Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Scènes Urbaines: Étalement urbain ???

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 décembre 2007 29 commentaires

etal-urb.jpg

Quand je me suis, promené au parc desÉcarts à St-Romuald, j’ai eu ce point de vue hallucinant de la ville de Québec. On a l’exemple frappant de l’étalement urbain de façon visuelle…

En tout cas, ça porte à refaire nos devoirs…

Voir aussi : Étalement urbain, Photographies citadines.


29 commentaires

  1. Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

    31 décembre 2007 à 13 h 12

    Wow! Voici un point de vue visuelle tout à fait nouveau!

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  2. Pierre-E. Paradis

    31 décembre 2007 à 14 h 05

    Bravo!!! Un angle totalement déroutant et très actuel.

    Ne manque qu’une pancarte Couche-Tard (ou Subway, ou Tim Hortons) au premier plan pour affirmer notre différence culturelle.

    Chaque fois que je reviens dans la région je n’en reviens pas comme la situation géographique de Québec est intéressante et comme son centre-ville s’embellit… mais à quel point la périphérie (où vit la majorité de la population) est banale. Pollution lumineuse et lignes électriques partout, étalement urbain, aucun transport en commun digne de ce nom.

    Croyez-en mon expérience, une vraie déception pour les touristes qu’on trimballe longuement à travers de tels paysages, entre deux « spots » préservés (comme les chutes Montmorency, la « Bâsilique » et le musée à ciel ouvert qu’est devenu le Vieux-Québec.)

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  3. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    31 décembre 2007 à 14 h 39

    Bonne Année Carol. Cette photo est remarquable. Quand il est dit « qu’une photo vaut mille mots »….

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  4. Paul Bienvenue

    2 janvier 2008 à 11 h 03

    Quelqu’un peut-il m’expliquer en 4 lignes pourquoi l’étalement urbain est considéré par certain comme étant une chose négative? Je suis dans l’ignorance totale du sujet et je ne comprend rien quand je vois ce type d’argumentation. Serions-nous tous supposés habiter empilés les uns sur les autres dans le quartier Montcalm?

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  5. Carol

    2 janvier 2008 à 12 h 30

    « Serions-nous tous supposés habiter empilés les uns sur les autres dans le quartier Montcalm? »

    Disons qu’il y aurait un milieu a trouver entre cette affirmation et le fait d’avoir des grosses maisons en banlieue avec chacun une piscine de plus en plus loin de l’endroit on nous travaillons. Avec les effets de pollution et tous ce qui s’ensuit avec cet étalement…

    Bref je pense que le concept de co-habitat est quelques choses d’intéressant a explorer, je crois aussi que nos quartier pourraient être à refaire avec une vision de partage de certains services ou aire commune !!! tous en ayant des endroit naturel ou renaturalisé .

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  6. Paul Bienvenue

    2 janvier 2008 à 12 h 55

    Le principal problème est donc la pollution automobile. La solution ne serait-elle donc pas de militer pour modifier les technologies automobiles (vers l’électrique et l’hydrogène), plutôt que de tenter de modifier le style de vie du citoyen? Je suis d’accord que le développement d’un systême décent de transport en commun écologique est aussi nécessaire.

    J’ai habité 4 ans au centre-ville de Montréal. La vie en centre-ville n’est pas très agréable et certainement nuisible pour la santé (stress, bruit, pollution, criminalité). J’habite maintenant sur la rive-sud de Québec et oui, j’ai une piscine creusée. Je préfère de loin mon mode de vie actuel et je me porte drolememnt mieux. S’il existait un train rapide qui pouvait me transporter de St-Nicolas au centre-ville en 15 minutes, ce serait parfait. Le problème n’est pas « l’étalement urbain », qui a toujours existé (voir l’histoire de la ville de Paris, par exemple), ce sont les modes de transport.

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  7. Paul Bienvenue

    2 janvier 2008 à 13 h 02

    Au sujet du commentaire comme quoi le Vieux-Québec serait un musée à ciel ouvert:

    J’ai travaillé pendant 8 ans dans le Vieux-Québec, et y ai marché tous les midis. C’est un endroit vivant et dynamique. Il y a de nombreux bureaux, restaurants et commerces, qui sont en constante évolution. Les logements si louent et se vendent rapidement. C’est un endroit formidable pour y travailler et même y vivre pour ceux qui le choisissent. Le Vieux n’a rien à envier à aucun autre quartier de la ville, et surtout pas au « nouveau St-Roch », endroit désagréable s’il en est un.

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  8. Carol

    2 janvier 2008 à 22 h 11

    « Le principal problème est donc la pollution automobile. La solution ne serait-elle donc pas de militer pour modifier les technologies automobiles (vers l’électrique et l’hydrogène), plutôt que de tenter de modifier le style de vie du citoyen? »

    Le style de vie est une des source du problème, autant environnemental que sociaux… et la pollution automobile n’est pas juste le seul facteur à considérer !

    Autant nos choix de consommation en liens avec notre style de vie ou d’habitat aussi ! (pollution créer pas la fabrication de bien de consommation entre-autre…)

    Ceux qui ne voudront pas le reconnaitre voudront probablement maintenir leur confort personnel au détriment d’une saine qualité de vie collectif (…)

    bref un débat de société s’impose…

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  9. Max

    4 janvier 2008 à 14 h 44

    Dans le fond ce qu’on dit c’est : Pourquoi je dois endurer le smog causé par ton char parce que tu veux avoir une grosse maison en banlieue? Tes choix ont des répercussions sur ma qualité de vie.

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  10. Jean-Philippe

    4 janvier 2008 à 16 h 36

    Paul Bienvenue, il est très facile de mettre le blâme sur la technologie de l’automobile. Mais, comme le disait Carol, la racine du problème est beaucoup plus profonde et les impactes de l’étalement urbain sont à divers niveaux.

    Par exemple, si un côté de rue comporte des bungalows de 2 – 3 habitants chacuns, contruits à 20 mètres d’intervalle. C’est 20 mètres d’asphalte, 20 mètres d’acqueduc, 20 mètres d’égouts, etc. que l’on doit construire pour desservir ces 2 – 3 habitants. Sans compter le fait qu’avec une telle densité, il est pratiquement impossible de rentabiliser un système de transport en commun. Avec des immeubles de six logements, comme au centre-ville, ce sont 10-12 personnes que l’on peut desservir avec les mêmes infrastructures.

    Bref, comme le disait Carol, c’est une question de choix et de style de vie.

    Pour en revenir à la photo, même si, généralement, le mode d’habitation et l’architecture de banlieue me glacent le sang, je trouve ce paysage hivernal très charmant. En fait, pour l’une des premières fois, je découvre le charme de ces petites maisonnettes de clabord enneigées! Et le point de vue est très intéressant.

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  11. Paul Bienvenue

    4 janvier 2008 à 17 h 42

    En suivant la même ligne de pensée, si nous habitions tous dans des immeubles de 20 étages, ce serait encore mieux, n’est-ce pas?

    Les infrastructures « additionnelles » en question, nous les payons à même nos taxes foncières. De plus, pensez aux salaires des travailleurs qui les construisent, qui payent des impôts et taxes, aux fournisseurs des matériaux nécessaires, qui ont aussi des employés qui recoivent des salaires, qui payent des impôts et des traxes. Tout ceci fait rouler l’économie, donc génère plus de revenus pour les gouvernements, qui a ainsi plus d’argents pour les programmes sociaux… L’étalement urbain serait-il en fait bénéfique pour la société?

    Pour répondre aux 3 ??? du titre de ce billet, je crois que le soit-disant « étalement urbain » n’est que du développement normal. Le problème à Québec est notre systême de transport en commun qui est préhistorique. Il faut voyager en Europe pour le réaliser. À Oslo, par exemple, une ville à peu près de l’envergure de Québec, il faut voir notamment le TGV qui va à l’aéroport. C’est vraiment super. Et il fait des profits en plus!:

    http://www.flytoget.no/eng/About-Flytoget

    http://en.wikipedia.org/wiki/Flytoget

    Si seulement nos gouvernements avaient une telle vision du développement…

    (p.s. Max: je travaille maintenant de chez moi de chez moi, donc je ne génère aucun smog… Cool, non?)

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  12. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    4 janvier 2008 à 18 h 04

    @ Paul Bienvenue

     » Le problème à Québec est notre systême de transport en commun qui est préhistorique. Il faut voyager en Europe pour le réaliser. »

    Tout à fait d’accord. Mais ce n’est pas tout le monde qui a goûté à la facilité du transport en commun européen. L’efficacité est remarquable. Mais il faut aussi dire que la clientèle est énorme comparativement à ici.
    Enfin, je remarque que de plus en plus, de nouvelles « églises » se créent, avec leurs dogmes, leurs préceptes et leurs disciples. Il y a celle de l’environnement, fort populaire, et un sous-groupe, celui de « l’étalement urbain ». Quand habiter un centre-ville permettra à une famille de vivre plus heureuse que si elle le fait en banlieue, on pourra voir une différence. Mais il suffit de voyager un peu et de voir les quartiers ou les petites villes construites « en banlieue » des métropoles. Boston en est un exemple parfait, pas tellement loin d’ici.
    Il demeure que la photo est vraiment remarquable (à me yeux).

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  13. Jean-Philippe

    4 janvier 2008 à 18 h 52

    « Pour répondre aux 3 ??? du titre de ce billet, je crois que le soit-disant “étalement urbain� n’est que du développement normal. »

    Je suis très d’accord, « développement normal » par opposition à « développement durable ». C’est certain que c’est plus facile de consommer toutes les ressources aujourd’hui pour générer l’économie d’aujourd’hui… Je vois ça comme un choix de société. Mais c’est certain que tant que ce sera plus pratique et agréable de vivre en banlieue qu’en ville, la ville continuera à être désertée.

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  14. Carol

    4 janvier 2008 à 20 h 09

    « Pour répondre aux 3 ??? du titre de ce billet, je crois que le soit-disant “étalement urbain� n’est que du développement normal. »

    A bon vous trouver ceLa normal de dépenser autant de ressource, sachant qu’on peut faire mieux ???

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  15. Paul Bienvenue

    4 janvier 2008 à 20 h 35

    « Ah bon vous trouvez celà normal de dépenser autant de ressources, sachant qu’on peut faire mieux ? »

    Personne dans cette conversation n’a encore prouvé quoique ce soit de négatif.(sauf la pollution, qui vient de la technologie automobile, pas de « l’étalement » Les ressources ne sont pas « dépensées ». Elles circulent, ce qui est bon pour tout le monde.

    Si la grande majorité des causes environementales sont utiles, celle-ci est plutôt futile.

    On devrait mettre ces énergies ailleurs. Quand on est rendu à argumenter que les gens ne devraient pas vivre dans des maisons, il y a toujours bien des limites. Voyons donc.

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  16. Paul Bienvenue

    4 janvier 2008 à 20 h 38

    « Mais c’est certain que tant que ce sera plus pratique et agréable de vivre en banlieue qu’en ville, la ville continuera à être désertée. »

    La ville est loin d’être désertée! Il y a plein de monde en ville! Les loyers sont hors de prix. La circulation automobile a doublé depuis 15 ans! C’est rendu pénible de circuler de quelque façon q

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  17. Paul Bienvenue

    4 janvier 2008 à 20 h 40

    “Mais c’est certain que tant que ce sera plus pratique et agréable de vivre en banlieue qu’en ville, la ville continuera à être désertée.�

    La ville est loin d’être désertée! Il y a plein de monde en ville! Les loyers sont hors de prix. La circulation automobile a doublé depuis 15 ans! C’est rendu pénible de circuler de quelque façon que ce soit.

    Faut regarder en avant: ça prend un TGV pour Montréal, un lien rapide pour l’aéroport, un tramway et des liens rapides vers les banlieues! On a une ville qui est super belle et dynamique. Faut se réveiller!

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  18. Paul Bienvenue

    5 janvier 2008 à 11 h 05

    J’ajouterais même: faut se réveiller et arrêter de capoter quand on voit qu’il y a des maisons qui se contruisent. c’est bon signe.

    paulbienvenue.blogspot.com

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  19. Jean-Philippe Dupéré

    5 janvier 2008 à 12 h 09

    « La ville est loin d’être désertée! Il y a plein de monde en ville! Les loyers sont hors de prix. La circulation automobile a doublé depuis 15 ans! C’est rendu pénible de circuler de quelque façon que ce soit. »

    Si je me souviens bien, dumoins à Montréal, le taux de possession véhiculaire par ménage en ville est inférieur à 1 alors qu’en banlieue, il est supérieur à 2 (il faudrait vérifier). Les gens qui vivent en ville se déplacent pour la plupart à pied ou en transport en commun. Ce sont ceux qui vivent en banlieue et qui ont affaire en ville qui doivent utiliser la voiture, qui sont donc, en grande partie responsable de la congestion. J’en suis un bon exemple; quand je vivais en ville, je n’avais même pas de voiture, ça ne m’a jamais handicapé. Je suis maintenant en banlieue et je ne peux rien faire sans ma voiture.

    C’est tout un débat… et je n’ai pas eu le temps de trouver de bonnes sources, mais il faut aussi considérer la question de l’équité fiscale ville/banlieue. Si les banlieusards payaient le juste prix de ce que coûte la vie de banlieue, peut-être que ça changerait notre perçeption des choses?? C’est à approfondir…

    Je termine sur un dossier que j’ai trouvé dans les archives de Radio-Canada sur les banlieues… Je ne l’ai pas encore visionné mais ça me parrait fort intéressant! Il y a des clips qui remontent au début des années ’60!

    http://archives.cbc.ca/300c.asp?id=0-10-1202

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  20. Carol

    5 janvier 2008 à 14 h 30

    « On devrait mettre ces énergies ailleurs. Quand on est rendu à argumenter que les gens ne devraient pas vivre dans des maisons, il y a toujours bien des limites. Voyons donc »

    Ce n’était pas le but du billet, mais plutôt une réflexion de notre façon de faire et de voir les choses… qui sera a transformer. Les limites comme vous dites ce sont celles que l’on s’imposent….

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  21. Alexandre

    5 janvier 2008 à 15 h 28

    L’étalement urbain n’est pas soi un problème . II est normal et même structurant économiquement qu’un ville prenne de l’expansion. Ce modèle de développement permet à la municipalité d’augmenter ses revenus et d’offrir de meilleurs services aux citoyens. Son systèmes fiscal avec comme seul revenu, ou presque, la taxe foncière favorise l’étalement urbain.

    Le problème, en terme fiscal, est ce mode de taxation est inéquitable et régressif. Une locataire qui gagne 20 000$ par année va payer un montant plus important de taxe fonciere, même si elle incluse dans le prix du logement, qu’un propriétaire qui gagne 100 000$. La taxe foncière est lié à la valeur du bien, dans notre cas une maison, et non au revenu du citoyen. Actuellement, il serait nécessaire de restructurer le système fiscal municipal pour permettre aux collectivités de prélever des impôts sur les salaires de ses résidents. Ce mode de perception de revenu permettrait d’éviter la gestion « plus on construit, plus on apporte de revenus à la ville » et les municipalités deviendraient des gouvernements plus autonomes. Ils dépendraient moins des intérêts du Capital.

    L’autre problème est la mauvaise gestion de l’étalement urbain. Il serait possible de respecter le choix de vie des résidents tout en favorisant la protection de l’environnement. Comment ? D’une part, il faudrait renforcir le pouvoir juridique de la CMQ, en ayant un véitable gouvernement municipal qui aurait comme fonctions de la planifier, de coordonner et de faire appliquer un schéma d’aménagement qui respecte les valeurs et les obligations du développement durable. Cet outil législatif permettrait un meilleur contrôle de l’étalement urbain. D’autre part, le gouvernement provincial devrait introduire une taxe métropolitaine qui serait basé sur un principe de progressivité en fonction de l’éloignement du centre-ville. En d’autres termes, plus un résident du territoire de la CMQ habite loin du centre-ville, plus cette surtaxe est élevé. Il s’agit d’une éco-taxe.

    Je sens que ce commentaire en soulevera d’autres.

    Alors, bonnes discussions.

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  22. Paul Bienvenue

    6 janvier 2008 à 11 h 56

    « Une locataire qui gagne 20 000$ par année va payer un montant plus important de taxe fonciere, même si elle incluse dans le prix du logement, qu’un propriétaire qui gagne 100 000$. »

    J’ai beau calculer, cette affirmation est tout simplement inexacte. Les gens habitent en général dans des résidences dont la valeur est directement proportionnelle à leur revenu. Le systême actuel est donc déjà équitable. Un médecin qui vit dans une maison de 1 million à Cap-Rouge paye plus de taxes foncières qu’un étudiant qui loue un appart dans un 6 logements de Limoilou. Prouvez-nous le contraire.

    « D’autre part, le gouvernement provincial devrait introduire une taxe métropolitaine qui serait basé sur un principe de progressivité en fonction de l’éloignement du centre-ville. »

    Tout à fait discriminatoire contre les gens pauvres. Ceux qui achètent des maisons en périphérie le font parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’acheter une maison dans Sillery. Vous êtes vous acheté une maison récemment?

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  23. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    6 janvier 2008 à 20 h 07

    « J’ajouterais même: faut se réveiller et arrêter de capoter quand on voit qu’il y a des maisons qui se contruisent. c’est bon signe.  »

    Malgré tout le respect que j’ai pour toi, Paul, j’appelle cela de la « fuite en avant », ce type de développement. Ma position est renforcée à la suite de mes vacances de « privilégié » à Cuba: maudit qu’on est « gras durs » au Québec quand on y pense vraiment, même en occupant un modeste mais coquet et tranquille « 4 et demi » dans Limoilou, comme je le fais depuis 1992!

    La réflexion au plan social et environnemental des ravages de l’étalement urbain a fait l’objet de plusieurs billets dans Québec Urbain ces dernières années, ainsi que de nombreux essais par les écologistes, des urbanistes et des historiens crédibles…

    Ceci dit, bravo pour cette magnifique photo, Carol! :-)

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  24. Carol

    7 janvier 2008 à 12 h 25

    « maudit qu’on est “gras durs� au Québec »

    C’est un fait et malheureusement la plupart ne s’en rend pas compte présentement… en souhaitant que cela change !!!

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  25. Frederic Levesque

    7 janvier 2008 à 14 h 48

    Ca pourrait-il que certaines personnes soient simplement jalouse d’un mode de vie de banlieusard adopté par des gens plus en moyens financièrement? Ce pourrait-il que le fait que certaines personnes qui sont confinées dans des logements qu’ils payent trop cher au centre-ville en soit rendu à détester les gens qui s’achètent des maisons en banlieu. Ainsi il tentent de culpabiliser ceux qui font le choix de s’acheter une maison en banlieu en leur faisant porter le fardeau d’être la source de toutes sortes de problèmes. Quand on est enfant, on rêve tous à avoir notre propre maison un jour et une fois rendu adulte on se rend compte que c’est pas tout le monde qui en a les moyens. Selon moi personne n’a rêvé, durant son enfance, d’être locataire dans un immeuble surpeuplé et mal insonosiré. Alors certains se font croire que leur choix est plus sensé « écologiquement » et tellement plus moral et taxent les banlieusards de tous les maux nuisant ainsi à la quête du bien-être collectif. Mais qu’est-ce que le bien-être collectif???

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  26. Carol

    7 janvier 2008 à 15 h 50

    « Mais qu’est-ce que le bien-être collectif??? »

    Bonne question ?

    Un débat de société en vue ???

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  27. Jean-Philippe Dupéré

    7 janvier 2008 à 16 h 09

    Frédéric Levesque

    Il y a réellement un mode de vie (et une mentalité) en ville différent de celui en banlieue, et ce premier vous semble méconnu. Peut-être n’avez-vous jamais vécu en ville?

    Je connais personnellement des gens qui payent 1200$ par moi pour un loft (une pièce et demi) à Montréal. À ce prix, ils pourraient facilement s’acheter une maison en banlieue. Toutefois, il y a, selon eux, trop à perdre de la vie urbaine pour aller s’installer en banlieue. J’entends par là, la vie culturelle, l’animation, la vie nocturne, la proximité, etc. On vit en ville, comme on vit en banlieue, par choix. Surtout dans une société comme la nôtre où la classe moyenne est majoritaire.

    J’écarterais donc rapidement la présomption de jalousie…

    Quand aux effets néfastes de l’étalement urbain, je reprendrais les propos de Jean Cazes, qui dit que « La réflexion au plan social et environnemental des ravages de l’étalement urbain a fait l’objet de plusieurs billets dans Québec Urbain ces dernières années, ainsi que de nombreux essais par les écologistes, des urbanistes et des historiens crédibles ».

    Je vous prie donc, si le sujet vous intéresse, de faire une petite recherche en ligne sur l’étalement urbain et ses conséquences. Je vous promets des résultats fort intéressants! Nier les conséquences de l’étalement urbain (avec toutes les recherches qui ont été faites sur le sujet) équivaut, selon moi, à nier le réchauffement de la planète. Même si ça reste un sujet moins médiatisé.

    Pour finir, j’ai récemment vu une image d’un développement résidentiel au japon composé de maisons unifamiliales, mais beaucoup plus dense (et à l’énergie solaire) que ce qu’on retrouve en banlieues nord-américaines. Échelle humaine, marchables. Bref, ça me semblait un juste compromis entre l’habitation urbaine et l’habitation de banlieue. Si je peux trouver plus d’info là-dessus, je vous reviendrai avec le lien.

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  28. Carol

    7 janvier 2008 à 16 h 32

    « Pour finir, j’ai récemment vu une image d’un développement résidentiel au japon composé de maisons unifamiliales, mais beaucoup plus dense (et à l’énergie solaire) que ce qu’on retrouve en banlieues nord-américaines. Échelle humaine, marchables. Bref, ça me semblait un juste compromis entre l’habitation urbaine et l’habitation de banlieue. Si je peux trouver plus d’info là-dessus, je vous reviendrai avec le lien. »

    Très intéressant comme info…

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  29. Jean-Philippe Dupéré

    7 janvier 2008 à 18 h 18

    J’ai retrouvé le lien. Malheureusement je n’ai pas pu trouver plus d’informations sur ce quartier de banlieue de Yoshikawa. Il faut se contenter d’une image.

    http://web-japan.org/nipponia/nipponia28/fr/feature/feature04.html

    C’est certain qu’il y a de la place pour la critique, mais je trouve que certains éléments sont très intéressants et peuvent être des pistes de solution… je pense à la largeur des rues, la densité, l’énergie solaire…

    Matière à réflexion…

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