Jonathan Lavoie
Radio-Canada
L’élargissement de l’autoroute Henri-IV aurait grandement profité d’un réaménagement complet de l’échangeur Félix-Leclerc. Une étude des débits de circulation commandée par le gouvernement démontre qu’une reconfiguration de l’ensemble des bretelles aurait permis de réduire considérablement la congestion et de « mieux répondre aux besoins futurs anticipés », mais ce scénario a été écarté.
L’étude du ministère des Transports (MTQ) complétée en 2016, et obtenue par Radio-Canada, évalue les impacts de l’élargissement sur les débits de circulation et décortique deux scénarios permettant d’élargir l’autoroute Henri-IV, entre les autoroutes Félix-Leclerc et Charest.
Le premier scénario est très semblable à la mouture finale du projet dont le chantier a été lancé cet été. L’autoroute Henri-IV sera élargie à trois voies dans les deux directions entre les autoroutes Charest et Félix-Leclerc et jusqu’à la rue Chauveau en direction nord seulement.
Le deuxième scénario, plus ambitieux, incluait également une réorganisation complète de l’échangeur Félix-Leclerc et l’ajout d’une troisième voie jusqu’à la rue Chauveau en direction sud.
En simulant les débits de circulation anticipés en 2031, l’ingénieur qui signe l’étude conclut que le scénario 2 permet « de beaucoup mieux répondre à la forte demande empruntant l’échangeur nord Henri-IV/Félix-Leclerc, et ainsi à en diminuer les refoulements en amont. Cet échangeur demeurerait saturé beaucoup plus longtemps avec [le scénario 1], en direction nord comme en direction sud ».