Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Publisacs: Le GSVQ vide son sac

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er février 2008 12 commentaires

« 10 % de la population qui manifesterait le souhait de le recevoir… ». Vraiment? Permettez-moi d’en douter, même si je suis d’accord avec cette initiative!

Source: Radio-Canada, 1er février 2008.

Le Groupe de simplicité volontaire de la région de Québec (GSVQ) sollicite une subvention pour effectuer un sondage sur le véritable taux d’utilisation des publisacs. Selon ses membres, les résidents de la capitale nationale sont peu nombreux à consulter cet assortiment de feuillets publicitaires, qu’ils reçoivent pourtant toutes les semaines.

« On demande aux gens d’utiliser des sacs de tissu pour faire du magasinage. On les incite à faire du recyclage, du compostage, alors que ça, c’est un gaspillage flagrant », souligne le président du GSVQ, Pascal Grenier. (…)

La suite.

Voir aussi : Environnement, Québec La cité.


12 commentaires

  1. jb

    1er février 2008 à 18 h 59

    En fait, le gros problème, c’est qu’avec le publisac vient le Carrefour et le Québec Hebdo. Il faudrait que le sondage cible cet aspect. Car si ils ne le font pas, il est certain que bien plus de 10% des gens souhaiteront toujours avoir leur publisac.

    Cela dit, pour la pub elle-même, je suis également persuadé que plus de gens qu’on le pense veulent la recevoir (à cause des coupons et autres).

    Personnellement, je tourve également qu’ils représentent beaucoup trop de gaspillage.

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  2. Raymond Dorris

    1er février 2008 à 21 h 21

    N’en déplaise aux purs et durs de l’environnement nous utilisons chaque semaine les publisac pour nous permettre d’achater à moindre coût. C’est peut-être un gaspillage de papier mais cela nous permets d’économiser de l’argent. Je pense que vivre uniquement d’eau fraîche (filtré et payé par les citoyens ordinaires) ne permets de rencontrer son budget. Quelqu’un qui ne veut pas des publi sacs peut toujours téléphoner pour demander de ne pas les recevoir, non?

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  3. jean f.

    1er février 2008 à 21 h 37

    Le problème ne se limite pas qu’au Publisac. J’ai communiqué en septembre dernier avec Postes Canada et personne ne m’a encore répondu. Je pense que le sujet est sans doute délicat.
    Je partage avec vous mon courriel et l’accusé réception:

    —– Original Message —–
    From: ABITIBI.JOS@SYMPATICO.CA
    Sent: September 25, 2007 10:49:47
    To: SERVICE, At Mailposte.ca
    Subject: Générales – Matériel publicitaire / Circulaires / Échantillons

    9/25/2007
    Bien que la distribution de circulaires représente certainement
    une source de revenus appréciables pour Postes Canada, je voudrais savoir si les coûts environnementaux de la disposition de tonnes de papiers ne viennent pas remettre en question l’éthique de cette pratique. Selon vos propres études (en PDF sur votre site), un pourcentage très important de gens seraient peu ou pas du tout sensibles à cette forme de publicité. Pourquoi nourrir les boîtes aux lettres si c’est pour mieux nourrir les poubelles?
    Merci de prendre le temps de me répondre.

    Bonjour ,
    Je vous remercie d’avoir écrit à Postes Canada concernant notre livraison de
    circulaires. J’ai ouvert un dossier qui sera acheminé au départment approprié à la plainte. Votre numéro de client est 62059474 et le numéro de dossier pour cette demande est 5363816. Il est possible qu’ils communiquent avec vous pour obtenir de plus
    amples informations. Votre numéro de client ci-dessus peut être employé pour n’importe quelle autre demande de réclamations.
    Salutations,

    Suzanne Frederick
    Service à la clientèle

    Et toujours pas de réponses…

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  4. JT

    1er février 2008 à 22 h 28

    « En fait, le gros problème, c’est qu’avec le publisac vient le Carrefour et le Québec Hebdo. »

    Je suis d’accord avec toi JB. Je vais contacter la Ville pour faire le commentaire, ça fait un bout de temps que j’y songe. Après tout, l’information qui est contenue dans ces journeaux de quartier m’interesse, mais pas la pub. J’invite tout le monde à en faire autant.

    Entre temps, si vous voulez vous débarasser de ce papier inutile, je vous invite à aller à votre bureau d’arrondissement. Il y a là des collants que l’on peut coller sur la boîte aux lettres. Ça marche bien. (D’ailleurs, les Publisacs devraient distribuers ces collants périodiquement, question que les paresseux passent à l’action.)

    @ Jean f. : En se procurant le collant, ça devrait régler le problème.

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  5. Hélène

    1er février 2008 à 23 h 06

    Cela fait 2-3 ans que nous avons apposé notre collant « Pas de Circulaires » . Au début les jeunes filles qui passaient le Publisac avaient la gentillesse de nous laisser seulement le journal L’Appel. Puis ce ne fut plus possible. C,est vrai que l’hebdo du quartier nous manque parfois. Quand aux coupons rabais , puisque je fréquente les même 2 épiceries à proximité, je demande les coupons à la caisse pour les produits qui m’intéressent et qui sont annoncés à rabais avec coupons. En général, les commis de caisse sont toujours patients , lorsque je déchire le ou les coupons du circulaire qui m’est remis à la caisse sur demande.
    Je suis d’accord avec la démarche d’enquête proposée. Ça n’a pas de sens tous ces circulaires ensachés dans du plastique…Par contre ,les supermarchés investissent gros sur ces pages d’annonce pour attirer la clientèle, alors ne voudront sans doute pas abandonner cette forme de concurrence …..

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  6. Pierre-E. Paradis

    2 février 2008 à 00 h 28

    MORT AU PUBLI-SAC !!!

    De la publicité, il y en a juste trop, partout, tout le temps! Mon cerveau n’est même plus capable de l’absorber! Il y en a trop dans les hebdos (le Voir est un publi-sac pour les BCBG que je laisse sur les présentoirs); il y en a trop à la télé (résultat : j’écoute de moins en moins la télé, et je fréquente de plus en plus Québec Urbain ! ).

    Bref, si les annonceurs savaient à quel point leur investissement rapporte peu, ils y penseraient par deux fois.

    Et si nos municipalités refilaient à Transcontinental la facture de rammassage des ordures et/ou recyclage en proportion des cochonneries que cette compagnie répand dans l’environnement, ce serait la fin du publi-sac assez rapidement.

    Les gens de la revue Adbusters ont raison : la pub est une pollution mentale qui nous coupe de nous-mêmes. Je m’en suis rendu compte à Cuba : deux semaines sans être bombardés de messages, c’est extrêmement reposant et enrichissant au plan des relations humaines !

    Pas que je suis fondamentalement contre la pub, mais on pourrait-tu revenir à une quantité plus raisonnable… genre, comme dans les années 70?

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  7. jb

    2 février 2008 à 08 h 05

    Bref, si les annonceurs savaient à quel point leur investissement rapporte peu, ils y penseraient par deux fois.

    Ah oui? Je ne pense pas non. Les annonceurs ne sont pas des philantropes.

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  8. Pierre-E. Paradis

    2 février 2008 à 12 h 11

    En fait si la publicité rapporte un tant soit peu, en matière de ventes supplémentaires vs. l’argent investi, c’est bien parce que cet« investissement » est déductible d’impôt.

    Autrement dit, le fameux publi-sac n’est pas si gratuit que ça : il a un coût doublement socialisé, via les déductions d’impôt et le coût de collecte des ordures assumé par les municipalités.

    C’est le paradoxe de notre société pseudo-capitaliste pleines de « BS corporatifs » qui ne sauraient si bien polluer notre existence sans l’aide des gouvernements.

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  9. jean f.

    2 février 2008 à 13 h 27

    @JT
    Vous me dites: @ Jean f. : En se procurant le collant, ça devrait régler le problème.
    Je suis d’accord avec vous. Je pourrais régler le cas de ma propre boîte aux lettres. Cependant je pense qu’il serait plus pertinent de régler le problème à la source. Mais c’est sans doute utopique.
    Concernant ma demande à Postes Canada toujours sans réponse, je veux partager avec les habitués de Québec Urbain la petite expérience que je tiens depuis le 1e octobre dernier.
    Tout d’abord, il faut savoir que j’ai une boîte aux lettres qui nécessite une clef pour son ouverture. Seul le facteur peut y avoir accès. Donc, pas de pub provenant de colporteurs indépendants (pas de Publisac non plus), juste des trucs distribués par Postes Canada.
    J’ai conserver toutes les cochonneries qui s’y sont retrouver, toutes les paperasses qui ne m’étaient pas personnellement adressées. Laissez-moi vous dire que ça fait un joyeux paquet!
    Je vais continuer jusqu’au 30 septembre prochain pour avoir un portrait complet de la pile de papier gaspillée sur une année complète. Je pèserai le tout. Je multiplierai par le nombre d’adresse postale, à Québec, au Québec, au Canada, en Amérique du Nord. Je pourrai ensuite calculer l’impact sur la déforestation. À suivre…

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  10. Erick

    4 février 2008 à 09 h 40

    J’avais déjà souligné ce problème dans un autre billet sur les bacs de récupération bleu géants. Je fais partie de ceux que ca emmerde carrément. Je les reçois et le fout directement à la récupération. En fait, les publisacs représentent environ 80% du contenu du mon bac à récupération. Sans compter les publicités « enveloppées », qui, elles, terminent aux ordures plutôt qu’à la récup!

    Il est grand temps que les municipalités mettent leurs culottes et les interdisent avec amendes sévères aux contrevenants. Au fond c’est la municipalité qui en subit les conséquences au bout de la ligne.

    Evidemment on imagine encore les plaintes de l’industrie du bois et du papier…

    « Quelqu’un qui ne veut pas des publi sacs peut toujours téléphoner pour demander de ne pas les recevoir, non? »

    Ca devrait plutôt être le contraire, on devrait téléphoner pour les reçevoir, pas pour s’en débarasser. Tant qu’à moi c’est un moyen de publicité « dépassé ».

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  11. Denisb

    4 février 2008 à 09 h 44

    Si vous voulez consulter les publicités sans danger pour l’environnement, vous n’avez qu’à aller sur le site Publisac.ca. Donc plus besoin de circulaires…

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  12. Carol

    4 février 2008 à 10 h 21

    « Les gens de la revue Adbusters ont raison : la pub est une pollution mentale qui nous coupe de nous-mêmes. Je m’en suis rendu compte à Cuba : deux semaines sans être bombardés de messages, c’est extrêmement reposant et enrichissant au plan des relations humaines ! »

    Merci pour cet prise de conscience éclairé !

    « Je suis d’accord avec vous. Je pourrais régler le cas de ma propre boîte aux lettres. Cependant je pense qu’il serait plus pertinent de régler le problème à la source. »

    Vrai ! Je crois que ce sera à chaque individu de faire le choix là dessus !

    « Mais c’est sans doute utopique »

    Pourquoi utilises t’ont souvent le mot utopie, quand on a de la difficulté a changer de paragdime ???

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