Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La dépendance à l’essence augmente

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 novembre 2007 6 commentaires

Ce conducteur de Hummer a déboursé $160.00 pour faire le plein d' essence. Photo Ivanoh Demers, La Presse.

Ironiquement, en page d’accueil de l’article: une « superbe » publicité d’un encombrant VUS….

Source: Mathieu Perreault, La Presse, 18 octobre 2007.

À la fin des années 70, les automobilistes nord-américains ont répondu au choc pétrolier en conduisant plus lentement et en achetant des voitures plus petites.

Ces dernières années, on a beaucoup parlé de la chute des ventes de véhicules utilitaires sport (VUS). Mais une grande différence existe entre les deux époques: les ventes d’essence ne diminuent plus même si son prix augmente. (…)

En 2006, alors que l’essence coûtait 6% de plus qu’en 2005, la consommation nationale n’a pas bougé, à 41 milliards de litres, selon le ministère fédéral des Ressources naturelles. «On aurait pu penser que la demande aurait baissé», note le Ministère dans un rapport.

La raison de cette apathie, selon M. Hughes, est l’étalement urbain. «Les gens habitent de plus en plus loin de leur travail, avance-t-il en entrevue téléphonique. Ils n’ont pas le choix de conduire, et ne peuvent pas vraiment se passer d’une voiture confortable parce qu’ils y passent une portion importante de la journée. À la fin des années 70, il y avait beaucoup plus de gras où couper. Il y avait probablement des déplacements superflus. Il faut aussi noter qu’il y a davantage de familles où les deux conjoints travaillent. Quand on ne travaille pas, il est plus facile de rationaliser ses déplacements.» (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Coûts d’utilisation d’une voiture: chiffres et comparaisons….

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie.


6 commentaires

  1. Carol

    13 novembre 2007 à 09 h 44

    « Ils n’ont pas le choix de conduire, et ne peuvent pas vraiment se passer d’une voiture confortable parce qu’ils y passent une portion importante de la journée »

    Question de choix ! mais en même temps, tant que les centre-villes seront ce qu’ils sont (un amas de beaucoup de choses tassé, déconnecté souvent de la nature) les gens continuerons a vouloir rester en banlieue.

    Si on redéveloppait selon le principe du nouvel-urbanisme et d’un intégration avec l’environnement, incluant la réduction de source nuisible( bruit, pollution…)
    cela pourrait inciter des gens à revenir plus dans les quartiers centraux.

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  2. Erick

    13 novembre 2007 à 12 h 14

    Le gros problème avec le prix de l’essence, c’est pas les quelques litres que vous mettez dans votre auto, c’est un « détail insignifiant ». Le vrai problème c’est que chaque augmentation de l’essence se traduit par une augmentation de votre épicerie car tout item que vous achetez a été transporté par un camion, qui lui, dépense beaucoup de gas.

    D’un coté, l’augmentation du prix de l’essence a aussi ses avantages. Exemple dont je me sers souvent: si les patates de l’Idaho ne sont plus compétitive avec celles de l’Ile d’Orleans à cause des frais de transports, peut-être acheterons nous plus de patates d’ici et encouragerons nous les producteurs d’ici et ferrons vivre l’économie dici!

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  3. Louis

    13 novembre 2007 à 17 h 50

    Le prix du pétrole n’influence pas que le prix de l’essence ou de tout autre carburant. Le problème est que le pétrole est la base de beaucoup (mais alors vraiment beaucoup) de produits de consomation. Plastiques, polymères de toutes sortes.

    Ça passe du bouton de culotte, le saranwrap, les semelles de bottines, regardez autour de vous et éliminez tout ce qui est fait a base de pétrole, il y a de fortes chances pour que vous vous retrouviez le cul par terre, nu pieds ou même tout nu.

    Ça va donc beaucoup plus loin que de faire avancer un véhicule. L’enjeu est de taille…

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  4. Carol

    13 novembre 2007 à 21 h 13

    « L’enjeu est de taille… »

    D’où l’importance de trouver des alternatives…

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  5. Manu

    14 novembre 2007 à 02 h 29

    Des alternatives, il y en a, et il y a beaucoup de recherche en ce sens. ‘Mais j’ai bien l’impression qu’elles ne s’imposeront qu’à la dernière minute, c’est-à-dire lorsque beaucoup de gens seront convaincus de ne plus avoir le choix. Et on n’est malheureusement pas rendu là…

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  6. Carol

    14 novembre 2007 à 10 h 33

    « Des alternatives, il y en a, et il y a beaucoup de recherche en ce sens. ‘Mais j’ai bien l’impression qu’elles ne s’imposeront qu’à la dernière minute, c’est-à-dire lorsque beaucoup de gens seront convaincus de ne plus avoir le choix. Et on n’est malheureusement pas rendu là… »

    Ça peut arriver plus vite que l’on pense… et pourquoi attendre toujours d’être acculé au pied du mur avant d’Agir ???

    Après on dit des êtres humains qui sont l’espèce animale le plus intelligent et évolué… !!! Pfff ! foutaise !!!

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