Radio-Canada
Québec
Le promoteur immobilier Louis Lessard intente une poursuite de 12 millions de dollars contre la Ville de Québec.
L’homme d’affaires accuse la Ville de lui avoir fait perdre du temps et de l’argent depuis sept ans en l’empêchant de développer le terrain de l’église Saint-Coeur-de-Marie, sur la Grande Allée.
Louis Lessard affirme par ailleurs que la municipalité a exigé qu’il s’associe aux firmes Pomerleau et ABCP pour la construction et les plans de son projet, en lui faisant comprendre qu’il n’obtiendrait pas un changement de zonage s’il refusait.
Les 9 travaux de l’Église Saint-Coeur-de-Marie
* Le dossier étant maintenant judiciarisé, on s’en reparle dans 10 ans … sauf si le promoteur croit qu’un changement au pouvoir du Conseil de ville aura lieu en automne …
Mise à jour: La réponse de la mairie
29 mai 2017 à 15 h 41
Drôle de coïncidence effectivement…
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29 mai 2017 à 16 h 24
A-t-il entretenu l’église depuis qu’il en est le propriétaire, ou l’a-t-il plutôt laissée se détériorer ? Le juge va sûrement vouloir le savoir …
S’il n’en tenait qu’à moi, les Lessard, Leboeuf et Robitaille de ce monde ne pourraient plus jamais brasser des affaires à Québec. Il y a des limites à prendre la population en otage.
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29 mai 2017 à 16 h 52
Quelle est votre proposition pour ce dossier ? Merci. En passant, quant à l’entretien, votre question a été directement redirigée à M. Lessard. En attente de la réponse.
Que voici: « Le juge va apprécier l’effort de la ville quant à la conservation du bâtiment… »
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29 mai 2017 à 20 h 52
C’est une blague, ou vous lui avez vraiment redirigé ma question ?
J’avais manqué ça tout à l’heure. Peut-être que l’heure est venue pour moi d’aller perdre mon temps ailleurs…
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29 mai 2017 à 21 h 10
« Peut-être que l’heure est venue pour moi d’aller perdre mon temps ailleurs… »
Bienvenue dans le club! Il semblerait que je ne sois pas le seul à ne pas apprécier certaines façon de faire de l’équipe de rédaction de QU. Parfois sur le plan éthique ça ne vol pas haut…
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30 mai 2017 à 22 h 34
@Insider: Je serais curieux de savoir en quoi la transmission d’une question fort pertinente quant à l’entretien de cette église, qui du haut des airs a fière allure, vous pose un problème d’éthique. En passant peut importe votre réponse, partez de la prémisse que l’éthique n’est pas fixe dans le temps et est conditionnée par certains contextes du moment ou de l’époque et même de vos valeurs.
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29 mai 2017 à 17 h 51
« Dans sa Vision 2027, la municipalité a également annoncé le lancement d’un concours d’idées en architecture pour la reconversion de l’église Saint-Cœur-de-Marie » (source : Journal de Québec).
Cette église est à la fois originale et historique. Elle est située sur une des rues les plus prestigieuses de Québec, à quelques minutes de marche à peine des murs de fortification. Il y a sûrement moyen de lui trouver une nouvelle vocation qui rentabiliserait les quelque 8 millions qui sont nécessaires pour la mettre à niveau. D’autres ont déjà relevé ce genre de défi par le passé …
Une publication à consulter : Nos églises. Un patrimoine à convertir. (Conseil du patrimoine religieux du Québec)
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29 mai 2017 à 18 h 11
Au moment des présentes, ni le gouvernement du Québec ainsi que la Ville de Québec ont annoncé vouloir y mettre quelque somme que ce soit. C’est connu. Alors l’option de fonds publics étant écartée, quelle serait votre proposition ? Merci
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29 mai 2017 à 20 h 44
Pensez-vous sérieusement que la ville et le gouvernement vont la laisser s’écrouler ? Le tollé d’indignation que ça provoquerait… Plusieurs ont été scandalisés il n’y a pas si longtemps pour une banale histoire de crucifix. À minuit moins une, s’il faut se rendre jusque-là, ils vont trouver l’argent. Ni Labeaume ni Couillard ne voudront porter l’odieux de n’avoir rien fait pendant qu’il était encore temps.
Je vous rappelle que « La Ville de Québec a par ailleurs confirmé la bonification de 10 millions $, sur 10 ans, des programmes d’aide financière à la restauration et à la rénovation patrimoniale. Un investissement de 15 millions $, sur 10 ans, est également prévu pour la mise en valeur de huit églises de valeur patrimoniale exceptionnelle. ».
Ma proposition, puisque ça fait deux fois que vous me la demandez, est la suivante : Que la ville se donne encore un peu de temps pour trouver un promoteur qui saura rencontrer ses nouvelles exigences. Un concours d’idées vient tout juste d’être lancé. Si c’est non concluant, alors qu’elle gratte ses fonds de tiroir et fasse appel au ministère des crucifix.
Du « lousse », il en reste toujours quand on gère sagement l’argent des contribuables. Dix millions de dollars avaient été budgétisés pour l’aménagement de la place Jean-Béliveau. Semblerait que ça va coûter environ 3 millions de moins. On fait quoi avec ? On y ajoute une allée centrale monumentale ou on met cet argent pour préserver une église « de valeur patrimoniale exceptionnelle » ? Le provincial nage pour sa part dans des surplus budgétaires. On en profite pour donner plus d’argent aux médecins et leur demande ensuite de verser la dîme ?
Pour terminer, quelle est votre proposition à vous, monsieur Gobeil, par rapport à l’église ? Il serait intéressant de la connaître… Ce n’est pas moi après tout qui est membre du CA d’un certain organisme à Québec qui s’intéresse au patrimoine ;-)
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30 mai 2017 à 10 h 54
La ville de Québec est dans une position très bizarre dans ce dossier.
D’un côté elle estime, de par son rôle d’évaluation, que la valeur du bâtiment est estimée à 1 $. Ce qui revient à dire que son bâtiment n’as pas de valeur marchande. Donc impossible de le rentabiliser tel qu’il est actuellement. Il faut donc soit le modifier ou le démolir pour en changer l’utilisation et ainsi rentabiliser l’investissement. Le plus simple est de démolir et de reconstruire un bâtiment au goût du jour.
De l’autre côté de la clôture, il y a une partie de la population qui tient absolument à conserver ce bâtiment dit « patrimonial ». Dans cette optique, on demande aux gouvernements de le réparer et de l’entretenir à perpétuité. Ce qui engendre des coûts faramineux, en plus de ne pas générer de taxes foncières. Le résultat final dans cette optique, fini toujours par rattraper, en fin de course, les payeurs de taxes.
La grande question dans toute cette affaire est : Jusqu’où les payeurs de taxes sont prêts à payer pour conserver en tout ou en partie ce bâtiment ?
Tout est une affaire de coût et de goût. Un sondage ou un référendum pour trancher la question ?
Personnellement je crois que ce bâtiment ne cadre pas avec son entourage, comparativement à une localisation dans le Vieux-Québec.
Intégrer une partie du bâtiment actuel dans un style contemporain m’apparaît très difficile. À la limite, peut-être, intégrer une tour symbolique dans un coin d’un nouveau bâtiment… Discutable. Le concours d’architecture nous donnera peut-être une meilleure idée.
Après 20 ans de tergiversations, il va falloir un jour ou l’autre prendre une décision.
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30 mai 2017 à 12 h 21
Évaluation foncière 850 001$ (terrain: 850000 bâtiment: 1$) Taxes: 15000$.
Il n’y a pas de concours d’architecture mais une demande de la Ville que des gens « donnent des idées ». On peut raisonnablement croire qu’après les élections, et si Équipe Labeaume est reportée majoritairement au pouvoir, la Ville va exercer son pouvoir d’acquisition/expropriation. Dans que but ? On verra.
Avec le zonage actuel, et s’il demeure ainsi, seuls les pouvoirs publics peuvent conserver le tout (musée, centre d’interprétation, etc) à coût de millions (une dizaine pour remettre seulement l’édifice en bon état). Puisque le dossier est maintenant judiciarisé et médiatisé, les divers partis politiques vont proposer leurs propres solutions d’ici novembre.
Personnellement, après avoir vu les 9 propositions du propriétaire actuel, j’aurais opté pour l’une d’entre elles. À noter que cet immeuble n’est pas classé « patrimonial » par le Ministère de la Culture et que dans « les églises » considérées par la Ville dans le budget cité plus haut par M. Haineault, cet immeuble n’en fait pas partie.
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30 mai 2017 à 17 h 44
Vous manquez de classe !
Oui, j’admets que je me suis trompé et que cette église n’en fait pas partie. Vos lecteurs tireront leurs propres conclusions. Entre un type comme moi qui commente sans maîtriser à fond un dossier et un type comme vous qui transfère à autrui ce qu’on écrit sur son blog, et ce sans autorisation. Transférez-lui aussi mes adresses de courriel et IP tant qu’à y être…
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30 mai 2017 à 18 h 27
Le promoteur Louis Lessard est un lecteur de Québec Urbain. Il a été rencontré par nous lors de la dernière présentation de son projet et votre question lui a été simplement adressée. Sans vous nommer. Sa réponse vous a été communiquée.
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30 mai 2017 à 22 h 45
Oh! Maintenant si M. Lessard lis ce blogue, alors saura qui a posé la question ;-)
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30 mai 2017 à 12 h 27
La question d’investir des fonds publics pour restaurer l’église mérite d’être discutée, mais je n’ai toujours pas entendu parler d’utilisation une fois l’argent investi: l’église deviendrait une salle d’exposition vide? Il faut bien qu’il y ait une demande pour ce type de produit. Si un projet avait émergé dont la seule contrainte avait été la consolidation du bâtiment existant, le financement aurait sans doute été plus facile à ficeler, mais pas dans un cas comme celui-ci. Les projets privés doivent être considérés sérieusement. Je trouve cela étrange aussi le nombre de promoteurs qui se sont échangés la propriété, mais sans jamais réussir à faire émerger un projet.
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30 mai 2017 à 12 h 42
Il y a eu d’abord un propriétaire américain qui payait ses taxes en retard. Ensuite un promoteur qui a eu des difficultés financières et le dernier en liste poursuit la Ville. Quant aux idées de la Ville pour l’usage de l’endroit, c’est silence radio.
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30 mai 2017 à 18 h 00
En espérant que ce dossier ne s’éternise pas et qu’il amène à une entente hors cours rapide.
Aujourd’hui, et malgré ce que la ville a déjà dit, je pense que la façadisme est la meilleure des solutions. Quitte à ne garder que la tour, et a accorder quelques étages de plus en échange, comme Labeaume l’avait déjà dit à l’époque.
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30 mai 2017 à 18 h 50
Le Ministère de la Culture (que fait-il dans ce dossier alors que l’endroit n’est pas déclaré « patrimonial ») aurait affirmé au promoteur Lessard ne pas vouloir de façadisme, ce qui explique le dernier projet présenté (voir le billet « Les 9 travaux »)
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30 mai 2017 à 20 h 59
Oui je me souviens cette citation, mais je ne comprend pas cette position. En quoi est-il mieux de démolir au complet, plutôt qu’au moins garder la facade? J’imagine que ce n’est pas le but du ministère non plus.
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30 mai 2017 à 23 h 45
« @Insider: Je serais curieux de savoir en quoi la transmission d’une question fort pertinente quant à l’entretien de cette église, qui du haut des airs a fière allure, vous pose un problème d’éthique. »
Si on fait ça quand on a les privilèges pour publier, faire de la modération on devrait montrer de la constance pour appliquer les devoirs qui viennent avec. Par exemple être équitable envers tous les intervenants. Transmettre les questions aux prometteurs et organismes dans tous les dossiers et non pas seulement quand ça fait notre affaire. Combien de fois ai-je dit à M. Gobeil de poser la question à ceux qui peuvent répondre pour être ignoré? Ça n’a probablement rien avoir avec le fait que l’on préfère médire au lieu d’obtenir l’heure juste?
Un autre exemple de ce qui est limite côté éthique, l’édition de certains commentaires sans en faire la mention. N’est-ce pas magnifique quand ça fait bien paraître celui qui a les privilèges d’éditer tout en ridiculisant les commentaires qui nous font mal paraître.
Je pourrais continuer la liste, mais je considère qu’il est préférable d’aller perdre mon temps ailleurs. Je voulais juste souligner que je peux comprendre ce qu’éprouve M. Haineault. Libre à vous de penser le contraire.
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30 mai 2017 à 23 h 49
« Le Ministère de la Culture (que fait-il dans ce dossier alors que l’endroit n’est pas déclaré « patrimonial ») »
Quelle vision obtuse! J’ai dans mes proches quelqu’un qui est dans le voisinage d’un immeuble classé patrimonial. Croyez-moi les voisins (pas seulement immédiats) ne font pas ce qu’ils veulent, le Ministère de la Culture impose ses règles contrairement à ce que votre belle naïveté vous laisse croire.
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