Source: Émilie Bilodeau, Le Carrefour de Québec, 31 janvier 2008.
Conflits entre voisins, conflits entre groupes populaires et promoteurs, conflits entre citoyens et promoteurs… En 40 ans, une équipe de chercheurs de l’Université Laval a recensé non loin de 2000 conflits seulement sur le territoire de Québec. Leur mission: tenter d’apprendre aux promoteurs «à mieux prendre en charge un projet» question de réussir à le mettre à terme. (…)
Récemment, dans la région de Québec, le phénomène s’est fait sentir, par exemple, à l’ancienne école Saints-Martyrs. Un promoteur voulait transformer le bâtiment en logements. Le projet a été bloqué par des citoyens du secteur en consultation publique. (…)
Après avoir étudié l’aboutissement de nombreux projets qui ont causé des conflits, l’équipe de chercheurs commence enfin à proposer des solutions. Selon M. Joerin, la meilleure façon de mieux mettre à terme un projet serait de faire participer les citoyens plus tôt dans le processus décisionnel.
Selon lui, les citoyens ont trop souvent leurs mots à dire lorsque la maquette du projet est déjà quasi achevée. Le projet est à ce stade plus dur à accepter pour les citoyens. «Faire participer les citoyens à la discussion permet d’améliorer le projet», ajoute-t-il.
Selon M. Joerin, il ne faut pas abolir les conseils de quartier et les consultations publiques qui permettent à tous de s’impliquer dans les projets. (…)
La suite. À consulter, ce billet: Opposition à un proÂjet réÂsiÂdenÂtiel sur l’emÂplaÂceÂment de l’anÂcienÂne écoÂle des ÂSaints-MarÂtyrs-CaÂnaÂdiens: autre cas patent de “syndrome pas-dans-ma-courâ€??.