François Bourque
Le Soleil
(Québec)La ville de Québec détonne dans le paysage nord-américain en exigeant que les piétons attendent leur signal réservé pour traverser aux feux de circulation.
La pratique générale est plutôt de permettre aux piétons de traverser au feu vert en même temps que les voitures.
L’attente est ainsi moins longue, et la fluidité de la circulation y gagne aussi. Les voitures ne sont pas immobilisées dans les quatre directions pendant les 30 secondes que durent en moyenne les cycles exclusifs pour piétons. (…) Il en résulte que les feux de circulation sont 33 % plus longs à Québec qu’à Montréal. C’est 120 secondes en moyenne pour un cycle complet à Québec et 90 secondes à Montréal.
26 mars 2016 à 10 h 05
À Québec, les cycles de feux exclusifs aux piétons pourraient être plus dangereux disent-ils… Et ça fait tellement longtemps que je le pense!
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26 mars 2016 à 18 h 47
Je suis d’accord avec François Bourque. Ces phases de traverse-piétons exclusives sont une vraie plaie. On devrait réduire considérablement leur présence.
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26 mars 2016 à 19 h 20
Le problème à Québec c’est le manque de civisme des automoblistes et des piétons. Si on veut éviter d’augmenter les coût du système de santé, ca demande un encadrement digne du Centre de la Petite Enfance. ;-)
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26 mars 2016 à 21 h 39
.. Sans oublier les Cyclistes qui selon moi sont de vrais fous furieux à Québec !!
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27 mars 2016 à 06 h 01
Je vous alisse deviner qui entre les automobilistes et les cyclistes mettent de loin le plus souvent ma vie en jeu aux intersections lorsque je suis piétons.
Heureusement que les automobilistes ne sont pas fous furieux car je serais mort. Tout ça en présumant que les cyclistes ne conduisent jamais une voiture. ;-)
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26 mars 2016 à 23 h 12
Je sens qu’on va encore nous faire le coup de « la culture particulière de Québec ». Comme pour les pistes cyclables, les food-trucks, l’absence de bus pour l’aéroport, les cinémas en banlieue, etc.
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26 mars 2016 à 23 h 24
En fait la mesure pertinente pour comparer les deux systèmes (2-phases de Montréal et 3-phases de Québec) est le temps moyen d’attente pour traverser.
À supposer que le piéton arrive « au hasard » durant le cycle du feu — ce qui est raisonnable — et qu’il peut commencer à traverser tant qu’il reste, disons, 10 secondes de temps disponible sur les habituelles 20 secondes, les calculs montrent que le temps moyen d’attente est de 17 secondes à Montréal et… 50 secondes à Québec !
Un facteur x 3…
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27 mars 2016 à 14 h 35
C’est un problème mais en même temps non. Malheureusement à Québec chacun se fou de son prochain que ce soit sur la route ou ailleurs. Vendredi j’ai encore eu la preuve que le citoyen de Québec moyen est plus souvent qu’autrement un vrai con chez qui le respect ne semble pas avoir été enseigné.
Le Ville de Québec connait très bien ça population et on le remarque sur nos routes. Sur Pierre-Bertrand ils ont dû masquer des feux à certaines intersections comme l’intersection Bouvier, car les gens tournaient, voyaient le feu rouge dans l’autre direction et freinait brusquement, ce qui causait des accidents. Dans aucune autre ville sur le continent je n’ai vu ce genre d’abération, pourtant à Québec oui.
Nous vivons dans une ville particulièrement bizarre à comparer aux autres villes de la province.
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29 mars 2016 à 18 h 11
En effet, les feux pour piétons sont un cauchemar à Québec.
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29 mars 2016 à 20 h 33
Pourquoi nos autorités ne se penchent pas sur une possibilité qu’aux intersections majeurs où il y a un grand nombre de piétons, des viaducs piétonniers soient construits, ce qui permettrait une bien meilleure fluidité. Je ne parle pas de secteur résidentiel bien sur, mais par exemple, en façade de Laurier Québec et du CHUL, entre les trois centres commerciaux du même coin, peut-être même à proximité du centre Vidéotron.. Car si aucune modification n’est effectué au système de feu de circulation, il faut penser à un autre solution..
Je sais, on ne parle pas d’un même climat, mais je garde un excellent souvenir de la strip à Vegas :)
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30 mars 2016 à 06 h 25
Facile:
1- Le cout.
2- Les tunnels sont des lieux qui occasionnent de la criminalités.
Si le piéton ne se sent pas en sécurité il prendra un autre chemin.
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30 mars 2016 à 13 h 42
Je ne parle pas de tunnel, mais de viaduc
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30 mars 2016 à 23 h 39
Plutôt que de faire des tunnels ou viaducs, pourquoi ne pas simplement faire respecter les traverses de piétons où les automobilistes DOIVENT s’arrêter pour laisser traverser les piétons. Il suffirait d’un peu de surveillance policière … et de beaucoup d’éducation !
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31 mars 2016 à 10 h 40
Pour avoir passé 10 jours à monter et descendre des marches à Hong Kong, qui est parcourue de viaducs pour piétons, je ne recommande pas du tout ce système. On est déconnecté de la rue et si j’avais eu des difficultés à marcher, je n’aurais pas pu faire ces trajets avec des escaliers (la population ne rajeunit pas à Québec! et les familles ont des poussettes et de jeunes enfants). D’un autre côté, j’ai habité tout l’automne à Vancouver, qui est d’une taille comparable à Québec ou même plus grande, et nous pouvons traverser à chaque cycle de feu en même temps que les voitures (en parallèle). Tout se fait dans la courtoisie et la circulation est fluide. Plus de gens prennent le transport en commun et marchent sur les trottoirs. Au final les automobilistes ont plus de place! Tout le monde gagne. On peut s’inspirer de ce modèle plus humain.
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31 mars 2016 à 11 h 21
« Au final les automobilistes ont plus de place! Tout le monde gagne. On peut s’inspirer de ce modèle plus humain. »
À Québec l’égocentrisme est roi et maître. C’est triste car si on fait preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit, on fait une analyse plus complète au lieu de se baser sur des préjugés. Ce type de comportements se trouvent à exclure des solutions gagnant-gagnant et on demeure avec des relations conflictuelles entres les usagers de différents modes de transport.
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31 mars 2016 à 12 h 31
Comment pouvons-nous espérer que le comportement des usagers de la route puisse, un jour, s’améliorer? Le civisme ne fait pas nécessairement partie de notre «culture.» Pas besoin de circuler bien longtemps pour s’en rendre compte. En ce qui concerne le virage à droite sur feu rouge, en vigueur depuis le 13 avril 2003, encore aujourd’hui bien des conducteurs ne connaissent pas, ou l’ignorent simplement, cette permission.
En février 2010, je faisais parvenir au président et chef de la direction de la SAAQ, M. John Harbour, une lettre lui suggérant d’inclure un rappel des règles qui s’appliquent si l’on désire effectuer un virage à droite à un feu rouge. Mme Julie Boutet, ministre des Transports de l’époque, avait reçu une copie de cette lettre. He bien, savez-vous quoi ? Pour ni l’un ni l’autre, cette initiative ne relevait de leur compétence, ils se renvoyaient la balle; de la gouvernance à son meilleur…
J’ai même vu un virage à gauche, à un feu rouge, intersection d’Henri-Bourassa / 18e Rue, dans les règles de l’art : arrêt complet, vérification des deux côtés et, allez hop, cascade. Avec de tels comportements, à quoi faut-il s’attendre?
Et que dire de l’incompréhension des uns et des autres. Pour les piétons, ce sont les automobilistes et les cyclistes qui ont tous les torts, ou presque. Pour les cyclistes, piétons et autos sont des irresponsables et, pour certains automobilistes, ont devrait pratiquement interdire aux cyclistes et piétons de circuler.
Dans le Guide de la route, à la page 206 du chapitre 4, Les règles de la circulation, le virage à droite y est très bien expliqué; et puisque ces règles tiennent sur une seule page (5×8 pouces), ça ne serait pas compliqué de faire un rappel aux automobilistes.
Malgré mon pessimisme, un jour peut-être, le respect des uns et des autres fera partie de notre «culture».
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31 mars 2016 à 13 h 53
Le plus ironique c’est qu’il suffit de nous parachuter à Vancouver, qu’on le souhaite ou pas on va se conformer et faire preuve de civisme rapidement.
Pour l’avoir vécu à Ottawa, en moins d’une journée l’on reçoit un rappel convaincant de la part d’un policier.
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