Source : Roxanne Ocampo, Le Soleil, le 2 juilet 2017
Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) croit que la crise du logement, qui se serait résorbée il y a quatre ans selon les statistiques, perdure.
Le FRAPRU a profité de cette haute saison des déménagements, qui culminait samedi, pour réitérer ses revendications en matière de logement social.
Sa porte-parole, Véronique Laflamme, reconnaît que des dizaines de familles ne se sont pas retrouvées à la rue le 1er juillet comme c’était le cas au début des années 2000.
Elle croit néanmoins que la crise sévit toujours, tandis que les salaires ne progressent pas au même rythme que les loyers.L’an dernier, au Québec, le taux d’inoccupation s’est maintenu à 4,4 % – une statistique qui devrait pourtant refléter un certain équilibre du marché locatif.
Mme Laflamme objecte que les taux d’inoccupation se sont abaissés à des niveaux alarmants dans certains secteurs, comme les arrondissements montréalais de Saint-Léonard et d’Ahuntsic-Cartierville. Elle fait aussi état d’une pénurie de logements assez spacieux pour accueillir des familles.