaucoup plus de coureurs que d’écureuils
Bon point pour le jogging, mais encore? J’ai fréquenté l’UL au milieu des années 90 et j’avais envie de quitter les lieux le plus vite possible après les cours. Manque de convivialité total.
J’ai constaté qu’il y a des progrès avec le réaménagement de l’avenue des Sciences humaines, mais ça ne règle pas le problème de l’axe central, qui est à mes yeux le plus grand ratage urbanistique de tout le Québec.
Quant aux boisés, ils n’ont plus leur place au cœur de la ville. L’université devra en céder quelques-uns pour renflouer ses coffres parce que les fonds publics n’iront pas en augmentant dans les prochaines années. La construction de logements privés du côté de Myrand permettrait de financer la construction de nouvelles résidences en face du pavillon Desjardins. Et la plantation d’arbres dans les nombreux espaces gazonnés inutilisés (ex. le long du stade Telus) permettrait de recréer un couvert végétal équivalent.
Abattre des arbres pour en planter d’autres? Mais encore?
J’adore cette vision. Que vous ayez eu envie de quitter le campus au p c, c’est une chose. Par contre croire que c’est le cas pour tout le monde c’est d’un angélisme impressionnant. J’ai fréquenté le campus moi et y ai résidé pendant un an. Mon lieu de résidence n’y est plus ce qui ne m’empêche pas de le fréquenter encore.
Et soit dit en passant les plaines sont pas mal plus au coeur de la ville. Devrait-on en céder une partie pour la construction de logements privés? ;-)
« Il reste encore beaucoup de travail à faire pour que l’UL soit un lieu convivial et bien rattaché au reste de la ville. » Des suggestions?
« J’ai fréquenté l’UL au milieu des années 90 et j’avais envie de quitter les lieux le plus vite possible après les cours. Manque de convivialité total. » Des suggestions?
« … mais ça ne règle pas le problème de l’axe central, qui est à mes yeux le plus grand ratage urbanistique de tout le Québec. » Des suggestions?
– Bien rattaché au reste de la ville
Ma suggestion : vendre les terrains à l’est du pavillon Casault, ouvrir une perspective vers la rue Myrand en concertation avec la Ville de Québec, et utiliser l’argent de la vente pour financer la mission première de l’université (éducation, bourses et construction de résidences étudiantes)
– Axe central :
Commencer par renforcer les deux extrémités. Construire le prochain pavillon bien visible face au boulevard Laurier (ce qui concerne aussi le point ci-haut) et aménager une place / belvédère avec vue sur les Laurentides, en haut du stade, pour les tailgates du Rouge et Or.
– Convivialité
Voir mon commentaire précédent concernant l’avenue des Sciences humaines, et le point ci-haut concernant l’entrée du stade de football. Il y a déjà du progrès par rapport à il y a 20 ans, c’est une somme des petites interventions qui va finir par améliorer le tout.
L’ajout de ces commentaires permet de mieux comprendre le but de ce que vous avez suggérez dans le commentaire précédent. Plus facile à vendre comme idée maintenant.
Ironiquement, le recteur a vu son sallaire augmenté de 40% en quelques années seulement. Difficile de plaider que l’on a pas l’argent pour l’entretien des immeubles et accordé ce genre d’augmentation salariale. Qui peut se vanter d’avoir eu plus de 10% d’augmentation par année depuis la dernière crise économique? ;-)
Tout à fait d’accord là-dessus. Les recteurs d’universités québécoises se prennent pour Bill Gates, mais ils gèrent en petits fonctionnaires paresseux et sans imagination. Pour eux, la seule solution consiste à quémander plus d’argent au gouvernement, en alignant leurs salaires sur ceux de l’entreprise privée.
Si l’UL était une entreprise privée, elle céderait 20 % de son immense réserve foncière pendant que les prix de l’immobilier sont élevés. Paradoxalement, ce geste financerait l’éducation de manière pas mal plus neutre et indépendante que les auditoriums nommés en l’honneur de grandes entreprises.
Le salaire du recteur a été haussé de 100 000$. Montant considérable pour une salaire, certes, mais avec 100 000$ on ne répare pas grand chose.
Par ailleurs l’immensité de la réserve foncière est plus un mythe qu’autre chose. Regardez attentivement le plan du campus; une fois enlevés l’espace occupé par les immeubles et les stationnements (vastes en effet, mais encore nécessaires et qui servent le plus souvent aux agrandissements de pavillons) de même que les terrains de sports, il ne reste qu’un vaste espace «vendable» entre le Casault et la chaufferie qui pourrait être intéressant. Le reste avoisine les résidences et pourrait servir à des ajouts de ce côté ou bien l’espace en face du boulevard Laurier à l’entrée du campus que je vois mal céder au privé. https://www2.ulaval.ca/plan-du-campus/carte-interactive-du-campus.html
Je suis entièrement d’accord avec vos commentaires messieurs.
Je trouve inacceptable d’avoir des cours dans ses salles avec le plafond éventré où l’on peut admirer l’architecture interne d’un bâtiment des année 1960. Je fais du sarcasme mais c’est malheureusement réel. J’ai vraiment un cours dans une salle où il y avait jadis un plafond suspendu et où maintenant nous avons pleine vue sur «l’entre deux étages».
Sans mentionner les multiples salles de bain avec des urinoirs orange ferreux à cause de l’eau tellement ils sont vieux.
Il y bien des efforts dans certains coin, mais bizarrement ça semble se concentrer dans les ailes administratives comme le Desjardins…ou comme vous l’avez dit dans des auditorium ou des pavillons financés par le privé.
Bon commentaire, car ça ramème le « focuss » sur la mission première de l’université. Et ce sont d,abord ce genre de détails qui rendent la fréquentation d’un campus universitaire plus agréable lorsqu’on le fréquente sur une base régulière.
24 septembre 2015 à 14 h 29
Très beau le stade Telus…
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24 septembre 2015 à 18 h 08
Merci de partager cette superbe série de photographies aériennes depuis quelques jours.
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25 septembre 2015 à 10 h 33
Je seconde :)
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25 septembre 2015 à 13 h 16
Je tierce! :)
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25 septembre 2015 à 12 h 17
Oui merci pour ces photos qui montrent les choses telles qu’elles sont. Ça change de la perspective sur le Casault qu’on voit tout le temps dans les documents officiels.
Un axe central fréquenté uniquement par des écureuils, et une périphérie livrée aux boisés et aux stationnements… Il reste encore beaucoup de travail à faire pour que l’UL soit un lieu convivial et bien rattaché au reste de la ville.
Il est vrai que le stade Telus et les nouveaux liens vers le chemin Sainte-Foy ont beaucoup amélioré «l’expérience utilisateur» du côté nord. Malheureusement, la superbe vue sur les Laurentides, au bout de l’axe central, est bloquée par le panneau indicateur et des publicités montées sur des 2×4. Ça donne une impression de broche-à-foin. Quand on a un paysage de cette qualité, on doit le mettre en valeur. Je verrais bien un belvédère et une place publique en lieu et place du stationnement qu’on voit à droite sur la première photo.
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27 septembre 2015 à 09 h 06
« Un axe central fréquenté uniquement par des écureuils, et une périphérie livrée aux boisés et aux stationnements… »
L’axe central et les boisés sont de très beaux endroits pour aller courir sans risquer de se faire tuer par des automobilistes enragés. On y retrouve donc beaucoup plus de coureurs que d’écureuils
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27 septembre 2015 à 16 h 45
En effet le « fréquenté uniquement par des écureuils » est digne de nos grands démagogues qui sévissent à la radio. ;-)
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27 septembre 2015 à 19 h 34
Bon point pour le jogging, mais encore? J’ai fréquenté l’UL au milieu des années 90 et j’avais envie de quitter les lieux le plus vite possible après les cours. Manque de convivialité total.
J’ai constaté qu’il y a des progrès avec le réaménagement de l’avenue des Sciences humaines, mais ça ne règle pas le problème de l’axe central, qui est à mes yeux le plus grand ratage urbanistique de tout le Québec.
Quant aux boisés, ils n’ont plus leur place au cœur de la ville. L’université devra en céder quelques-uns pour renflouer ses coffres parce que les fonds publics n’iront pas en augmentant dans les prochaines années. La construction de logements privés du côté de Myrand permettrait de financer la construction de nouvelles résidences en face du pavillon Desjardins. Et la plantation d’arbres dans les nombreux espaces gazonnés inutilisés (ex. le long du stade Telus) permettrait de recréer un couvert végétal équivalent.
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27 septembre 2015 à 21 h 44
Abattre des arbres pour en planter d’autres? Mais encore?
J’adore cette vision. Que vous ayez eu envie de quitter le campus au p c, c’est une chose. Par contre croire que c’est le cas pour tout le monde c’est d’un angélisme impressionnant. J’ai fréquenté le campus moi et y ai résidé pendant un an. Mon lieu de résidence n’y est plus ce qui ne m’empêche pas de le fréquenter encore.
Et soit dit en passant les plaines sont pas mal plus au coeur de la ville. Devrait-on en céder une partie pour la construction de logements privés? ;-)
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28 septembre 2015 à 14 h 40
« Il reste encore beaucoup de travail à faire pour que l’UL soit un lieu convivial et bien rattaché au reste de la ville. » Des suggestions?
« J’ai fréquenté l’UL au milieu des années 90 et j’avais envie de quitter les lieux le plus vite possible après les cours. Manque de convivialité total. » Des suggestions?
« … mais ça ne règle pas le problème de l’axe central, qui est à mes yeux le plus grand ratage urbanistique de tout le Québec. » Des suggestions?
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28 septembre 2015 à 15 h 25
– Bien rattaché au reste de la ville
Ma suggestion : vendre les terrains à l’est du pavillon Casault, ouvrir une perspective vers la rue Myrand en concertation avec la Ville de Québec, et utiliser l’argent de la vente pour financer la mission première de l’université (éducation, bourses et construction de résidences étudiantes)
– Axe central :
Commencer par renforcer les deux extrémités. Construire le prochain pavillon bien visible face au boulevard Laurier (ce qui concerne aussi le point ci-haut) et aménager une place / belvédère avec vue sur les Laurentides, en haut du stade, pour les tailgates du Rouge et Or.
– Convivialité
Voir mon commentaire précédent concernant l’avenue des Sciences humaines, et le point ci-haut concernant l’entrée du stade de football. Il y a déjà du progrès par rapport à il y a 20 ans, c’est une somme des petites interventions qui va finir par améliorer le tout.
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29 septembre 2015 à 08 h 04
@ paradiso
L’ajout de ces commentaires permet de mieux comprendre le but de ce que vous avez suggérez dans le commentaire précédent. Plus facile à vendre comme idée maintenant.
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25 septembre 2015 à 19 h 20
Ce qui est bien c’est qu’avec le recul c’est moins évident que certains pavillons tombent en lambeaux… ;)
Belles photos!
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28 septembre 2015 à 08 h 15
« certains pavillons tombent en lambeaux »
Ironiquement, le recteur a vu son sallaire augmenté de 40% en quelques années seulement. Difficile de plaider que l’on a pas l’argent pour l’entretien des immeubles et accordé ce genre d’augmentation salariale. Qui peut se vanter d’avoir eu plus de 10% d’augmentation par année depuis la dernière crise économique? ;-)
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28 septembre 2015 à 15 h 56
Tout à fait d’accord là-dessus. Les recteurs d’universités québécoises se prennent pour Bill Gates, mais ils gèrent en petits fonctionnaires paresseux et sans imagination. Pour eux, la seule solution consiste à quémander plus d’argent au gouvernement, en alignant leurs salaires sur ceux de l’entreprise privée.
Si l’UL était une entreprise privée, elle céderait 20 % de son immense réserve foncière pendant que les prix de l’immobilier sont élevés. Paradoxalement, ce geste financerait l’éducation de manière pas mal plus neutre et indépendante que les auditoriums nommés en l’honneur de grandes entreprises.
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6 octobre 2015 à 11 h 08
Le salaire du recteur a été haussé de 100 000$. Montant considérable pour une salaire, certes, mais avec 100 000$ on ne répare pas grand chose.
Par ailleurs l’immensité de la réserve foncière est plus un mythe qu’autre chose. Regardez attentivement le plan du campus; une fois enlevés l’espace occupé par les immeubles et les stationnements (vastes en effet, mais encore nécessaires et qui servent le plus souvent aux agrandissements de pavillons) de même que les terrains de sports, il ne reste qu’un vaste espace «vendable» entre le Casault et la chaufferie qui pourrait être intéressant. Le reste avoisine les résidences et pourrait servir à des ajouts de ce côté ou bien l’espace en face du boulevard Laurier à l’entrée du campus que je vois mal céder au privé.
https://www2.ulaval.ca/plan-du-campus/carte-interactive-du-campus.html
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29 septembre 2015 à 06 h 59
Je suis entièrement d’accord avec vos commentaires messieurs.
Je trouve inacceptable d’avoir des cours dans ses salles avec le plafond éventré où l’on peut admirer l’architecture interne d’un bâtiment des année 1960. Je fais du sarcasme mais c’est malheureusement réel. J’ai vraiment un cours dans une salle où il y avait jadis un plafond suspendu et où maintenant nous avons pleine vue sur «l’entre deux étages».
Sans mentionner les multiples salles de bain avec des urinoirs orange ferreux à cause de l’eau tellement ils sont vieux.
Il y bien des efforts dans certains coin, mais bizarrement ça semble se concentrer dans les ailes administratives comme le Desjardins…ou comme vous l’avez dit dans des auditorium ou des pavillons financés par le privé.
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29 septembre 2015 à 08 h 01
Bon commentaire, car ça ramème le « focuss » sur la mission première de l’université. Et ce sont d,abord ce genre de détails qui rendent la fréquentation d’un campus universitaire plus agréable lorsqu’on le fréquente sur une base régulière.
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