Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Nouveau projet: Les condominiums Sous les Bois

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2016 7 commentaires

Sous les bois Sous les bois Sous les bois Sous les bois Sous les bois Sous les  bois

Au début du 19e siècle, la région de Québec connaît un essor économique sans précédent grâce à ses chantiers navals et au commerce du bois avec l’Angleterre. Plusieurs riches commerçants, appelés les « barons du bois », établissent leur chantier dans les anses de Sillery et se font construire d’opulentes villas sur de grands domaines aménagés en haut de la falaise. C’est le cas des frères d’origine irlandaise George et Henry Pemberton qui possèdent un chantier à la Pointe-à-Puiseaux. Ils achètent un terrain vierge à proximité en 1833 pour y ériger une résidence secondaire qui ne verra finalement le jour que vers 1843. En 1848, en raison du déclin du commerce du bois, les Pemberton se départissent du domaine au profit du notaire Errol Boyd Lindsay qui nomme le lieu Sous-les-Bois en raison des grands arbres qui entourent la villa.

En 1869, Lindsay met en vente son domaine. C’est l’abbé Joseph-Honoré Routhier qui l’acquiert, grâce à un généreux donateur anonyme, pour en faire don le jour même aux religieuses de Jésus-Marie, déjà installées à Lauzon, en contrepartie de l’édification d’un collège pour l’instruction des jeunes filles. C’est la première de plusieurs communautés religieuses à venir s’établir sur les hauteurs de Sillery. Les religieuses y fondent un pensionnat pour jeunes filles et entreprennent la construction d’un vaste couvent dessiné par l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy. Depuis près de 150 ans, le Collège de Jésus-Marie dispense un enseignement privé sur ce grand domaine. Malgré l’incendie qui rase le vieux couvent en 1983, le collège survit et profite depuis, d’installations plus modernes.

La petite villa Sous-les-Bois est encore présente sur le site. Durant le dernier siècle, elle a servi de résidence à l’aumônier, d’école des sciences ménagères, puis de noviciat pour la communauté. La villa est agrandie et rénovée de façon importante en 1952 et est aujourd’hui enclavée dans un bâtiment plus imposant. Elle est toujours reconnaissable grâce à sa toiture en pente, ses trois lucarnes et sa galerie orientées vers le fleuve, comme à l’origine.

Un billet (2013) précédent quant à ce projet

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo.


7 commentaires

  1. J.

    27 octobre 2016 à 15 h 31

    Sur le compte twitter d’Isabelle Porter:
    Le projet du Phare approuvé par la Commission d’urbanisme selon M. Dallaire. Tjrs 65 étages. #villequebec

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  2. Jean François Côté

    27 octobre 2016 à 15 h 36

    Juste curieux de savoir le prix payé pour ce terrain.

    Très beau projet !

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    • André

      27 octobre 2016 à 20 h 15

      Au 1 juillet 2014 le terrain est évalué à 6.3 millions $

      L’achat date de février 2012 avec une taxe de mutation
      sur 5.9 millions $

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    • Alexandre

      22 janvier 2017 à 14 h 15

      Immeubles de 7 étages avec toit plat, garage intérieur et murs vitrés complets dans un quartier patrimonial de maisons ouvrières … Vraiment un « beau projet », plus précisément une intégration architecturale hors pair!

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  3. jp

    29 octobre 2016 à 09 h 48

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    • André

      29 octobre 2016 à 11 h 29

      La taxes de mutation est toujours calculée sur le prix sans taxe.

      La transaction aurait été réalisé le 29 juin 2012 et la facture de mutation émise en février 2013.

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      • Alexandre

        22 janvier 2017 à 14 h 10

        Le promoteur achète un terrain avant même que ça soit légal de construire sur le terrain. Il réussit à construire un immeuble de 7 étages dans un quartier qui avait une hauteur maximum de 2 étages. Il savait ce qu’il achetait avec un peu de lobbyisme.

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