Source: Radio-Canada (Québec), 18 janvier 2008.
Le président-directeur général de la Société du 400e anniversaire de Québec, Daniel Gélinas, a annoncé vendredi matin que l’Opéra urbain, qui devait être l’apothéose des célébrations du 3 juillet, a finalement été retiré de la programmation. Aux dires de M. Gélinas, un certain nombre de contretemps ont forcé l’organisation à abandonner le projet. (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: Les artistes au secours de l’Opéra urbain.
18 janvier 2008 à 19 h 27
Très dommage.
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18 janvier 2008 à 20 h 57
«Très dommage» … de Max
?????????????????
Pouvez-vous expliquer..?
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18 janvier 2008 à 22 h 20
Pour ma part, ce qu’il y a de dommage, c’est que l’opéra urbain dans sa forme initiale — très festif, éclaté, sorte d’ode à la folie –, semble devenir un événement qui s’inscrit parmi d’autres, alors qu’il aurait pu être à la base d’un festival récurrent, à savoir qu’il reviendrait à chaque année. Au lieu de cela, on misera sur une activité comme plusieurs. On semble aussi chercher à tout prix un gros nom, croyant bien naïvement que le monde entier se précipitera à Québec. Et l’année prochaine, qu’en restera-t-il ? Tiens, je propose d’inviter Ozzy (pour plusieurs, ça doit représenter la quintessence, ceux qui refusent de vieillir, de s’ouvrir à autre chose). Pourquoi ne pas intituler le spectacle : « Ozzy, osti ! » Le grabataire pourrait dire : « Qwebec, 400, yeah … » Voilà qui en contenterait plusieurs.
Ceci dit, je ne suis pas prêt à donner tort à un groupe ou à l’autre : si vous avez remarqué, tout le monde se renvoie la balle. C’est croche, comme d’habitude lorsqu’un grand événement se pointe. Québec est un véritable panier de crabes. Ça me fait penser aussi à quelque chose d’incestueux : eux ailleurs — lire Montréal –, ils ne savent pas ce qu’on veut à Québec. C’est pourquoi le festival d’été, le carnaval, bref les mêmes qui brassent la même soupe année après année sont encore une fois à la rescousse. Plus ça change, plus c’est pareil.
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19 janvier 2008 à 11 h 55
Au fait, je ne saurais même pas dire en quoi consistait exactement l’Opéra urbain.
Ce qui est navrant, c’est que à peu près tous les avis que j’ai entendus jusqu’ici sont catégoriques: c’est une bonne chose qu’on annule cette activité! Or, tous ces gens qui s’expriment ainsi ne savent pas davantage en quoi consistait l’Opéra urbain!!
Ce n’est pas parce qu’une barque a été mal menée jusqu’ici qu’on doit la couler automatiquement. Enfin, il serait judicieux avant de se prononcer ainsi, de savoir de quoi on parle exactement…
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19 janvier 2008 à 14 h 20
L’Opéra urbain rassemblait plusieurs disciplines artistiques. C’était un peu une ode à la création. Vous pouvez imaginez ça comme si c’était le Cirque du Soleil, avec leurs costumes et leurs performances, qui envahissait la ville pendant quelques jours.
Comme l’art de rue (cracheurs de feux, amuseurs de foule, créations urbaines éphémères) est beaucoup plus développé en Europe, les organisateurs faisaient venir plusieurs troupes d’Europe pour l’occasion. Cela s’inscrivait dans le développement durable car ces troupes devaient transmettre leur savoir aux troupes locales de la ville de Québec. Au 300e on a un parc, au 400e on devait donner un grand coup pour que les créateurs de Québec développent leur art.
Comme l’a mentionné François, l’expérience aurait pu se renouveler dans les années suivantes pour devenir un festival privé.
Les grands décideurs de Québec ont mis la hache dans ce projet. On nous dit qu’il y a vait trop de retard, plus assez de temps…. et qu’on trouvera quelque chose d’encore plus grand à faire pur le 3,4,5 et 6 juillet…. mais il reste plus de temps, alors ça se tient pas vraiment ce qu’ils disent.
Ce qui risque d’arriver, c’est qu’on aura droit à un artiste international qui fera une performance de 1h30-2h pour le 400e. Bref, Québec poura se prendre pour Montréal pendant 1h30 ou 2h puisque les artistes internationaux vont déjà à Montréal…
On dirait plutôt que le nouveau président du 400e, dont la vrai job est d’organiser le Festival d’été, veut se servir du 400e pour payer la facture d’attirer un gros artiste d’ici.
Conflit d’intérêt…
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19 janvier 2008 à 16 h 39
Tout à fait d’accord avec le dernier paragraphe du commentaire de Max:
« On dirait plutôt que le nouveau président du 400e, dont la vrai job est d’organiser le Festival d’été, veut se servir du 400e pour payer la facture d’attirer un gros artiste d’ici. »
Ce que je déplore particulièrement c’est que rien de durable ni d’original ne s’annonce, rien qui restera pour commémorer cet anniversaire comme les Plaines le font pour le 300e.
Des spectacles? Mais on peut en avoir régulièrement pendant les festivals. Pour le 400e ça prend quelque chose d’unique, au 300e il y avait eu un pageant historique avec la participation des citoyens. Mes parents m’en ont beaucoup parlé.
L’opéra urbain semblait d’après ce que j’en ai lu sur Le Soleil de ce matin être un rappel de l’histoire de Champlain.
Comme rappel concret du 400e il y aurait eu le projet d’escalier qui était formidable. Lien entre la basse et la haute ville. Ceux qui ont vu la Place d’Espagne à Rome pourrait témoigner de ce que ça peut représenter comme point de rassemblement. En hiver on aurait pu y trouver une utilisation originale: glissade peut-être?
Il me reste un seul espoir pour attirer l’attention sur Québec: le spectacle de Robert Lepage, créateur reconnu isur le plan international mais pas toujours assez ici. Trop grand pour nous?
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20 janvier 2008 à 10 h 39
C’est quand même incroyable, l’espèce de cannibalisme événementiel et idéologique que l’on vit avec le 400e.
On a réussi à stigmatiser dans ce projet un ensemble de petites guéguerres personnelles et du jeu de coulisse. Car au fond, à force de taper dessus, c’était écrit dans le ciel qu’il ne tiendrait pas longtemps le haut de l’affiche.
Personnellement, je ne me prononce pas sur la chose car comme la grande majorité des gens, je n’ai AUCUNE idée de ce que ça pouvait être.
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20 janvier 2008 à 11 h 59
Il semble que l’aspect Opérationnel de cet évenement était tres déficient et combinait les pires défauts des 2 premiers ( Ouverture et Québec-chrono)
Pour un cout de $6 millions , ca aurait été inexcusable , d’avoir les mêmes problemes répétés…
Les problemes des 2 premiers évenements;
1- Espace confiné
2 délai trop court (de présentation)
Au premier regard, donc , l’aspect opérationnel de cet évenement semble relever de l’amateurisme (on dit qu’il n’a pas été prévue , ou pensé que cet evenement se tenait en même temps que le festival d’été)
Il semble depuis le début de Québec 2008 y avoir une mauvaise coordination entre le producteur de spectacles et le producteur d’évenement (québec-2008)
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20 janvier 2008 à 18 h 25
Bon, ici, on en apprend un peu plus sur le défunt projet de l’Opéra urbain (merci à Max).
Par ailleurs, je suis en train de constater les éléments de réflexion suivants:
1 – Le maire Labeaume me semble faire une belle job . Il précipite, vu l’urgence de l’exercice, une espèce de GRAND MÉNAGE dans l’organisation du 400ième.
2 – La mairesse Boucher n’a pas eu le temps de faire ce MÉNAGE… ou alors, elle n’a pas osé le faire. Puisque d’après moi, elle en aurait eu le temps. Mais bon, comme elle exerçait une forme d’autocratie, elle manquait peut-être de 24 heures dans une journée pour s’occuper personnellement de tant de dossiers à la fois. C’est probablement ce qui l’a emportée. Sincèrement, toutes mes sympathies, Monsieur Marc Boucher et votre très belle famille.
3 – D’autre part, Madame Boucher avait-elle « délégué » suffisamment? Ou alors, l’a-t-elle fait à l’aide de personnes en mesure de prendre des décisions courageuses, dans l’idéologie supposée rationnelle et éminemment populiste, si chère à celle qui est encore aux yeux de plusieurs une « sainte patronne »?
Ce qui m’amène
à mon dernier point:
4 – Il semble que le maire Labeaume, dans l’enthousiasme qu’il provoque chez la population qui l’a élu de manière si écrasante, y va du style « bulldozer à la Boucher » dans ses décisions récentes. Commettra-t-il des erreurs de jugement? Et surtout, en sommes-nous arrivés au stade où il est désormais « permis » de critiquer ses décisions? D’après ce que j’entends ici et là, je crois que non.
De la même manière, la durée du deuil étant ce qu’elle est, le temps ne permet pas encore aux critiques municipaux d’évaluer objectivement le travail effectuée par l’ex-mairesse dans cet épineux dossier.
Autrement dit, vu le trop mince délai qui est maintenant accordé à Monsieur le maire actuel, il nous faudra vivre avec les orientations qu’il a prises depuis moins de deux mois.
***
Rendez-vous, quelque part en janvier 2009, afin de dresser un bilan définitif, à tête reposée.
Aussi, je crois qu’à cette date future, l’opinion publique nous donnera le droit de critiquer froidement:
– le travail de l’ex-leader Boucher, dûment élue
– le travail du leader Labeaume, tout aussi dûment élu
– les données que constitueront à ce moment-là le post-mortem des Fêtes de 2008.
J’espère seulement qu’on pourra s’exclamer: « Hourra!… et vive 2009! ».
Sincèrement.
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20 janvier 2008 à 19 h 52
On songerait à supprimer, après avoir annulé l’opéra urbain, manqué la venue du pape, annulé la rencontre des chorales, à supprimer le chiffre « 4 » dans le logo « 400ième. pour ne conserver que les 2 zéros. Et d’écrire « ville de québec » en minuscule.
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