Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 18 janvier 2008.
La salle Paul-Eugène-Jobin du Cégep Limoilou se refait une beauté au coût de 2,2 millions $ dans l’espoir d’entrer dans le circuit des salles de spectacles de Québec.
Avec ses 750 places assises, la salle Paul-Eugène-Jobin — du nom d’un enseignant et mélomane décédé en 1991 — peut se comparer au théâtre Impérial ou au Cabaret du Capitole.
Sauf que pour le moment, elle n’est connue d’à peu près personne, sauf les étudiants et le personnel du Cégep et quelques dizaines de troupes amateurs. (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Scène urbaine: nouvelle façade du cégep de Limoilou (campus de Québec).
18 janvier 2008 à 16 h 54
Petite question : Est-ce que cette salle existait il y a un vingtaine d’année ? J’étais étudiant à Limoilou à l’époque et je ne me souvient pas de l’avoir vu.
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18 janvier 2008 à 17 h 46
« Petite question : Est-ce que cette salle existait il y a un vingtaine d’année ? J’étais étudiant à Limoilou à l’époque et je ne me souvient pas de l’avoir vu. »
Oui: vers 1982, je crois, j’ai assisté à cet endroit à un spectacle de… Paul Piché! ;-)
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18 janvier 2008 à 18 h 23
Merci à vous deux :-)
Bizarre, je me souviens du « grand escalier » de la salle d’informatique avec sa panoplie de TRS-80 (sous la responsabilité du prof Van Re Tran si j’ai bonne mémoire) et de la bibliothèque, mais pas de la salle de spectacle.
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19 janvier 2008 à 19 h 29
J’en garde pour ma part l’excellent souvenir d’y avoir vu le spectacle d’adieu des Bérurier Noir, à l’automne 1988. Dans le même registre, j’ai vu les Ramones (!) en 1991 à l’auditorium du collège St-Charles-Garnier.
Il n’était pas évident de trouver des salles pour les spectacles alternatifs à cette époque : le café-théâtre du Vieux-Port, le théâtre du Petit-Champlain, la galerie Obscure de la côte d’Abraham, le bar style « foufounes électriques » qui avait été ouvert quelques mois sur Charest/De la Couronne au-dessus du Coronet étaient toutes des salles de dimensions modestes.
Idem pour le bar d’Auteuil, lorsqu’il n’était pas déjà booké pour un groupe «hommage à [insérer le nom d’un groupe progressif ici]», et pour le Kashmir (arrivé dans le décor au milieu des années 90).
Les groupes alternos les plus populaires se produisaient parfois à la Salle Albert-Rousseau (Front 242, par exemple) mais les promoteurs y perdaient de l’argent car cette salle était trop grande. Bref, les auditoriums scolaires ont sauvé la mise plusieurs fois.
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