Source : Annie Morin, Le Soleil, le 12 avril 2016
(Québec) Les sentiers avant les structures. Le nouveau ministre responsable de la Capitale-Nationale, François Blais, met toute son énergie pour ouvrir «le plus rapidement possible» les terrains de l’ancien Jardin zoologique de Québec au public – ou à tout le moins une partie de ceux-ci – avant de décider de la propriété et de la gestion de l’ensemble des 35 hectares désaffectés.
Son attaché de presse, Simon Laboissonnière, ne soumet pas d’échéancier, il n’ose pas dire que les citoyens se baladeront sur les lieux cet été, mais il admet qu’«il y a des enjeux en lien avec les différentes saisons». La sécurité des citoyens est aussi à l’agenda ministériel. «Il n’y aura pas de passe-droit», assure M. Laboissonnière.
Des discussions sont entamées avec la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) et la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), propriétaires des terrains, pour déterminer comment donner accès aux espaces verts qui ceinturent le zoo.
Le ministre Blais a publicisé il y a une dizaine de jours l’intention du gouvernement du Québec de constituer un «grand parc naturel» avec les terrains abandonnés il y a 10 ans dans sa circonscription, Charlesbourg.