Érick Rivard
Monquartier.com
Il y a quelques jours, la Ville de Québec mettait en ligne un nouveau site internet entièrement dédié au réseau structurant. Les informations qu’on y trouve permettent d’avoir une bien meilleure idée de l’étendue du projet. La Ville de Québec m’a demandé de prendre position sur le projet dans l’espace public.
L’accent a beaucoup été mis sur le tramway dans les derniers mois, mais on a peu insisté sur le potentiel qu’offre ce réseau pour redéfinir complètement l’environnement de la ville. Pourtant, tant le trambus que le tramway permettront de redessiner certaines des plus grandes artères de la ville. Parmi celles-ci, la 1re Avenue et le boulevard des Capucins à Limoilou, l’axe de la Canardière dans Maizerets et le boulevard Charest dans Saint-Roch et Saint-Sauveur.
Pour accueillir les plateformes dédiées de ces deux modes supérieurs de transport en commun, ces « nouvelles rues » seront complètement remodelées, augmentant ainsi la marchabilité et le confort vers les transports en commun.
L’opportunité qu’offre cette opération urbaine est unique, et on peut déjà affirmer qu’aucun projet urbain n’aura eu autant d’impact dans l’histoire de la ville : des trottoirs plus généreux, des nouvelles plantations, des nouvelles installations pour les cyclistes et des stations et pôles d’échange de grande qualité, qui deviendront des marqueurs dans le paysage, sur plus de 40 km! Cette transformation à elle seule favorisera les saines habitudes de vie (la marche en premier lieu) et incitera naturellement plusieurs citoyens à opter pour le transport en commun.
Déjà aujourd’hui, je constate comment il est naturel pour les jeunes adolescents et universitaires de considérer le transport en commun comme mode privilégié de transport. Pour eux, un trambus, un tramway et plus de Métrobus, c’est encore plus de liberté! Il se pourrait d’ailleurs fort bien qu’une importante partie de cette génération choisisse de ne pas avoir de voiture, comme en font foi les indicateurs de la SAAQ et de statistiques Canada: « Entre 1996 et 2015, la proportion de Québécois âgés de 16 à 24 ans détenteurs d’un permis de conduire est passée de 59,1 % à 54,8 %. La baisse est particulièrement marquée chez les 16 à 19 ans (de 43,9 % à 35,7 %). Chez les 20 à 24 ans, la proportion est passée de 72,1 % à 67,4 %. » Source : La Presse, 20 janvier 2017.
La couverture que propose le réseau structurant pour desservir la plupart des grands générateurs de déplacement de la ville (Université, cégeps, hôpitaux, centres commerciaux, pôles d’emploi, etc.) ne pourra qu’augmenter l’attractivité du transport en commun dans le futur.
Une ville en santé
Québec est une ville étalée, et l’utilisation de la voiture a longtemps été le seul moyen à considérer dans plusieurs secteurs. Ce projet de transport en commun structurant est avant tout un projet de liberté, puisqu’il offre des choix de mobilité compétitifs.
En additionnant les bienfaits environnementaux liés à la diminution des gaz à effet de serre grâce à ces nouveaux modes de transport entièrement électriques et l’augmentation des utilisateurs de la marche et du vélo pour gagner les stations de tramway et trambus, on ne peut que rêver à une ville de Québec en santé.
9 février 2019 à 14 h 43
Et densifier le long de ces voies afin d’éviter d’empiéter sur les terres agricoles et les milieux naturels.
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10 février 2019 à 09 h 30
Oui.
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10 février 2019 à 00 h 29
L’avenir de la ville passe par le réseau structurant… souterrain.
Avec les changements climatiques qui seront de plus en plus agressifs au cours des prochaines années, il serait judicieux d’enfouir cette structure pour développer la ville à long terme.
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10 février 2019 à 09 h 47
Comme à New-York? On va développer la technologie pour affronter les inondations et les mesures pour évacuer en cas d’urgence? On va calculer les milliards à investir dans le projet du métro? ;-)
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10 février 2019 à 10 h 02
Un métro souterrain qui relierait ExpoCité à l’université Laval en passant par la colline parlementaire; et deux lignes de trambus: un première entre le futur 3e lien à l’est et les ponts à l’ouest en passant par D’Estimauville, la gare du Palais, Charest, l’université et le phare; et une seconde entre le zoo et Le Gendre en passant par la 1re Avenue, ExpoCité, Hamel, Pierre-Bertrand, Lebourgneuf, Robert-Bourassa, l’université et le phare.
Ça vous irait?
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11 février 2019 à 14 h 49
Le gouvernement Legault qui a dit non à la ligne rose à Montréal, mais qui dirait oui à un métro à Québec à 7G$, très probablement sans financement supplémentaire d’Ottawa…
Décidément, y’en a qui voient la vie en rose.
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23 février 2019 à 07 h 34
Maintenant que l’on sait que l’on peine à obtenir la part du gouvernement fédéral pour le réseau structurant parce que l’on tellement pris de temps que d’autres villes en ont profité pour mettre la main sur l’argent de certains programmes de subventions il serait judicieux d’être plus modeste que pour le métro.
À moins que nous soyons francs en avouant que nous préférons couvrir une distance moins longue qui se limiterait aux quartiers du centre-ville avec un métro. ;-)
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10 février 2019 à 09 h 44
Bizarrement, quelque chose me dit que ça va se faire naturellement au fil du temps. Certaines sections le seront déjà à l’ouverture du réseau et on risque de s’apercevoir que ce sont ces sections qui seront les plus efficaces dans la période hivernale. (Confort, rapidité, etc).
Si ca devient un trop gros problème, je pense qu’ils vont l’enfouir petit peu par petit peu au fur et à mesure qu’on va avancer dans le temps.
My two cents.
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10 février 2019 à 13 h 28
on aurait du le mettre souterrain jusqu’à l’ouest des ponts, quoi 6-7 kilomètres de plus? Un problème de régler pour 100 ans, ensuite on peut venir s’y arrimer au fil des ans. Surtout que le boulevard Laurier entre le CHUL( et même des Gouverneurs)et les Hôtels on va assister à un moyen bordel lors de la construction
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10 février 2019 à 16 h 28
Je suis assez d’accord surtout que ce secteur sera le plus dense dans pas long avec le phare. Cette section aurait pu être en souterrain au complet. Je me demande combien ça coûterait de plus pour le faire.
Je me questionne aussi sur la facilité de passage des véhicules sur René Levesque à la hauteur de la rue des érables. c’est pas large.
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10 février 2019 à 17 h 43
Le tramway est souterrain jusqu’après l’avenue des Érables
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10 février 2019 à 18 h 27
Après ce n’est pas le problème. c’est avant qui m’inquiète ;-)
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12 février 2019 à 09 h 45
Ce serait peut-être plus simple si on utilisait la formule à l’est ou à l’ouest de l’avenue des Érables?
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12 février 2019 à 06 h 39
« Jean Richard – Abonné 31 janvier 2019 10 h 30
Mobilité et aménagement du territoire
Métro (souterrain) ou tramway ? La question est inutile aussi longtemps qu’on n’a pas encore bien compris et défini ce qu’on appelle la mobilité et l’aménagement du territoire.
Montréal a opté pour le métro, il y a plusieurs années, on pourrait dire un siècle car on en a parlé pendant 50 ans avant que la chose n’aboutisse. Ce métro est très efficace, même si certains médias sensationalistes prétendent qu’il est toujours en retard et en panne (c’est normal, ces médias vivent grâce à la pub des constructeurs automobiles). Il y a pourtant une situation à laquelle le métro n’est pas étranger : c’est que ce métro tout en souterrain a laissé la voie libre à l’automobile en surface. Pire, l’efficacité du métro et la primauté de l’automobile dans les rues ont fait en sorte qu’on a négligé les transports en commun en surface. Le tramway vétuste, on l’a mis au rancart alors qu’on aurait pu le moderniser. On a aussi mis au rancart les trolleybus, plus efficaces que les bus à batteries qu’on veut mettre en service aujourd’hui.
Ce tout-au-métro pour le collectif et le tout-à-l’auto pour l’individuel, le premier stagnant plus souvent qu’à son tour et le second progressant comme un cancer fulgurant, a fait en sorte que la mobilité n’a cessé de se détériorer. En souterrain, il y a saturation aux heures de pointe, et en surface, c’est la congestion presque 24 heures par jour. Montréal paie très cher d’avoir aussi longtemps négligé son réseau de surface. Les riverains des lignes de métro s’en tirent assez bien malgré la saturation, mais là où le métro ne se rend pas, transport collectif est synonyme de grande lenteur et de fiabilité douteuse. Alors, si on veut un métro à Québec pour refouler les usagers en souterrain afin de ne pas nuire à la circulation automobile, on répète l’erreur montréalaise. Connaissant l’amour des Québécois pour leur char, c’est un risque à ne pas prendre. »
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12 février 2019 à 06 h 41
S’en sort-on vraiment pendant 100 ans dans ce contexte?
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12 février 2019 à 13 h 27
« Ce métro est très efficace, même si certains médias sensationalistes prétendent qu’il est toujours en retard et en panne (c’est normal, ces médias vivent grâce à la pub des constructeurs automobiles). »
On nage ici dans l’océan des complots.
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12 février 2019 à 13 h 34
Et si on analysait cet extrait?
« Il y a pourtant une situation à laquelle le métro n’est pas étranger : c’est que ce métro tout en souterrain a laissé la voie libre à l’automobile en surface. Pire, l’efficacité du métro et la primauté de l’automobile dans les rues ont fait en sorte qu’on a négligé les transports en commun en surface. »
Ou celui-ci?
« Ce tout-au-métro pour le collectif et le tout-à-l’auto pour l’individuel, le premier stagnant plus souvent qu’à son tour et le second progressant comme un cancer fulgurant, a fait en sorte que la mobilité n’a cessé de se détériorer. »
On « nage » encore « dans l’océan des complots »? hihihi ;-)
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13 février 2019 à 19 h 22
La population augmente de 3% par 5 ans. Dans 100 ans, nous devrions être plus d’un million si tout va bien. Le tramway dont l’espérance de vie est de 35 ans, devra desservir 741K citoyens (30% de plus que maintenant). C’est un investissement à court terme; de l’argent tiré aux ordures.
Québec est la 2e ville de la province avec une économie forte, un pouvoir d’attraction immense. Elle mérite mieux qu’un tramway pour satisfaire les apôtres du mange-misère et les adeptes de la voiture.
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13 février 2019 à 23 h 36
« C’est un investissement à court terme; de l’argent tiré aux ordures. »
Faux, car le tramway/SLR évite de laisser « la voie libre à l’automobile en surface » comme l’a expliqué Jean Richard. Chez les experts c’est connu depuis fort longtemps. Chez un groupuscule de pression on prend bien soin de nier cet aspect et biens d’autres.
Vous semblez croire que le métro sera la panacée. Dans un mode idéal, j’aimerais bien une première section de métro. Par contre si ce n’est pas accompagné de mesures empêchant de négliger le reste du réseau de TEC c’est voué à l’échec comme l’a démontré la ville de Montréal en bien moins de 100 ans.
Les mesures à prendre pour contrer l’effet du tout-à-l’auto en surface demandent un grand courage politique. Si on n’a pas eu ce courage à Montréal, pourquoi devrais-je croire qu’on l’aura à Québec avec ce que l’on a vu dans les dernières 30 année?
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14 février 2019 à 11 h 46
Le Tram, vous le dites bien, c’est la clé pour le développement d’une ville à échelle humaine. Dans une ville de la dimension de Québec, le TEC est une chance inouïe de réaménager nos rues au service du transport actif, la vie de quartier, et des commerces locaux. C’est d’ailleurs ça qui manque à Québec. C’est ça qui distingue une ville plate (aucune vie en surface), à une ville le fun, vivante.
Dommage qu’on soit si peu sensible à cet enjeu chez nous. Certains auraient peut-être intérêt à voyager, sinon, le faire en regardant Life sized city sur TVO (en ligne). Lire est également une bonne façon de se sortir de l’ancienne mentalité.
Le métro est l’option des personnes qui refusent d’admettre que la population n’est pas suffisamment concentrée pour rentabiliser un mode de transport souterrain à très haute capacité. Mais encore, le tram/slr sera souterrain sur une bonne distance, au centre-ville, avec des stations, des quais, pis toute la patente pour satisfaire les orgueilleux.
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14 février 2019 à 12 h 27
« Certains auraient peut-être intérêt à voyager, sinon, le faire en regardant Life sized city sur TVO (en ligne). »
C’est ce que je vais faire pour les 2 saisons de la série. Malheureusement, dans mon cas ce sera un prêche à quelqu’un qui est déjà converti.
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14 février 2019 à 13 h 19
Redessiner et redéfinir des axes…
Le site du réseau structurant traite aussi de 2 liens mécaniques du boul. Charest (une à la hauteur de FX Garneau et l’autre à la hauteur de l’hôpital St-Sacrement). Je comprends par ces liens que l’on désire faciliter les allées et venues pour les étudiants et employés qui utilisent le trambus « est-ouest » de la ville de Charest vers le cégep et vers l’hôpital.
Les rendus maquettes et photos utilisées depuis quelques années afin de projeter le secteur entre la cote Myrand et l’avenue Joffre à la hauteur de Charest nous proposent un re-lifting. Dans cette perspective, ne serait-il pas intéressant de planifier la construction en hauteur dans le secteur du petit centre d’achats boiteux ou logeait Mikes électronique et où loge STO informatique ? Un ascenseur & passerelle pourraient aussi permettre un lien mécanique entre le bas du coteau Sainte-Geneviève et le parc St-Sacrement au haut. Il s’agit ici d’une certaine redéfinition de ce bout d’axe.
Quant à redessiner les axes mentionnés dans l’article afin d’offrir des trottoirs plus généreux, des nouvelles plantations, des nouvelles installations pour les cyclistes, etc. J’ai bien hâte de voir les maquettes pour chaque secteur. Certains tronçons ont un besoin criant d’amour, tel que Capucins, surtout par son potentiel de mobilité active entre les 2 rives de la rivière.
Finalement, dans cette perspective d’accroître la mobilité active, je me demande souvent s’il n’y aurait pas lieu de favoriser la pratique du ski de fond en milieu urbain en utilisant par exemple les couloirs de pistes cyclables estivales. Je pense ici à celle de la 8e avenue, au corridor des Cheminots, etc.
C’est un projet de société fort intéressant qui vient définir une ville de Québec 4.0
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19 février 2019 à 23 h 36
Et tant qu’à y être avec les comparaisons. Si on comparait les contraintes d’utilisation d’une voiture pour les villes avec lesquelles on se compare.
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