Gilbert Leduc
Le Soleil
(Québec) Maintenant que Lebourgneuf regorge de commerces et d’espaces de bureaux et que 30 000 personnes y résident, le moment est venu de penser à ces derniers et d’intégrer les services à la population.
«Si nous voulons conserver les habitants du quartier – et en attirer d’autres -, Lebourgneuf ne peut simplement être un pôle d’affaires ou un passage commercial», affirme Daniel Giguère, vice-président et membre fondateur d’Axe Lebourgneuf, un regroupement de gens d’affaires du quartier du même nom.
(…)
Le nombre de résidents a augmenté de plus de 3 % par année dans Lebourgneuf depuis 2001 alors qu’il a crû de moins de 1 % ailleurs à Québec.
Les revenus des résidents du secteur sont 15 % plus élevés que la moyenne de la ville.
Entre 2007 et septembre 2014, il s’est réalisé 13 projets d’ouverture de rues représentant près de 5000 nouvelles unités d’habitation et des investissements totaux de plus de 800 millions $.
Le nombre de travailleurs augmente de près de 5 % par année dans Lebourgneuf depuis 2001 alors qu’il croît de moins de 2 % ailleurs dans la ville.
La moitié des nouveaux espaces de bureaux qui se sont ajoutés à Québec depuis 2006 ont été construits dans Lebourgneuf.
Le nombre d’établissements d’affaires dans Lebourgneuf a augmenté de 12 % entre 2010 et 2013, soit 140 établissements de plus en trois ans
14 avril 2016 à 15 h 12
Pour ce faire, faudrait commencer par éliminer l’étendue de stationnements aux alentours…
Mouhhahahahahhaha! :)
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14 avril 2016 à 15 h 31
Lebourgneuf est un gigantesque stationnement.
Le jour, des autos sont stationnées à côté des commerces et des bureaux.
Le soir, le monde se stationnent dans leur maison et écoutent la télé en engraissant.
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14 avril 2016 à 17 h 18
Vous n’avez pas peur des clichés, vous !
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14 avril 2016 à 19 h 26
Faudrait peut-être gonfler à 100 dollars l’heure le prix d’un espace de stationnement pour dégonfler les tours de taille…
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15 avril 2016 à 17 h 31
Disons qu’on est très loin du quartier des Bois-Franc et de East Angus à Montréal…
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15 avril 2016 à 21 h 11
Bois-Franc n’est pas vargeux.. Il est vrai que la densité est celle d’une ville et qu’il y a eu des efforts d’unité architecturale. Mais ce quartier est mal desservi par les transport en commun et compte très peu de commerces de proximité.
Je vous invite à lire ce comparatif des quartiers de banlieue soi-disant «réinventés» : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/3/banlieue-futur-montreal-urbanisme/index3.html
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19 avril 2016 à 10 h 06
Effectivement! Côté commercial, le quartier des Bois Francs a fait la même erreur que le Campanile… soit un secteur commercial isole au centre du quartier. Donc difficilement accessible par l’extérieur du quartier, voir même pour la majeure partie du quartier… Un axe commercial (avec mixité résidentielle) connecté au reste de la ville aurait grandement aidé à l’accessibilité des commerces. En plus de facilité une meilleure dessert en TC. Mais bon, faut croire que les banlieusards n’acceptent pas la circulation à l’intérieur de leur quartier. Mais cela ne les empêches pas d’imposer leurs déplacements transitoires aux quartiers centraux….
Pour le reste, le quartier reste un bel exemple de densification adaptée, d’architecture intégrée, d’aménagement des lieux publics, d’insertion de place publiques et parcs accessibles à tous et de gestion des eaux pluviales.
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15 avril 2016 à 22 h 42
Lebourgneuf, développement digne des années 80
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