Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Jamais sans mon char? Sans aller jusqu’à rayer l’automobile de sa vie, on pourrait mettre la pédale douce sur ce symbole d’autonomie et d’indépendance

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 mars 2008 83 commentaires

Source: Renée Larochelle, Au fil des événements, 13 mars 2008.

Branle-bas de combat en ce samedi matin de mars chez les Tremblay de Sainte-Foy, une famille de quatre personnes comptant deux ados et leurs parents. Alors que Maude, 15 ans, doit être au gymnase de la polyvalente de L’Ancienne-Lorette à 9 h pour jouer un match de basket-ball, Camille, sa soeur, a un tournoi de soccer à Beauport. Pendant que leur mère leur crie de se dépêcher et sort en trombe avant de démarrer la voiture, le téléphone sonne. C’est Florence, l’amie de Maude, qui habite à quelques rues de chez elle. Pourrait-on la prendre en passant? Merci. Et vroum!

Tirée de la vie d’une famille québécoise, cette scène illustre bien à quel point l’automobile est devenue indispensable dans nos vies. Pour la majorité des gens en effet, tout tourne autour de cette véritable reine du foyer, sans laquelle rien n’est possible, et ce, même si son utilisation coûte cher, même si l’autobus ne passe pas si loin de la maison, même si on devrait marcher pour sa santé, même si… (…)

La suite. À consulter, ce billet: Rouler à l’électricité�… ou la fuite en avant?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.


83 commentaires

  1. Charles

    12 mars 2008 à 17 h 20

    Et penser qu’au début de l’ère automobile (1920-1940), l’industrie elle-même voyait très peu de débouchés pour son produit, en dehors des campagnes. Les villes n’avaient tout simplement pas besoin de ça, bien desservies qu’elles étaient par le transport en commun. Les rues étaient étroites et propices au déplacement des piétons.

    Mais voilà, pour trouver des débouchés à son industrie, GM a subventionné le démentellement des réseaux de tramways de presque toutes les villes d’Amérique de Nord (dont Montréal et Québec), et pavé la voie à la destruction des villes pour arriver à ce que l’on connaît aujourd’hui.

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  2. Jacques

    12 mars 2008 à 22 h 24

    Expliquez-moi comment un jeune joueur de hockey devrait se déplacer pour ses pratiques et ses parties dans tous les arénas de la région: en velo ? en autobus ? ou en auto avec ses parents ?

    Sur la rive sud, une ligue amene les jeunes à se déplacer entre Saint-Gilles,
    Saint-Agapit, Saint-Croix, Beaupré, Saint-Romuald, Saint-Foy, Sillery, Black-Lake, Thetford-mines, East-Broughton durant la saison.

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  3. Jacques

    12 mars 2008 à 22 h 39

    J’avais oublié quelques arenas à ma liste: Giffard, Charny, Lauzon, Val-Belair, Valcartier.

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  4. Sim 21

    13 mars 2008 à 00 h 22

    Juste à lire le titre je savais tout de suite que c’était M. Cazes qui avait publier. J’ai vérifié le nom juste pour confirmer et j’avais raison.

    Ahhh! Oui, pour revenir à l’éternel sujet ..

    On devrait tous pointer du doigt les usagés de l’auto .. sont TELLEMENT mauvais pour la société, TELLEMENT insouciant, TELLEMENT pollueurs.

    ** Notez un léger sarcasme dans mes dires ..

    ….

    Sérieusement!! « Vive la voiture baon!! »

    Si vous en voulez pas de chars, bin achetez-vous en pas. That’s it, that’s all!!

    Moi je suis fier d’avoir mon auto depuis l’age de 16 ans .. j’en ai 22 aujourdhui, et j’aurai une auto pour tout le reste de ma vie car j’en fait une priorité.

    Voyez vous, ma vieille toyota paseo 92 est en train de prendre de l’age et avant meme qu’elle soit bonne pour la féraille, j’y aurai trouvé une remplacante pour assurer mon transport pour les années a venir.

    Aussi, j’adores faire de grandes balades en solitaire, les fenetres baissés et la musique de la fond.

    Pour moi la voiture c’est un must.

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  5. Pierre-Luc Auclair

    13 mars 2008 à 00 h 35

    Mais y’a quand même une maudite (pour le pas dire plus) différence entre une Prius pis un gros char qui bouffe du gaz sans bon sens!

    Si tu fais le choix d’avoir un char, essaie au moins de diminuer ta consommation d’essence et diminuer ta pollution. En plus, à la longue tu vas sauver de l’argent! Surtout avec le gas qui monte et monte et monte…

    C’est comme l’éclairage. En ce moment tu as le choix d’éclairer avec des incandescents ou des fluocompacts. Pour le quart de la consommation tu as le même éclairage.

    C’est comme l’eau chaude aussi. Tu peux arrêter de la gaspiller en mettant des aérateurs aux champelures, en utilisant une pomme de douche à faible débit (ou avec un cut-off même) et en lavant ton linge à l’eau froide.

    L’important, c’est de reconnaître que chacune de nos a actions a des conséquences et qu’il faut les minimiser lorsqu’elles sont négatives d’un côté social, environnemental, etc. Donc on réduit notre usage au maximum, ou on élimine quand c’est possible.

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  6. slimovitch

    13 mars 2008 à 05 h 34

    Moi j’utilise le transport en commun pour aller travailler mais j’ai quand meme ma bonne vieille voiture.

    Chacun ses priorites, je sauve pas mal d’argent en evitant de payer l’essence et le stationnement. Certains collegues de travail se demande si j’ai un meilleur salaire qu’eux uniquement parceque je suis capable de me payer un voyage en Europe chaque annee.

    Chaque annee c’est la meme histoire, ouin t’as d’la chance toi l’Europe… apres ils sont les premiers a me saluer pendant que j’attend au froid a l’arret d’autobus et eux dans leur voiture bien chaude.

    Mais vous savez quoi… juste d’avoir la chance de decouvrir un pay different chaque annee, sa me derange pas du tout d’attendre quelque minutes au froid.

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  7. Paul Bienvenue

    13 mars 2008 à 07 h 58

    Faudrait un jour que quelqu’un m’explique comment ramener une grosse épicerie en autobus…

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  8. Charles

    13 mars 2008 à 08 h 03

    @Paul Bienvenue

    Une auto par ménage, pas quatre.

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  9. xavier

    13 mars 2008 à 09 h 20

    @ Paul Bienvenue

    Premièrement, ramener une grosse épicerie en autobus c’est faisable, mais chiant, il faut être hors pointe. Deuxièment, la plupart des supermarchés effectuent des livraisons pour une somme modique, en générale, pas plus cher que si vous utilisiez votre char (à 0,5$ du km disons, ce qui est une estimation plus que raisonnable du prix individuel d’un char) ce qui simplifie beaucoup la vie. Troisièmement, quand on a pas de voiture et qu’on transporte à pied ses courses, on achète différemment et vous savez quoi? ça semble meilleur pour la santé et économique: moins de jus sucrés, des emballages plus petits de moins grosses quantités. En plus, plus besoin de s’abonner au gym pour la musculature des bras et des jambes! Merveilleux!

    Sans farce, le but n’est pas de dire que personnes ne doit utiliser de voitures, c’est absurde et il existe d’excellentes utilisations de ce véhicule extraordinaire, mais trop c’est trop.

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  10. xavier

    13 mars 2008 à 09 h 23

    Et il n’y a rien de plus sain que de déplacer physiquement ce qu’on mange dans une semaine, on se rend compte que ça fait beaucoup ;)

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  11. jb

    13 mars 2008 à 09 h 38

    Le tabou ce n’est pas la dépendance ou pas à l’automobile, c’est le choix de vie que les gens font: Vivre loin de leurs services, de leur emploi au nom du sacro-saint « moi j’ai besoin de mon espace et mes enfants méritent de l’espace ».

    J’ai beau avoir une voiture, je l’utilise peu. Je ne prétends pas être un modèle de vie. Je vis en ville et quand je parle des avantages à être proche des services communs, des autobus à haute fréquence, des restaurants et des bars, on me rétorque: « oui mais toi tu vis en ville » comme si c’était une obligation de vivre en banlieue quand on a une famille, comme si la société nous imposait ce choix, comme si on devenait d’un coup d’un seul des victimes (des « otages » même – on galvaude tellement cette expression) de l’automobile.

    C’est ça la question: le choix du mode de vie. L’utilisation exagérée de la voiture en est la résultante.

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  12. Frie

    13 mars 2008 à 10 h 04

    Faire sa grosse épicerie en voiture une fois par semaine est une chose. Aller au boulot tous les jours avec chacun sa voiture (deux voitures par ménage) en est une autre!

    J’habite en ville, ma conjointe et moi allons travailler en autobus mais nous ne sommes pas plus sain que le pape! Nous avons une voiture (une seule!) pour les déplacements occasionnels tels des sorties pour les loisirs et même pour les grosses épiceries.

    Nous prévoyons acheter une maison bientôt, peut-être même en banlieue qui sait… mais cela sous la condition que l’un de nous puisse se rendre en travail en TC afin de conserver une seule voiture!! Nous ferons un choix de localisation en fonction des facilités de transport car nous ne voulons par faire partie de ceux qui réclament, voir même exigent un service de TC dans le fin fond de Saint-en-Arrière-des-Creux!

    Oui, le choix que nous ferons impliquera des compromis et nous devrons p-e devoir planifier nos déplacements davantage mais cela est POSSIBLE!

    Comme l’a mentionné « Slimovitch », je préfère faire un voyage par année que d’avoir une deuxième voiture dans l’erntrée!!

    Je ne suis pas contre l’automibile, je suis pour une utilisation raisonnable de celle-ci.

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  13. Erick

    13 mars 2008 à 10 h 19

    Avez-vous suivi les cours du baril de pétrole ces temps-ci, particulièrement depuis 1 semaine? Il monte de 1$ par jour!!!! S’il continuait à monter à cette vitesse, dans un an, le gaz serait à…. 5$ du litre!!!!

    Cette montée du baril ne se poursuivra probablement pas éternellement à une cadence aussi élevée, mais tout porte à croire qu’elle va continuer de monter relativement vite quand même. Grosso modo, le gaz à 2$ du litre l’an prochain et 5$ dans 5 ans me semble tout à fait plausible si on observe la courbe des dernières années.

    A cette vitesse, les véhicules à d’autres formes de carburant ou d’énergie ne seront pas prêts assez vite, et le problème c’est pas juste les autos mais aussi les camions qui transportent tous nos produites de consommation, l’usage du pétrole dans les plastics, asphalte, etc.

    Mon opinion et mes chiffres peuvent vous paraitre discutable, mais si jamais j’ai raison, il en résultera carrément une crise économique majeure, et le monde va tout faire pour économiser « l’or noir ».

    On l’a vu lorsque Katrina a fait monter le prix du gaz, les automobilistes se sont mis soudainement à respecter leur 100 km/h et l’achalandage dans le transport en commun a augmenté de façon perceptible.

    Le monde vont chercher à optimiser leurs déplacements, rappetisser de voiture, sortir la bicyclette, vont se garocher dans le transport en commun (dont l’offre ne suffira pas à la demande), vont se rapprocher de leur job ou vont se chercher une job plus près de la maison, vont choisir des garderies plus près de leur domicile ou de leur travail plutôt qu’à l’autre bout de la ville, ils vont aller à l’épicerie du coin plutôt qu’aller revirer au Club Price à l’autre bout de la ville, etc.

    En banlieue, le prix des propriétés va baisser en flèche alors que ce sera tout à fait l’inverse au centre-ville. Et en « campagne », ouf, je me demande carrément ce qu’ils vont faire car ils sont 100% dépendant du fuel et on a besoin d’eux pour l’agriculture. Vous pouvez vous attendre à voir monter votre facture d’épicerie…

    Alors on peut imaginer que les ballades en voitures par « loisir » (sunday driving @Sim21), les ballades en ski-doo & VTT et les compétitions de hockey (@Jacques) à la grandeur de la province deviendront des activités… réservées à une « classe à part ».

    Autrement dit, le système économique va se « réajuster ». Notez qu’il y a aussi des points positifs. Ca va encourager l’économie locale aux dépends de la mondialisation. On va préférer les patates de l’Ile d’Orléans plutôt que les patates de l’Idaho, par exemple.

    Désolé si je vous parait négatif, pessimiste et défaitiste, mais je crois que c’est la réalité qui s’en vient. Je préfère regarder la réalité en face que jouer à l’autruche. Tant mieux si je me trompes….. mais à mon avis la question n’est plus de savoir « si » ca va arriver, mais plutôt « quand » et « jusqu’où » ca va aller… Les chinois et autres pays émergents qui sont les gros responsables de cette montée du baril de pétrole finiront bien par atteindre eux aussi leur capacité de payer pour du jus de fossile toujours plus cher, c’est alors à ce niveau que le jeu va finir par se calmer.

    @Paul Bienvenue

    « Faudrait un jour que quelqu’un m’explique comment ramener une grosse épicerie en autobus… »

    Au lieu de faire une grosse épicerie juste 1 fois par semaine, s’agit de faire 3 petites épiceries par semaine à une épicerie près de chez vous, près de votre travail ou sur le trajet de l’autobus. Vous pouvez aussi vous acheter des gros sacs d’épicerie IGA à 3.99$ qui contiennent pour 50$ d’épicerie dans un seul sac, pas mal moins encombrant qu’une dizaine de petits sacs à pognée. Il y a déjà plein de monde qui n’ont pas d’autos parce que leur niveau de vie ne leur permet pas, ils survivent quand même, et c’est probablement de cette façon qu’ils se débrouillent avec l’épicerie.

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  14. JT

    13 mars 2008 à 10 h 55

    Pour chaque dollar investi dans le transport en commun, 10 dollars sont investis pour l’automobile.

    C’est ce que les chercheurs du CRAD nous ont révélés. Combien de ces dollars investi dans le TC le sont à Québec ?

    On peut voir le problème de différentes manières.

    Ce qui est certain, c’est que les choix individuels ont des conséquences sur la société.

    Choix individuels, choix collectifs, l’un et l’autre se renforcent pour que le même choix soit fait : l’utilisation de l’auto.

    Si tous les jours je prends ma voiture pour aller travailler j’augmente la congestion routière (participe à créer un besoin pour de nouvelles infrastructures routières, diminue l’efficacité du transport de marchandise…), je ne contribue pas à l’augmentation de la clientèle du TC (ce qui en ralenti le développement). Mon pays doit soigner se relations avec les pays producteurs de pétrole pas toujours fréquentables pour s’assurer que j’aurai l’essence qu’il me faut pour me rendre au travail chaque matin et ce, à un coût abordable. Les coûts cachés de la voiture doivent être révélés pour que l’on discute des choix de société qui se cachent derrière les choix individuels.

    On peut aussi voir l’inverse. Les choix de société font que l’individu doit choisir d’utiliser sa voiture. Pour 1$ investi en TC, 10$ sont investis pour l’automobile. Les villes sont divisées par des frontières routières (Félix-Leclerc, Charest, Hamel)… On ne peut plus se déplacer sécuritairement et rapidement à pied, en vélo, en bus… Ma maison est construite dans un quartier où il est interdit de construire une épicerie, un dépaneur, une boulangerie… Il faut que je sorte du quartier pour faire mes courses…

    @ Erick :

    Suggestion d’écoute : http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=53779&numero=1880

    Ils parlent de pic pétrolier à la fin, C’est intéressant.

    @ Jacques : Le sujet des loisirs a été dicsuté lors de la conférence qui peut-être écoutée en ligne : http://www.mcq.org/participe/debat_080310.php

    Merci M. Cazes.

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  15. toutou

    13 mars 2008 à 14 h 02

    Vous avez de la difficulté à accepter le nature humaine. Comme tous les organismes de cette belle planète, on doit consommer de l’énergie. Arrêter de vouloir sauver la terre … la terre va parfaitement bien. C’est *nous* qui allons très mal. Ainsi vont les cycles. Arrêter de jouer aux psychologues et de tenter de prévoir votre propre mort. La terre va s’en charger. Lorsque la fièvre sera trop élevée, elle nous sortira une épidémie époustouflante ou une catastrophe à tout rompre. Et ça arrivera par le nord, lorsque tout le monde aura les yeux rivés au sud.

    Et même si je trompais à 100% et que tous les nord-américains faisaient du vélo, les pays en voie de développement, la chine et autres pollueurs de ce monde tenteront d’imiter notre style de vie. Mais admettons que, dans un pur fantasme, je me trompe de nouveau. Que ferez-vous lorsque nous serons 15 milliards cyclistes ? Ah oui, les aliments transgéniques et les tomates de 160 livres … Mais ne blâmons pas l’agriculteur du Brésil qui, à 2$ par jour, déboise le poumon de la planète pour ces tomates si savoureuse. Moins de pollution suppose moins de pauvreté. Tout un combat en perspective !

    Bref, on ne changera pas le monde. La planète va super bien. C’est l’être humain qui doit changer. Et j’ai juste à regarder en bas de ma fenêtre pour voir un mendiant et comprendre que le combat est perdu d’avance. Quand je vois que notre Nobel Gore est aussi le chairman de GIM, j’ai un petit sourire en coin.

    En attendant, stressez dont pas trop avec votre compost. Faites-le pour vous et faites moi pas chier.

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  16. Frie

    13 mars 2008 à 14 h 22

    @ Toutou

    « Bref, on ne changera pas le monde. La planète va super bien. C’est l’être humain qui doit changer.  »

    T’as raison l’être humain doit changer mais désolé de peter ta balloune mais la planète ne va pas si bien que ça!

    Changez petit à petits vos habitudes de vie individuellement et p-e qu’un effet de masse en surgira.

    J’imagine que tu es confortable la tête dans le sable à faire comme si tout allait bien et qu’il n’y avait rien à faire. Une chance que tout le monde ne pense pas comme toi sinon c’est clair qu’on se ferait chier!

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  17. Lisette

    13 mars 2008 à 15 h 07

    Moi, je n’ai plus d’automobile depuis presque 10 ans ; j’ai choisi un quartier où je trouve de tout à proximité. L’épicerie, je fais livrer et cela me revient à 2$ de frais. J’ai une course à faire faire, comme par exemple j’ai besoin d’un colis qui partirait de Charlesbourg pour se rendre à la Pointe de Sainte-Foy, je fais affaire avec une compagnie de messagerie qui, pour une livraison effectuée dans la journée me revient à 5$.

    Les automobiles sont rendues à un prix de fou ; l’essence coûte un bras ; les assurances sont inabordables ; l’entretient du véhicule en général n’est pas donné non plus ; les immatriculations, les permis de conduire ; les pneus d’hiver, les pneus d’été et j’en passe.

    Je sauve plus de 5 000$ par année en plus que je loue mon espace de stationnement qui me rapporte de l’argent.

    Pour les grandes distances comme par exemple partir de Pointe Sainte-Foy pour me rendre à l’hôpital Saint-François d’Assise, à l’autre bout de la ville en somme, je paie des bénévoles au kilométrages ; il y a plusieurs services de ce genre qui sont fournis ; il suffit de s’informer. Ce matin, je me suis rendue sur le chemin Saint-Louis, à une clinique et cela m’a coûté 3.50 $ aller/ retour. Suffit de savoir s’organiser, bien planifier.

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  18. Manu

    13 mars 2008 à 23 h 19

    Ça revient toujours à la question des choix…

    Mais parfois, avouons-le, on peut pas toujours appeler ça un « choix ». Entre le choix d’un bon emploi quelque part « loin » et pas d’emploi du tout (ou quelque chose de très moche), on choisit quoi?

    Entre séparer un couple pour que chacun soit proche de son emploi ou le garder ensemble avec un qui doit faire 10km pour aller au travail, et l’autre 15 km par l’autre bord, on choisit quoi?

    Entre une place dans une garderie qui demande un détour de 3km (en auto, si on veut aussi pouvoir faire l’aller-retour au travail à l’intérieur des heures d’ouverture de la garderie), ou pas de garderie du tout avec un des deux qui demeure à la maison et l’insécurité financière qui s’ensuit (faire vivre une famille sur un salaire n’est plus aussi facile qu’il y a 30 ans), on choisit quoi?

    Il ne s’agit que de quelques exemples, et dans tous les cas, toutes les options peuvent être choisies de plein gré et en toute légitimité. Certains choix sont plus difficiles que d’autres. Et comme on le devine, dans bien des cas, quelques milliers de dollars par année (tout au plus, quand on dépense intelligemment) sur une voiture peut nous sauver des centaines d’heures et sauver la santé mentale des gens, autrement détruite par des choix difficiles.

    Ceux qui ont généralement le moins de choix difficiles à faire concourant à l’achat ou non d’une automobile sont les personnes seules ou les couples qui n’ont pas encore ou qui n’ont plus d’enfants à leur charge. Et ce sont eux qu’on retrouve le plus souvent en ville. Rien de surprennant.

    De toute façon, si 50000 banlieusards de Québec (pas beaucoup sur l’ensemble) voulaient vivre en ville, ou plus simpelment « près des services » d’ici 12 mois, on les placerait oû? et 50 000 autres l’année suivante? et vous imaginez ce qui arriveraient aux prix des unités de logement en ville s’il y avait alors 5 fois plus d’acheteurs que de vendeurs? Vu ainsi, c’est grâce au grand nombre de gens qui « décident » (de plein gré ou de « semi-gré ») de vivre à l’exétrieur de la ville, que les autres qui en ont décidé autrement peuvent y vivre de manière abordable.

    Finalement, on parle de l’automobile, mais on pourrait aussi parler de l’acqueduc… si tout le monde vivait à proximité d’un point d’eau comme ce fut déjà le cas jadis, l’acqueduc serait une infrastucture de luxe qu’on pourrait éviter.

    Dans le fond, on peut toujours choisir de vivre sans acqueduc, ou même sans électricité… c’est toujours une question de choix.

    @toutou : peut-être un peu trop pessimiste ou même nihiliste comme point de vue, mais tout de même sur un fort fond de vérité selon moi : l’espèce humaine s’éteindra comme bien d’autres espèces avant, et tout autant lui survivront.

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  19. Paul Lalu

    13 mars 2008 à 23 h 39

    La religion environnementale, le désordre mental du 21ième siècle, est en train de pourrir notre qualité de vie. Nous rendre dépendant des services publiques, réduire nos libertés individuelles, culpabiliser les esprits libres du dogme vert, promettre aux infidèles de brûler en enfer sur terre, valoriser le mode de vie des pauvres, préférer l’esthétisme à la pratique, instaurer un climat de peur pour mieux manipuler les masses…. Celui qui n’est pas convaincu dur comme fer que le ciel va nous tomber sur la tête, c’est qu’il joue à l’autruche. Ce n’est surtout pas celui qui en est convaincu qui se noie dans une belle naïveté. Le GIEC produit de nobles rapports scientifiques, pas politiques…. Remettre le prix Nobel de la paix à un type qui fait un film sur l’environnement, ça allait de soi bien sûr… S’engager à payer des milliards de dollars pour non respect d’un protocole ayant un impact insignifiant même dans le meilleur des scénarios, c’est un pas dans la bonne direction, nul doute… Et que dire de QU qui est viré en repère de gauchistes écolos pressés de prêcher et multiplier la bonne nouvelle. Il y a des petits cégépiens, de corps ou d’esprits, qui ont pris les commandes. On est à l’ère de l’urbanisme juvénile granola.

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  20. Frie

    14 mars 2008 à 06 h 16

    @ Paul Lalu

    Alors que proposez-vous? C’est quoi pour vous réduire vos libertés individuelles?
    Qui a dit que marcher ou prendre le bus était un mode de vie de pauvre?

    Ma liberté individuelle me permet de faire mes propres choix concernant mon mode de vie, cela adonne que je contribue à améliorer de surcroit la qualité de vie collective tout en me permettant de gérer revenu comme bon me semble sans y consacrer une trop grande partie dans mes transports.

    Et oui j’ai un revenu, désolé je ne suis plus au Cégep…

    Vous avez par contre raison quand vous mentionner la présence d’un désorde mental car je crois que le mouvement environnemental est tout croche et qu’il est souvent mentionné pour les mauvaises raisons ou à mauvais escient. Quand c’est rendu qu’on nous présente des annonces de char qui roule sur du gazon vert… ca devient ridicule.

    Tout de même, il y a 10-15 ans on commençait à recycler. Depuis quelques années on commence à presque tous utiliser des sacs réutilisables à l’épicerie. Depuis quelques années, les véhicules économiques sont très populaires au Québec… P-e que dans quelques années, les transports actifs et alternatifs deviendront pour plus de gens une solution économique et écologique qui sait..

    Est-ce cela que l’on appelle réduire nos libertés individuelles?

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  21. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    14 mars 2008 à 06 h 54

    « Et que dire de QU qui est viré en repère de gauchistes écolos pressés de prêcher et multiplier la bonne nouvelle. Il y a des petits cégépiens, de corps ou d’esprits, qui ont pris les commandes. On est à l’ère de l’urbanisme juvénile granola. »

    M. Lalu, c’est tellement gratuit ce que vous dite, ce genre de commentaire réactionnaire à la Le Pen! Je n’y vois qu’une qualité: il est écrit dans un bon français… Mais évidemment, rien de constructif pour la société: vive la foutue « libÂrté » individuelle à la puissance dix, et au plus fort la poche!

    Et si vous me visez, tant pis: je suis fier de ce que j’ai accompli jusqu’à présent à QU et j’ai l’intention de pousuivre sur la même voie! Si la majorité décide que mes billets sont des « niaiseries », je m’éclipserai. Vous nous étiquetez de gauchistes (pourquoi en avoir honte?) et ça vous écoeure? Alors, changez de canal! En attendant, vous êtes libre de vous exprimer, en effet… et en passant, il est loin, pour moi, le cégep!

    Jean Cazes
    Bacc en géographie, cert. sc. de l’environnement, cofondateur de la Société de conservation et d emise de la Grande Plée Bleue, naturaliste interprète, journaliste à la pige, ex-rédacteur en chef du journal de rue La Quête, ex-habitant du plateau Mont-Royal, utilisateur convaincu du vélo et du transport en commun, citoyen de Limoilou et engagé socialement! ;-)

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  22. Paul Bienvenue

    14 mars 2008 à 07 h 47

    « La religion environnementale, le désordre mental du 21ième siècle, est en train de pourrir notre qualité de vie. »

    Je suis d’accord avec vous. Ce qui m’étonne le plus, ce sont les sujets sur lesquels les écolos décident de mettre de l’emphase. On ne parle que de réchauffement de la planète, un sujet qui ne nous touche que de façon très lointaine et de façon hypothétique. Idem pour « le gaspillage de l’eau ». Voir mes commentaires à ce sujet ici:

    https://www.quebecurbain.qc.ca/2008/03/12/banc-de-neige-record-chez-les-gaulois/#comment-25900

    Pendant ce temps, on néglige complètement de parler de qualité de l’air et de qualité de l’eau, des sujet qui touchent directement tout le monde à tous les jours.

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  23. Erick

    14 mars 2008 à 07 h 57

    Pour moi, l’automobile c’est à la fois synonyme de liberté et de contrainte à la fois. Comme je voyage en autobus pour aller travailler et que même si je fais toutes mes commissions en voiture, je pourrais me débrouiller pour les faire autrement un coup mal pris, c’est pour mes loisirs que ma voiture devient un symbole de « liberté » car c’est en campagne que ca se passe la plupart du temps. Par contre, la « liberté » c’est aussi de ne pas être « obligé » d’avoir une voiture.

    En général ceux qui se passent complètement de voiture sont contraints à ne circuler que dans leur quartier, ou sur le territoire desservit par le transport en commun avec les contraintes (heures d’opérations) que ça impose. Quand ils sont pris pour sortir de ce territoire, ils en sont souvent réduits à se « quêter des lifts » auprès des propriétaires d’autos, et en plus, ils ne s’offrent qu’à payer « la moitié du gaz ».

    Un bon compromis peut être un abonnement à Communauto. C’est pas vraiment une option intéressante pour moi car je demeure en banlieue, mais si jamais ils s’étendent suffisamment près de chez-moi, je risque fort de dire un bye bye définitif à ma voiture.

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  24. barb

    14 mars 2008 à 08 h 14

    @Paul Bienvenue,

    facile de chialer : critiquer ceux qui font quelque chose qu’ils visent mal leurs objectifs, que leur engagement n’est pas pertinent.
    Si vous êtes tellement inquiet de la qualité de l’eau et de l’air (et vous avez raison de l’être), bien, faites de quoi. Engagez-vous, donnez l’exemple. Mais de grâce, arrêtez de lancer des pierres à ceux qui se bougent juste parce que vous considérez que la direction n’est pas la bonne.

    Pour le transport d’épicerie : on y va plusieurs fois par semaine, on peut faire partie d’un groupe d’achat à proximité (ça a l’avantage qu’on fait des achats auprès des producteurs proches) on s’organise à plusieurs pour faire l’épicerie (genre 2 ou trois personnes avec UNE auto) ou de temps en temps on prend un taxi.
    Et pour le sport des jeunes : le covoiturage est possible. Au lieu d’y aller chaque fois, on y va une fois sur trois ou sur quatre. Facile.

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  25. Charles

    14 mars 2008 à 08 h 52

    Les négationnistes ne comprendront jamais l’urgence d’agir pour la planète tant qu’ils n’auront pas à payer très cher leur stupide confort.

    MM Bienvenue et Lalu, le rechauffement de la planète est un fait, pas une hypothèse. Et ce rechauffement est causé par l’être humain.. Le GIEC, groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, est composé d’une centaine d’experts du monde entier, issus des universités, des centres de recherches et d’entreprises, accrédités par leurs États d’origine.

    Faites vos preuves avant de dire n’importe quoi au nom de la liberté.

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  26. toutou

    14 mars 2008 à 09 h 01

    @Frie

    Tu penses vraiment que nos petites actions vont détruire la planète ? La terre va se remettre du passage de l’humain sur terre. Ne t’inquiète pas, elle a vu bien pire que ces petits producteurs de plastique. Une nouvelle forme de vie émanera, sûrement plus « intelligente ». J’ai pas la tête dans le sable, j’ai juste arrêter de faire chier les autres avec mes choix. La planète est top-shape ; c’est l’humain qui est très très mal en point … il y a une nuance.

    Ce n’est pas une question de mettre la tête dans le sable mais d’accepter qu’on ne va rien y changer. Je ne propose pas de jeter son huile dans les toilettes. Juste d’être raisonnable et d’accepter que nos choix ne conviennent pas à tous.

    À tous les verdoillants de ce site, puisque l’ordinateur est l’un des outils le plus polluants à produire (déclaré par l’ONU), j’imagine que vous êtes tous dans un café internet en ce moment ? Que vous ne changez pas de télé ou d’ordis tous les 5 ans ? Vous n’avez aucun cellulaire non plus car vous connaissez tous les effets des ondes sur la faune et la flore ? Yeah right …

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  27. Frederic Levesque

    14 mars 2008 à 09 h 06

    @Charles:
    vous êtes un très bon apôtre de la nouvelle religion. Il faut croire sans se poser de questions sinon nous sommes stupides. C’est le mode de fonctionnement de toutes le religions que de ridiculiser ceux qui la mettre en doute.

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  28. Charles

    14 mars 2008 à 09 h 08

    @ Frédéric

    Êtes-vous un prix Nobel?

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  29. Paul Bienvenue

    14 mars 2008 à 09 h 21

    « Et ce rechauffement est causé par l’être humain »

    Il faut prendre un peu de recul et regarder l’historique des températures sur terre pour remettre la chose en perspective.

    Par exemple: http://www.scotese.com/climate.htm

    La température sur la terre a toujours varié. Elle a varié avant l’homme. Elle variera après l’homme.

    Il y a 50 000 ans, il y avait plusieurs kilomètres de glace au dessus de Québec.

    Oui peut-être que l’activité humaine provoque une légère accélération du mouvement. Bon. Et après? Les cycles naturels sont beaucoups plus forts.

    Il y a des problèmes beaucoup plus graves qui sont occultés par cette croisade médiatique exagérée. Les médias s’y intéressent parce que ça fait scénario-catastrophe à la Hollywood.

    (p.s.: je ne chiale pas. Et c’est quoi cette histoire de toujours répéter « liberté »??? J’ai tu dis ca moi?)

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  30. Frederic Levesque

    14 mars 2008 à 09 h 39

    @ Paul Bienvenue
    Vous êtes un stupide hérétique négationiste. Pourquoi n’avalez-vous pas tout cru sans vous poser de questions ce que les médias vous disent? Vous n’avez pas le droit de douter dans cette religion. Et pour vous donnez bonne conscience, vous devez vous imposer des souffrances, comme utiliser votre vélo à -20 degrés l’hiver. C’est le principe de la religion catholique. Croire sans preuves et le doute c’est mal.

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  31. Frederic Levesque

    14 mars 2008 à 09 h 42

    @Charles: Non je n’ai pas de prix Nobel, est-ce que ça en prend un pour écrire ici?

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  32. slimovitch

    14 mars 2008 à 10 h 07

    Bien sur que l’etre humain a sa part de responsabilite…

    Est-ce normal que certains marathonien soient deja a l’entrainement en Chine pour les Olympiques 2008 juste pour s’adapter a la pollution.

    Est-ce normal que dans plusieurs villes du monde tu vois le soleil seulement a travers un immense brouillard dans le ciel…

    C’est bien facile de parler quand ici nous ne ressentons pas vraiment les effets de la pollution mais allez vivre en chine quelque annees et nous verrons si vous aurez le meme discours a votre retour… (je parle ici de certains commentaires).

    Il ne faut pas etre extremiste mais au moins faire des petits gestes, un effort.

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  33. Frie

    14 mars 2008 à 10 h 20

    @ Toutou:

    Je ne sais pas si vous avez bien lu mes propos, je suis très loin de mentionner que je suis ou nous sommes parfaits. Bien sur nous sommes des consommateurs comme vous. Je ne m’identifie pas comme un écologiste non plus.

    Je vous rappelle simplement le sujet de ce billet qui concerne le transport par l’auto-solo. Et sur ce point, je crois que des avenues sont possibles et réalisables pour réduire nos émissions polluantes. Et sur ce point, je crois que je fais bien ma part et je trouve important que l’on considère cet aspect dans nos modes de vie.

    Je ne suis pas un radical détestant les automobiliste loin de là.

    OK pour le fait que la Terre qui va p-e se remettre du passage de l’être humain.. mais avant que cela se fasse, il ne faut pas se cacher que la transition risque d’être pénible et ce dans combien de temps??

    Je trouve facile de dire que la Terre finira par reprendre le dessus dans on ne sait pas combien de temps. Je ne suis pas certain d’avoir envie d’attendre les deux bras croisés en contemplant mon char « shiné » dans l’entrée que cela arrive..

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  34. Paul Bienvenue

    14 mars 2008 à 10 h 24

    « Bien sur que l’etre humain a sa part de responsabilite…

    Est-ce normal que certains marathonien soient deja a l’entrainement en Chine pour les Olympiques 2008 juste pour s’adapter a la pollution. (…) »

    Bingo! Ding ding ding! We have a winner!

    Vous n’avez rien compris. Vous parlez de pollution. Vous parlez de qualité de l’air. Oui, ÇA c’est un problème dont il faut se préoccuper. Et OUI l’humain est responsable. C’est de ça dont il faut parler.

    Mais il faut DISTINGUER d’avec le « réchauffement » qui est complètement autre chose .

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  35. slimovitch

    14 mars 2008 à 10 h 49

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  36. Paul Bienvenue

    14 mars 2008 à 10 h 54

    « La pollution est une partie du probleme… »

    Vous réfléchissez à l’envers.

    La pollution est un problème. Le réchauffement est une des conséquences possibles, parmi plusieurs autres.

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  37. slimovitch

    14 mars 2008 à 11 h 30

    J’ai de la difficulte a vous suivre… vous dites  »le rechauffement est une des consequences possibles, parmi plusieurs autres ».

    Consequence de quoi.

    Nous parlons de rechauffement de la planete alors comment le rechauffement de la planete peut etre la cause du rechauffement….

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  38. jaco

    14 mars 2008 à 12 h 12

    . »..Vous avez par contre raison quand vous mentionner la présence d’un désorde mental car je crois que le mouvement environnemental est tout croche et qu’il est souvent mentionné pour les mauvaises raisons ou à mauvais escient. Quand c’est rendu qu’on nous présente des annonces de char qui roule sur du gazon vert… ca devient ridicule…. »

    Un char d’éloges vertes (Quand on tombe dans le ridicule!)

    Avez-vous vu le commercial de la Jetta , je crois, qui passe en boucle depuis 3 semaines?
    En résumé: Pour savoir quel automobile , « la nature verte, » préfere ou accrédite du certificat « approuvé par la nature » …un journaliste interview une coccinelle sur sa brindille , un cheval dans le champ, une hirondelle au nid, 2 marguerites ainsi qu’une couples d’arbres
    On ne peut soudoyer la nature verte facilement; la coccinelle et le cheval envoient paître notre journaliste… mais la Jetta trouve ses défenseurs parmi les brindilles, les marguerites , ainsi que une couple d’arbres….!!!

    Il y a une marge entre militer pour re-naturaliser la riviere st-Charles et vouloir arrêter la renaturalisation de la St-Charles pcq il y a lune touffe de brindilles qui seront bousculés par ces travaux!
    (L’utra-gauche de la verdure contre la gauche écologique)

    Le terme go-gauche désigne une exaspération : « trop c’est trop!

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  39. Manu

    14 mars 2008 à 13 h 09

    Parlez-moi d’un billet qui dérape…

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  40. slimovitch

    14 mars 2008 à 13 h 20

    C’est clair que sa derape. On est parti de chez les Tremblay de Ste-Foy pour en arriver jusque l’a… merci de nous mettre sur les rails Manu sinon on serait rendu aux extraterrestres de venus.

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  41. Charles

    14 mars 2008 à 13 h 54

    Le problème de l’usage excessif de l’automobile va se régler de lui-même lorsque les utilisateurs devront payer pour l’usage des routes.

    Malheureusement, ce n’est pas rentable politiquement, pour l’instant. Avec l’essence à 1,17$ le litre de même qu’un péage de 0,05$ le kilomètre, cela devrait avoir un effet dissuasif.

    Pourtant, les usagers du TC paient leur passage, alors pourquoi envoyer un signal aux automobilistes que les routes ne coûtent rien?

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  42. Jacques

    14 mars 2008 à 13 h 58

    Pour l’amour du ciel, il y a assez de neige à pelleter sans pelleter des nuages en plus, revenez sur terre au plus vite.

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  43. Erick

    14 mars 2008 à 14 h 17

    @Manu « Parlez-moi d’un billet qui dérape… »

    On parle d’autos, normal que ca « dérape » ;o)

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  44. Paul Bienvenue

    14 mars 2008 à 14 h 19

    « Consequence de quoi. »

    De la pollution.

    Duh.

    C’est vraiement difficle de sortir d’un schème de pensée établi et martelé sans cesse, n’est-ce pas?

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  45. Frederic Levesque

    14 mars 2008 à 15 h 06

    Ce qui est intriguant c’est de voir des publicités de Mitsubishi sur Québec Urbain. Est-ce que Mitsubishi à une entente avec Québec Urbain?

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  46. Carol

    14 mars 2008 à 15 h 11

    « C’est ça la question: le choix du mode de vie. L’utilisation exagérée de la voiture en est la résultante »

    Aussi l’urbanisme qui encourage ce genre d’utilisation…

    « dans le fin fond de Saint-en-Arrière-des-Creux! »

    On dit aussi Saint-Clin-Clin des bas fond !

    « A cette vitesse, les véhicules à d’autres formes de carburant ou d’énergie ne seront pas prêts assez vite »

    Foutaise ! la techno et les connaissance existent déja ! c’Est juste les grosses corporation qui ne veulent pas sortir ce qui existe déja…

    « La religion environnementale, le désordre mental du 21ième siècle, est en train de pourrir notre qualité de vie »

    Pff point de vue que je ne partage point, réaction de bouclier face aux menaces qui peuvent toucher le « petit confort »

    Il y a peut-être un ton durs de ces gens envers la masse, mais je crois c’Est probablement pour réveiller ceux qui semblent être aveugle…

    Ce qui pourrie la qualité de vie, c’Est bien des choses qui ne sont pas en accord avec les écosystèmes, nos choix de vie (et oui encore !) et bien entendu tous les conséquences de nos actions et choix individuels et collectifs. (pas besoin de faire la liste on l’a déjà dit souvent dans les commentaires)

    « C’est vraiement difficle de sortir d’un schème de pensée établi et martelé sans cesse, n’est-ce pas? »

    Hum ! je pourrais vous retourner la question à vous-même…

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  47. Manu

    14 mars 2008 à 15 h 25

    @Charles : il faut faire attention : les automobilistes paient leur route (taxes incluses dans l’essence notamment) pas mal plus que ceux qui utilisent les transport en commun (dont le droit de passage n’est qu’une petite partie du coût réel, assumé par tout le monde, dont directement les automobilistes dans les frais d’immatriculation). D’ailleurs, je me demande à combien de voiture équivaut un autobus quand il s’agit de dégradation de la chaussée. Pour un poids lourd, on parle généralement d’un équivalent de 1000 voitures. Pour un autobus? Disons entre 10 et 100­. Si on suppose qu’un autobus contient aussi entre 10 et 100 personnes, alors CHAQUE passager est responsable de la même dégradation qu’un automobiliste en solo! Évidemment, ça prendrait un chiffre pour faire la comparaison, mais ça risquerait d’être désolant pour l’autobus.

    Attention : je ne suis pas contre les TEC, je veux juste illustrer ici qu’il faut faire attention quand on croit que les automobilistes ne paient pas pour les routes… C’est vrai, mais c’est quand même eux qui payent le plus pour le dommage qu’ils y causent.

    L’idée du péage est aussi intéressante…

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  48. slimovitch

    14 mars 2008 à 15 h 28

    @Paul

    Le rechauffement et le refroidissement de la terre existe depuis toujours, avant l’ere de l’humain. La pollution et l’activiter humaine accroit en partie de facon anormale au rechauffement de la terre et il est l’a le danger a long terme… bien sur nous ne serons plus l’a de notre vivant mais ce n’est pas une raison de faire n’importe quoi.

    Ce que je veux te dire, c’est que le rechauffement de la terre existait bien avant la pollution de l’humain.

    Deuh!!!

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  49. Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

    14 mars 2008 à 16 h 59

    @ Frederic Levesque:
    Nous faisons affaire avec des régis publicitairex. Ce sont elles qui s’occupent des annonceurs en échange d’une partie des recettes.

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  50. Martin Paré

    14 mars 2008 à 18 h 24

    Tout ça, oui, c’est une question de choix individuel. La famille Tremblay aurait très bien pu choisir de s’établir ailleurs que dans ce lointain quartier de la Rive-Sud. C’est leur choix et leur droit.

    Mais, c’est aussi un choix collectif. Depuis 1945, l’agglomération de Québec ainsi que toutes les agglomérations nord-américaines ayant connu une importante croissance démographique se sont considérablement étendues. Des mesures auraient pu être appliquées pour empêcher un tel phénomène à l’époque. Cette dispersion de la population sur le territoire coûte très très cher collectivement et on commence à peine à s’en rendre compte; ou du moins à agir pour l’éviter de plus en plus.

    Encore aujourd’hui, le ministère québécois des transports a une vision qui semble s’orienter uniquement en fonction de la fluidité automobile. Ces fonctionnaires nous représentent et ils agissent à titre collectif mais les conséquences sont énormes sur nos modes de vie, au point où la grande majorité d’une ville de 500 000 habitants est convaincue (à tort ou à raison) qu’il leur est impossible de se passer d’une voiture quotidiennement, ne serait-ce que pour aller chercher une pinte de lait au dépanneur.

    La voiture ne disparaîtra pas de si tôt. Quand l’homme a domestiqué le cheval pour ses déplacement, il ne s’en est plus jamais passé jusqu’à ce qu’un mode mécanisé ne vienne le remplacer. Prêcher pour l’abolition de la voiture serait de la régression.

    Mais il y a une distinction entre prôner l’abolition totale des automobiles et se fermer les yeux quant aux conséquences étouffantes du développement urbain en fonction uniquement de ce mode de transport individuel.

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  51. Jeff M

    14 mars 2008 à 19 h 28

    En effet. Et j’ajouterais qu’il faut considérer que l’urbanisation évolue toujours de façon relativement lente. Les choix que nous faisons aujourd’hui se feront sentir dans les 20 ou 30 prochaines années. Prôner des transformations radicales risque de compliquer davantage la situation. En suppsant un instant que l’on réussit à interdire tout développement domicilaire à 10 km du centre-ville, il faudrait s’attendre soit à une rareté accrue des logements, soit à des transformations radicales du centre-ville que bien des citoyens du centre refuseraient eux-même. Notons que ce n’est pas rare des projets bloqués par des comités de citoyens à Québec. Enfin, je crois qu’il s’agit de trouver un juste milieu et je suis d’avis que l’on pourrait et devrait changer un peu plus vite, mais sans tomber dans l’hytérie collective.

    Et en réaction à certains commentaires plus haut, je pense effectivement que rien ne sert de culpabiliser les banlieusards. Une telle façon de faire ne fait que provoquer une réaction de résistance. On a cependant un message à faire passer. J’ai l’espoir que les bons mots aideront, mais les prix du baril convainqueront.

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  52. jaco

    14 mars 2008 à 22 h 12

    A mon avis , les bordées de neige 2008. vont faire plus pour promouvoir un autre style de vie que le petit bungalow.
    (Plus que des campagnes de dénigrement..de la banlieu)

    Comme ca doit être démoralisant de rentrer a la maison et de voir celle-ci completement enterré! Ouf!
    Rien de moins que l’enfer!
    Et personne ne peut nous venir en aide car c’est la loi de la banlieu; chacun assume son « home  » et son entretien…
    Ouf! (et en plus le prix du baril de pétrole augmente )

    Je crois qu’on mesure mal l’impact de notre hiver 2008 sur la patience des gens; beaucoup de banleusards sont écoeurés, fatigués, las…

    Et il devient difficile de trouver des « pelleteux »; la poppulation vieillit !

    Avez-vous songé combien de milliers de personnes , au sortir de l’hiver, songeront a habiter ailleurs ou autrement!

    Pour ceux-la , une petite publicité:
    Le co-housing est une formule d’habitation dont le partage de services permet de se sentir moins isolé …moins démuni
    tout en permettant l’intimité dans son home.

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  53. Jacques

    14 mars 2008 à 22 h 34

    Je n’étais pas au courant qu’il y avait si peu de neige au centre-ville.

    Vous savez, en banlieu, on ne vas pas souvent au centre-ville. comme vous ne semblez pas visiter la banlieu vous-même.

    Je ne demeure pas à Québec, je demeure à Sainte-Foy.

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  54. Jacques

    14 mars 2008 à 22 h 42

    A propos, le co-housing nous on appele ca la copropriété .

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  55. Manu

    14 mars 2008 à 22 h 50

    @Jacques : jaco ne parle pas de « copropriété » au sens traditionnel de condominium, mais plutôt d’un autre concept (voir le billet https://www.quebecurbain.qc.ca/archives/000575.html), pour lequel l’OQLF préconise à ce jour « habitation communautaire » (mais là encore, je ne suis pas certain que c’est la bonne expression).

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  56. Jacques

    14 mars 2008 à 22 h 56

    Oups, pas du tout intéressé !

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  57. Fernand Trudel

    15 mars 2008 à 15 h 08

    Ce cher Charles veut revenir aux rues étroites et marcher à pied. Il va de soit que quand tu reste au centre-ville tu peux penser à ca. Mais l’exemple dont on parle est une famille de Ste-Foy qui pour accomoder ses enfants va aux quatre coins de la grande ville fusionnée. Lancienne-Lorette et beaupoort c,et loin de Ste-Foy…

    Entre Ste-Foy et beauport il y a 24 KM. Charles veut le faire à pied et si on attend l »autobus, ca prend deux heures à s’y rendre et la fin de semaine faut penser que les autobus sont aux heures … Voilà pourquoi, elle doit utiliser sa voiture pour pouvoir respecter l’horaire de chacun. Il ne peut en être autrement ne vous en déplaise. Est-ce choc de la vie de banlieue versus la ville dans le centre-ville qui s’affronte ? Sûrement…

    J’ai choisi Beauport car le coût de ma maison convenait à mon porte-feuille. Deux fois moins cher à l’achat qu’en ville et des taxes moins hautes à payer. Enfin, je devenais proprio selon mes moyens. Pourquoi je devrais me culpabiliser. Il en va de même pour ceux qui décidé de s’établir sur la rive-sud qui a explosé en population. Pourquoi ces gens ont fui la ville ??

    Si je prend mon auto pour aller de Beauport à Place Laurier , c’est parce que c’est le moyen le plus rapide pour s’y rendre. Mais à l »époque de la petite maison dans la prairies, eux se véhiculaient à cheval. C’était utile mais fallait pas se mettre le pied dans le crotin…

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  58. jaco

    15 mars 2008 à 18 h 58

    Pour une bonne discussion sur « le pelletage » versus la banlieu ou la ville-centre et l’automobile…

    Voir le blog de Patrick Lagacé: http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720874

    extrait d’une opinion;
    « Je vous avoue que je n’échangerais jamais mes 4 heures de pelle pour vivre dans les grandes villes pour rien au monde. Vive Lévis … »
    .. »Encore une histoire de neige de Montréal, est ce que nous les gens de banlieu ont vous tanne avec nos deux heures de pelletage après une tempête juste pour trouver l’auto, imaginez, nous, banlieusards pollueurs ont a deux autos donc 4 heures de pelle.

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  59. Paul Bienvenue

    15 mars 2008 à 22 h 26

    C’est-tu une joke que vous faites d’écrire « banlieue » pas de « e » ou bien vous avez encore inventé un nouveau mot?

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  60. jaco

    15 mars 2008 à 23 h 33

    C’est-tu une joke que vous faites d’écrire “banlieue� pas de “e� ou bien vous avez encore inventé un nouveau mot?

    Il s’agit en fait d’un mot inventé …

    Au moyen-âge, « banlieue » signifiait : A une lieue du centre de la localité
    (c,est pour cette raison qu’il s’écrit avec un « e », c’est-a-dire : « à une lieue »)

    Mon mot inventé ne fait pas référence à « une lieue du centre » mais plutôt à : « éloigné du lieu (nom masculin)

    Je vous enverrai mon dictionnaire quand je l’aurai complété…
    D’ici la, j’espere que ca ne vous empêchera pas de dormir ….ZZZZ …ZZZZ

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  61. Lisette

    16 mars 2008 à 09 h 34

    Les fautes de frappe, d’orthographes n’ont aucune importance ; ce qui me fais plaisir c’est d’avoir l’occasion de vous lire et j’en retire une grande satisfaction. De plus, nul n’est parfait en ce bas monde et on se doit d’accepter les autres tels qu’ils sont.

    Si uniquement les gens parfaits en orthographe écrivaient sur QU, il y aurait belle lurette que cet forum serait fermé.

    Je suis en total désaccord avec votre fermeture d’esprit, Monsieur Bienvenue, et je trouve cela fort regrettable. Ça donne quoi de dénigrer les autres sous prétexte que le français n’est pas parfait ? Le principal est de participer ; c’est comme les jeux olympiques ; ce n’est pas de gagner l’important mais d’avoir la chance de participer.

    Je participe à un forum dont je suis membre actif pour la sauvegarde des animaux et des gens de toutes cultures y apposent leur opinion. Antonio, pour ne nommer que celui-ci, demeure en Espagne et son français est exécrable et souvent même illisible ; que cela ne tienne, les gens le félicite et l’encourage à continuer en français ; toute une différence !!!

    J’ai déjà eu votre attitude concernant les fautes d’orthographes que je fais sûrement moi-même également et j’ai accroché bien des gens au passage ; si vous saviez, Monsieur Bienvenue, comment j’en ai honte. Plus jamais j’adopterais une telle attitude désormais, plus jamais.

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  62. jaco

    16 mars 2008 à 12 h 29

    Je « seconde » lisette :
    S’il fallait skier comme un champion pour faire du ski , les centres de ski seraient déserts…
    Tous ont le droit de faire du ski , même s’ils ne sont pas champions..

    Je continuerai d’utiliser « banlieu » sans « e » car il respecte la grammaire francaise (ban-lieu: éloigné du lieu)

    lieu: nom masculin désignant une localité

    lieue: nom féminin désignant une mesure linéaire

    la banlieu dont je parle se rapporte `une localité et non a une mesure linéaire ( la grammaire francaise m’impose ce choix)
    l’académie francaise de Versailles m’enfermera à la Bastille si elle le veut!

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  63. Erick

    17 mars 2008 à 08 h 57

    @jaco

    « A mon avis , les bordées de neige 2008. vont faire plus pour promouvoir un autre style de vie que le petit bungalow. »

    Je ne suis pas sur de cela du tout, je crois même le contraire. En banlieue, comme on souffle sur les terrains, qu’il y ait un peu plus de neige que le normal ne dérange pas grand chose car la ville n’a qu’à passer la souffleuse plus souvent, et que ca en prend en maudit pour que la ville soit obligée de la « camionner ». Alors qu’en ville, la ville n’a pas d’autre choix que de « camionner » la neige, ce qui est le gros du dépassement de coût de la ville, on peut donc en déduire que leur comptes de taxes de l’an prochain en tiendra compte…

    Pour le déneigement personnel du citoyen proprement dit, ca dépend encore. Ok les citoyens de banlieue qui engagent un contracteur pour souffler leur neige vont avoir une mauvaise surprise l’an prochain car le contracteur ne s’y refera plus reprendre.

    Pour ma part (je demeure en banlieue), j’ai ma propre souffleuse domestique et comme j’utilise le transport en commun pour aller travailler, il n’est pas urgent de déblayer ma cour le matin même avant d’aller travailler et ca m’amuse d’aller passer la souffleuse tranquillement le soir. Mon cout d’opération de souffleuse s’évalue à environ à 150 à 200$ par année, incluant l’amortissement du prix d’achat de ma souffleuse il y a 15 ans. De la neige, envoyez-moi en, j’ai encore de la place en masse pour la mettre…

    D’un autre coté je prends l’exemple de mon beau-père qui demeure à Limoilou, c’est le bordel, la rue est toujours déblayée en bouffon à cause des stationnements à vignettes et la ruelle est enterrée et personne ne veut payer pour la faire déblayer. Comme ils n’ont pas de terrain du tout, ils doivent faire transporter le moindre cm de neige, et ca leur coute une fortune en plus des problèmes à trouver des contracteurs disponibles ces temps-ci.

    J’imagine que ceux qui prennent leur auto pour aller travailler doivent en avoir leur « tas » de l’hiver, mais qu’ils demeurent en banlieue ou en ville ca revient au même, à partir du moment où ils utilisent leur auto.

    Donc, je suis loin d’être sur que l’extra de neige de cette année soit en faveur du centre-ville vs bungalowville, je crois plutôt le contraire.

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  64. Martin Paré

    17 mars 2008 à 13 h 04

    Pour en revenir à l’épicerie, je rajouterais qu’il s’agit encore une fois d’une question de choix. Si vous décidez de vous installer dans une maison à trois kilomètres et demi de l’épicerie la plus proche, dans un quartier où les gens ne marchent que pour promener leur chien, je peux comprendre qu’on peut trouver impossible de faire son épicerie autrement qu’en auto (si on exclus la livraison). Mais bon, j’ai fait le choix de m’installer dans un quartier où j’ai une épicerie à cinq minutes à pied (IGA) et une autre à dix (Super C). J’ai un bon sac-à-dos et de bons sacs réutilisables et ma colocataire et moi faisons très facilement une grosse épicerie à pied par semaine (voire aux dix jours) sans problème, même en hiver. Nous n’envisageons aucunement de se procurer une voiture pour cette activité banale. Et nous ne sommes pas les seuls…

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  65. jaco

    17 mars 2008 à 13 h 07

    Je ne crois pas non-plus que ca avantage nécessairement le centre-ville , par rapport a la banlieu…
    Les trottoirs sont tres mal déneigés au centre-ville, puis les gens se plaignent autant de l’hiver…etc etc

    Mais ceux qui s’en tirent le mieux , ce ne sont surement pas les propriétaires de petits pavillons de style « bunglow » , au contraire!
    On a des tas de photos qui montrent des maisons completement ensevelis(Dans le soleil de ce matin , on a la photo de quelqu’un qui stationne son ski-doo sur le toit de sa maison)

    Je sais qu’il y a des gens qui ont bien du plaisir a passer la pelle ou la souffleuse mais il y a aussi ceux qui n’en éprouvent aucun plaisir….
    Et ceux-ci vont surement penser a ne pas revivre l’hiver 2008
    Et il y a ceux qui envisageaient de s’acheter un petit bungalow; ils vont hésiter beaucoup a le faire!

    Il ne regarderont pas nécessairement vers le centre-ville mais vers des formules comme conciergerie, condominiums, etc etc ce qui pourrait contribuer a densifier le tissu urbain.
    Et ils vont sans doute envisager de se rapprocher du transport en commun.

    C,est ce que je voulais dire dans mon commentaire plus haut:
    « A mon avis , les bordées de neige 2008. vont faire plus pour promouvoir un autre style de vie que le petit bungalow. »

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  66. Erick

    18 mars 2008 à 08 h 08

    @jaco

    « Il ne regarderont pas nécessairement vers le centre-ville mais vers des formules comme conciergerie, condominiums, etc  »

    Hum, c’est dure de comparer un bungalow avec des conciergeries, condominiums ou autres. Par exemple, pour avoir le même espace que dans mon jumelé, ca prendrait un apartement/condo « 9 1/2 » au minimum.

    Tant qu’à moi les condos et co-propriétés sont les pires achats qu’on peut faire, on y a les même problèmes qu’en logement mais on ne peut pas sacrer notre camp au 1er juillet si on est écoeuré. Les condos sont connus pour être gérés par des comités « clique » de co-propriétaires irresponsables qui vous font payer leur trip de piscine creusée et qui ne sont pas foutus d’avoir un fonds de prévoyance pour les travaux majeurs indispensables.

    Je crois que vu sous cet angle, c’est probablement avec les maisons de ville (maisons en rangée) que vous obtenez le meilleur résultat, car votre terrain vous appartient et que votre lien avec votre voisin se limite à la jonction du toit et du revêtement extérieur et un droit de passage en arrière-cour pour les unités centrales. Autrement dit si votre voisin est un bougon qui n’entretient pas son batiment et qui n’a pas d’argent pour refaire son toit lorsque ca urge, vous pouvez toujours refaire le votre en vous foutant de lui.

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  67. Charles

    18 mars 2008 à 09 h 05

    @ Fernand

    Vous me faites un procès d’intention. Je possède une automobile, en partie pour les raisons que vous évoquez. Remarquez que je n’ai jamais écrit qu’il fallait bannir l’automobile. Par contre, je crois que l’on devrait avoir le choix de se déplacer autrement. Mais- toujours- donner la priorité aux piétons que nous sommes, d’abord et avant tout. Cela veut dire une ville aménagée d’abord pour les piétons, pas pour les automobilistes.

    En allant vous installer à Beauport, vous avez obéi à une logique implacable. Vous avez payé moins cher pour vous loger, et c’est de bonne guerre. Mais vous avez aussi contribué aux problèmes dont vous êtes vous-même la victime, soit l’étalement urbain.

    Vous connaissez les ravages de ce fléau, et aujourd’hui l’ensemble de la collectivité paie pour vos choix individuels.

    Une ville plus dense coûte moins cher en infrastructures, en pollution, en santé mentale et physique pour ses citoyens. Les sociétés plus avancées que la nôtre ont compris cela depuis longtemps.

    La solution se trouve au niveau politique, en autant que les gens aient une vision d’ensemble et à plus long terme. Je suis pessimiste pour Québec à ce niveau.

    Je pense que l’on risque plus d’aboutir à quelque chose avec la hausse inévitable du prix de l’essence (24 kms de Beauport à Place Laurier, aller-retour, ça vous coûte combien, en temps et en essence?) et la logique. Quand votre beau-frère, qui vit en ville, vous montrera son condo à deux pas de tout, peut-être réaliserez-vous qu’il n’est pas aussi bête que vous ne le croyiez?

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  68. Erick

    18 mars 2008 à 09 h 43

    @Charles
    « Une ville plus dense coûte moins cher en infrastructures, en pollution, en santé mentale et physique pour ses citoyens. »

    … sauf quand on exagère, alors là c’est l’inverse qui se produit, tout ce qu’on construit coûte une fortune et l’entretien est en proportion. C’est exactement ce qui se passe avec la Colline Parlementaire.

    « Les sociétés plus avancées que la nôtre ont compris cela depuis longtemps. »

    As-t’on découvert une nouvelle planète habitée?

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  69. Charles

    18 mars 2008 à 10 h 52

    @ Érick

    «…sauf quand on exagère…Colline parlementaire»

    Je ne comprends pas votre point. Ou peut-être je me suis mal expliqué. 5000 personnes réparties sur 1 km2 coûtent moins cher par habitant que 1000 personnes au km2. Moins de rues (à asphalter et à ré-asphalter), moins de fils électriques (qu’on pourrait enfouir d’ailleurs), moins d’aqueducs (qui brisent après 50 ans), moins d’égoûts, moins de kilomètres de réseaux d’autobus (qui finissent par rouler vides), moins d’écoles à désaffecter et à reconstruire ailleurs, moins de personnes agées seules qui finissent par perdre leurs permis de conduire (en banlieue, c’est l’équivalent d’un permis de marcher), et moins d’obèses!

    C’est quoi le problème avec la colline parlementaire?

    Pour ce qui est de la nouvelle planète, sortez de l’Amérique du Nord. Quoique des villes comme Portland en Orégon, New York, San Francisco, et même Montréal commencent à être citées en exemple. Je pense ici au développement fait le long des gares de trains de banlieue et des station de métro; le projet de Griffintown est aussi assez porteur.

    Mais l’Europe et l’Asie ont une grande longueur d’avance sur nous sur ce point. N’oubliez pas que les Nord-Américains ne formons que 6% de la population mondiale. Nous n’avons pas le monopole des bonnes idées.

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  70. Lisette

    18 mars 2008 à 11 h 12

    @ Erick qui semble avoir besoin de renseignements ;

    Votre citation :

    « Tant qu’à moi les condos et co-propriétés sont les pires achats qu’on peut faire, on y a les même problèmes qu’en logement mais on ne peut pas sacrer notre camp au 1er juillet si on est écoeuré. Les condos sont connus pour être gérés par des comités “clique� de co-propriétaires irresponsables qui vous font payer leur trip de piscine creusée et qui ne sont pas foutus d’avoir un fonds de prévoyance pour les travaux majeurs indispensables.
    Je crois que vu sous cet angle, c’est probablement avec les maisons de ville (maisons en rangée) que vous obtenez le meilleur résultat, car votre terrain vous appartient et que votre lien avec votre voisin se limite à la jonction du toit et du revêtement extérieur et un droit de passage en arrière-cour pour les unités centrales. Autrement dit si votre voisin est un bougon qui n’entretient pas son batiment et qui n’a pas d’argent pour refaire son toit lorsque ca urge, vous pouvez toujours refaire le votre en vous foutant de lui ».

    Vous avez tout faux, on ne peux plus faux ; j’habite dans un immeuble en copropriété, au Campanile et ce depuis 12 ans. Les 4 membres du Conseil d’administration qui gère notre immeuble sont des gens responsables et qui plus est, ne peuvent prendre de décision sans qu’un vote soit passé par l’ensemble de la copropriété. Idem pour le fond de prévoyance ; on a un droit de regard là dessus et nous sommes informé par document officiel de la situation. Pour de ce qui est du fond de prévoyance, bien ils ont été pas mal prévoyant car nous venons justement d’avoir le procès verbal de la réunion annuelle avec le budget voté et adopté par l’ensemble des copropriétaires et nous sommes à l’abri advenant une avarie majeure ; très à l’abri je dirais même… Ce qui donne d’autant plus de valeur à mon condo. Vous avez le jugement facile et de plus vous généralisez ; j’ai de la difficulté avec ce type d’attitude mais enfin !!!

    J’ai également eue, de 1984 à 1992 soit durant 7 ans, une maison en rangée sur la rue Pincourt à Neufchâtel et c’est le même topo ; frais de condo, les mêmes loi pour tout le monde et si il y a un bris quelconque, tout le monde paye de façon égale. Si le toit de la maison en rangée se brise, cela fait partie des aires communs, donc cela appartient à tout le monde ; tous est tenu de payer. Vous auriez avantage à mieux vous informer ; quoi que je viens de le faire ;-)

    Ça me fait donc une expérience de 19 ans en copropriété ; je sais un peu de quoi je parle.

    Sans préjudice.

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  71. Paul Bienvenue

    18 mars 2008 à 13 h 08

    @Charles
    “Une ville plus dense coûte moins cher (…) en santé mentale (…) pour ses citoyens.â€?

    Pouvez-vous vous expliquez s.v.p? Il me semble que c’est le contraire. plus les villes sont denses, plus on y rencontre de gens étranges qui ont de toute évidence des problèmes de santé mentale, sans parler de la criminalité…

    « Vous connaissez les ravages de ce fléau, et aujourd’hui l’ensemble de la collectivité paie pour vos choix individuels. »

    Ceci étant dit sans exagération aucune bien sur… Comment qualifiez-vous le cancer si vous trouvez que l’étalement urbain est un fléau qui fait des ravages?

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  72. Erick

    18 mars 2008 à 13 h 41

    @Charles

    Le problème avec la Colline Parlementaire? A chaque fois qu’on y construit quelque chose ça coute une fortune par rapport à si on le construisait ailleurs. Le meilleur exemple qui me vient à l’esprit c’est le tramway qu’on est pogné pour enterré parce que c’est déjà rendu trop dense, alors le cout de la traversée de la colline représente à lui-seul environ le quart de la facture totale, faut pas se demander pourquoi il ne se réalise pas. De plus la Colline Parlementaire c’est aussi le trafic, l’air vicié autant à l’intérieur (air recyclé) qu’à l’extérieur. Pour y régler le problème de trafic, l’élimination totale de la circulation automobile dans le centre-ville pourrait paraître intéressante mais à mon avis ce n’est pas vraiment possible.

    On peut rêver de concentrer la population de Québec au complet dans des tours de 100 étages regroupées dans 5 km2, ca rentrerait, mais c’est le reste qui ne fonctionnerait pas, on serait pris pour aller travailler en banlieue pour y faire fonctionner les industries et aller y chercher les vivres nécessaires à l’existence de la ville.

    Ca veut pas dire pour autant que je suis en faveur de ceux qui s’en vont se bâtir à Stoneham ou à Chateau-Richer, mais, comme je dis, une trop forte concentration ça amène aussi des problèmes. La solution est dans la modération… le style Limoilou mais avec un peu plus de verdure.

    J’ai pas trop tendance à comparer Québec à New York et San Francisco, ce se sont pas tout à fait des villages de la même grosseur… Et même là, dans ces deux villes, il y a plein de gens qui doivent vivre à plus de 2 heures de transport, et curieusement, il y a malgré le fait que ces villes se vident par en dessous (métro), il y a quand même des bouchons de circulation créés par des téméraires qui s’y aventurent en auto quand même. Pour ce qui est de Montréal, elle est loin de me paraître comme un exemple, c’est même tout le contraire.

    Le train de banlieue cité dans votre exemple n’est-il pas justement le meilleur symbole d’étalement urbain? Je suis sur que si on parlait d’en construire un ici à Québec on crierait tout de suite à « l’étalement urbain ».

    A vrai dire j’aime ce modèle (train de banlieue) qui sépare la ville en petites-villes autour d’un système de transport efficace. En fait ce modèle on l’a déjà à moitié à Québec, ces petites-villes sont déjà présentes: celles que vous appelez « banlieue ». Elles sont juste un peu trop « étalées » elles-mêmes. Ce qui leur manque c’est un système de transport quelconque qui les relierait par leur « centre-ville ». Resterait à favoriser la « concentration » de ces mini-villes autour de leurs « centre-ville ».

    D’ailleurs, vu que vous parlez des autres continents, vous remarquerez qu’en Europe la population y vit souvent dans des petites villes compactes de moins de 50,000 habitants séparées d’à peine quelques kilomètres de campagne. En France, après Paris qui est une grosse métropole comme New York, la 2e plus grosse ville est Marseille dont la population n’est que la moitié de celle de Montréal.

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  73. Jacques

    18 mars 2008 à 15 h 30

    Suite à la remarque d’Erick:

    Les condos sont connus pour être gérés par des comités “clique� de co-propriétaires irresponsables qui vous font payer leur trip de piscine creusée et qui ne sont pas foutus d’avoir un fonds de prévoyance pour les travaux majeurs indispensables.

    Il y a quelques jours, je soulignais tes remarques objectives……

    Mais aujourd’hui, je soulignerais le contraire.

    Evidement tu n’as aucune expérience de la vie en condo mais de la à tenir de tel propos sur des administrateurs de condo ! Tu ne sais absolument pas de quoi tu parles. Quand tu habites un condo et qu’on s’acharne après toi pour que tu y deviennes administrateur, et qu’un jour on te prennes pour un irresponsable comme tu le fais aujourd’hui, ça démotive en maudit.

    Le problème dans les condos c’est qu’on y retrouve souvent des paranos qui ont toujours peur de se faire avoir, des gens dans ton genre.

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  74. Erick

    18 mars 2008 à 15 h 48

    @Jacques et @Lisette

    Toutes mes excuses si vous avez pu prendre personnellement mes propos. Vous m’avez effectivement appris quelques détails qui m’échappaient dans la façon dont son gérés les condos. J’ai fait l’erreur, je l’admet, de généraliser des cars isolés.

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  75. Lisette

    18 mars 2008 à 16 h 17

    « Toutes mes excuses si vous avez pu prendre personnellement mes propos. Vous m’avez effectivement appris quelques détails qui m’échappaient dans la façon dont son gérés les condos. J’ai fait l’erreur, je l’admet, de généraliser des cars isolés ».

    Mais il n’y a pas de quoi ! ;-)

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  76. Jacques

    18 mars 2008 à 16 h 39

    Pas de problème Erick

    Un edifice en copropriété bien géré est maintenu à neuf, peu importe son age.

    Son fonds de prévoyance doit s’appuyer sur un plan d’entretien de 25 ans
    qui permet de fixer les sommes qui doivent y être versées.

    Inutile de souligner que ce ne sont pas toutes les copropriétés qui fonctionnent de cette façon mais, depuis quelques années, il y a des gros efforts qui sont faits en ce sens.

    J’ai l’honneur d’habiter dans une des copropriétés les mieux administré à Québec et j’ai beaucoup de respect pour nos 3 administateurs

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  77. Paul Bienvenue

    19 mars 2008 à 06 h 02

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  78. Paul Bienvenue

    19 mars 2008 à 06 h 08

    @Erick

    « Au lieu de faire une grosse épicerie juste 1 fois par semaine, s’agit de faire 3 petites épiceries par semaine à une épicerie près de chez vous, près de votre travail ou sur le trajet de l’autobus. »

    Ok pis on fait quoi quand on organise un party de piscine pour 20 personnes?

    À part ça, il y a un problème avec les sacs en tissu. Le monde gardent ça dans le bas de leur garde manger. C’est plein de poussière et de saletés ( comme par exemple du sable du plancher de l’autobus). Ils rentrent ça dans l’épicerie et swingnent ça au dessus des fruits et légumes et au dessus de la bouffe de tout le monde rendu proche de la caisse. C’est dégueulasse. Il y a là un problème d’hygiène évident.

    Ça existe des sacs à poignée biodégradables. On a juste par législation à forcer les épiceries à les utiliser.

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  79. Jp Duval

    19 mars 2008 à 09 h 59

    Pour revenir au sujet initial….la voiture!!

    Pour ma part je vis en banlieu…et en condo!!!

    Je pratique le recyclage depuis 1982 pour le papier et depuis 1990 pour le verre et le métal…..Et je conduis une « smart »!!!!( 4 litres aux cents kilomètres en milieu urbain comparativement à 14-16 litres pour un SUV!!!)

    Je crois que comme banlieusard occupant un boulot de type professionnel je fais ma part pour la planète!!! Et à ma connaissance je ne suis pas le seul de mon espèce!!!

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  80. Simon Villeneuve

    19 mars 2008 à 18 h 51

    Bravo !
    Il faut faire des bons choix c’est tout ! Ça ne donne pas grand chose d’être extrémiste et de bannir tout simplement l’automobile… Les villes et banlieues sont construites sur ce moyen de transport alors il faut améliorer « l’urbanisme » et les moyens de transport alternatifs (transport en commun, piste cyclables…) avant de qu’on vende tous nos automobiles…

    Pour ma part je demeure en banlieue pour toute sortes de raisons et je vais même me construire en banlieue prochainement (essayer de construire une maison adaptée pour un enfant handicapé en « ville » pour moins de 500 000 $! bonne chance ! alors pas vraiment le choix….)
    Nous avons deux automobiles : je travaille à québec à des horaires variables jour-soir-nuit et aussi une journée par semaine à la malbaie alors on oublie le transport en commun…. et ma conjointe a besoin de l’autre auto pour alors porter notre premier enfant à la garderie et le second à ses traitements de physio/ergo 2-3 x par semaine à sainte-foy…
    faire l’épicerie en autobus avec deux enfants dont un handicapé ? oubliez-ça…

    Les 2 auto dans notre cas sont indispensables alors on choisi des modèles peu énergivores (toyota écho) et on vit avec nos choix. il ne faut pas se culpabiliser avec ça ! Surtout quand on pense que les automobiles sont responsables de 17% des émissions de co2 au canada chaque année, alors il ne faut pas oubliez l’autre 83 % dont personne ne parle ou presque….

    si on diminue de moitié la consomation moyenne des autos on ne sera qu’à 9 % du total, ce qui serait acceptable pour moi….

    Il faut relativiser un peu…

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  81. Simon Villeneuve

    19 mars 2008 à 18 h 57

    Et en passant je suis quand même un écologiste convaincu : réduction à la source, réemploi, recyclage, panier bio, membre d’équiterre-vivre ne ville-David Suzuki Foundation…

    et ça ne m’empêche pas de vivre dans la « méchante » banlieue…

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  82. Max

    21 mars 2008 à 10 h 51

    @Simon Villeneuve: Seulement 17%, c’est vrai? Je ne mets pas vos propos en doute, simplement je croyais que c’était grandement plus que ça.

    17% au Canada peut-être (l’Alberta et son désastre écologique des sables bitumineux), mais quand est-il du Québec?

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  83. Marc-Olivier Labrecque

    29 juillet 2008 à 14 h 40

    Je voudrais juste dire que c’est difficile de trouver un modèle auquel se fier en ce qui attrait le réseau de transport. la Province de Québec possède des caractéristique uniques à aucun autre endroit dans le monde: hiver rigoureux, grande distance entre les villes, petite population. On ne peut envisager qu’un seul modèle, celui qu’on créera. Et bien sur que l’on peut s’inspirer des autres.

    Je vais finir en disant que peu de personne semble préconiser l’option vélo. 15 Km en vélo ca se fait très bien pis ca rend moins gros. Merci

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