Source: Radio-Canada, 28 janvier 2008.
Les propriétaires ont largement gain de cause devant la Régie du logement. C’est la conclusion à laquelle aboutit la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) en étudiant les chiffres fournis par la Régie elle-même. (…)
Avec la publication ce lundi des indices d’augmentation des loyers de la Régie du logement du Québec, l’Association des propriétaires du Québec (APQ) invite les propriétaires à pousser la mise. En effet, elle invite les propriétaires à demander des hausses de 2 % à 4 % en ne tenant pas compte des travaux majeurs. (…)
Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) incite les locataires à se prévaloir de leurs droits. Son porte-parole, François Saillant, précise que, faute d’un contrôle efficace des loyers, la Loi reconnaît le droit aux locataires de refuser les hausses qu’ils jugent exagérées. (…)
En guise d’exemple, le FRAPRU calcule qu’un parent qui vit seul avec un enfant devrait travailler 62 heures par semaine au salaire minimum pour payer le coût d’un 4 et demi dans la région de Montréal pour ne pas y consacrer plus que la norme de 30 % de ses revenus. C’est cinq heures de plus que ce qui était nécessaire en 2000.
La suite. À consulter, ce billet: Région de Québec: Les logements sont rares.