Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 22 mars 2008.
Pour ou contre le projet d’agrandissement du Musée national des beaux arts du Québec? Débat entre Anne Guérette, conseillère municipale du district de Montcalm et fondatrice du mouvement Héritage-Québec et Florent Cousineau, artiste, co-signataire d’une lettre ouverte intitulée « Enfermer l’art au couvent! Non ».
Le reportage radio (env. 12 min.). À consulter aussi, ce billet: Le maintien du couvent des Dominicains est impensable, selon John Porter
26 mars 2008 à 09 h 13
Je suis pour le musée. Québec est une ville touristique. Il est important d’attirer les touristes et surtout, de les garder quelques heures de plus. Un couple de touristes qui reste un jour de plus, c’est une nuitée de plus à l’hôtel et 2 repas au restaurant de plus.
Actuellement, nombre d’entre eux vont voir le Château, font le tour de la terrasse, descendent au Petit-Champlain et puis s’en vont.
Ce musée ne devrait pas être construit en tôle ondulée. Je le verrais monumental, avec une façade de prestige sur la Grande-Allée.
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26 mars 2008 à 09 h 40
je suis pour! j’aime mieu avoir un édifice interessant architecturalement qu’un vieu couvent! et que souhaite que les dirigant vont bien choisir le projet pour que ce soie quelque chose de tres beau pour Québec et la Grande-allée
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26 mars 2008 à 10 h 17
Outre une nécessité touristique, le musée représente une richesse culturelle incontestable pour Québec, sans oublier l’ensemble de la province. La vocation première du musée est de facilité l’évolution et la conservation de l’art québécois, et ce, à travers le temps. Il est grand temps que le musée se dote de l’espace nécessaire afin de rendre plus accessible sa collection immense qui fait l’envie de plusieurs.
Certes, le couvent des dominicains représente une manifestation architecturale d’envergure, mais jusqu’à quel point doit-on préserver les héritages intacts du passé au détriment de l’évolution. De plus, il est évident que le musée conservera une empreinte de ce legs architectural, peut-être sous la forme d’une oeuvre ou encore d’un mémorial, mais rien ne meurt. Il s’agit pour nous de se souvenir…. si ce n’est de notre devise.
Je suis pour le changement ( attention je ne donne pas dans la politique !) tout en conservant les acquis du passé. Bref, il y a compromis à faire…
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26 mars 2008 à 14 h 12
POUR!!!!!
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26 mars 2008 à 15 h 10
Pour ! Comment peut-on être contre ça ? Les gens qui s’opposent à tout, tout le temps, devraient changer de ville…
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26 mars 2008 à 15 h 26
Pour…. si on garde la façade du couvent :p
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26 mars 2008 à 15 h 37
Je suis pour ! Le musée s’engage à assurer la pérennité de l’église et du presbytère. À la place du couvent, il érigera un nouveau bâtiment, qui devra répondre aux attentes des conservateurs, des artistes, des visiteurs et citoyens amateurs d’art .
Oui, il y a des combats à mener pour la protection du patrimoine à Québec, et des actions devraient être prises pour rehausser la qualité et le design des constructions neuves qui s’insèrent actuellement dans le tissus urbain existant , mais madame Guérette , à mon avis , fait fausse route en s’acharnant contre le projet d’agrandissemnt muséal.
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26 mars 2008 à 19 h 38
Pour l’agrandissement du Musée, mais contre la démolition du couvent. Je suis persuadé que des architectes ingénieux et compétents peuvent suggérer à monsieur Porter une façon d’utiliser ce bâtiment tout en y conservant son architecture actuelle. Des beaux édifices modernes sur la Grande Allée, on a vu ce que cela donne : Le Bunker, Le Concorde, L’Îlot Saint-Patrick, le Saint-Laurent, tous des chefs-d’oeuvre d’architecture…
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26 mars 2008 à 22 h 59
Pour!!
et pour se souvenir du couvent madame guérette n’a qu’à projeter un centre-d’interprétation dans le presbytère encore debout!!
et puis quoi encore?!
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26 mars 2008 à 23 h 43
j’ai écouté l’entrevue radio et….
La position de Mme Guérette ne se défend que d’un point de vue théorique et général ; La défense du patrimoine religieux en général…
Dans le cas précis de l’agrandissement du musée , sa position se défend mal;
Car que ferait-on du monastere si on refusait l’agrandissement du musée?
A mon avis la réponse est RIEN!
On aurait « bloqué » l’agrandissement (hourra) mais le monastere serait abandonné et loué aux clubs de tricots, philatélistes,
La valeur du monastere comme équipement est sur un déclin irréversible
Le choix réel est donc entre un « annexe-monastere » en déclin et sans valeur patrimoniale (a mon avis ) OU un « annexe-musée » performant et rayonnant a forte valeur culturel …
Ma seule concession a mme Guérette serait de laisser aux architectes voulant concourrir la possibilité de disposer du monastere a leur guise dans leurs choix de propositions
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27 mars 2008 à 07 h 11
Du côté de Louis…
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27 mars 2008 à 11 h 34
Je suis pour l’agrandissement du musee, mais aussi contre la démolition du couvent qui a une valeur architecturale certaine.
De plus, je vois tres mal comment une nouvelle construction (nouvelle entrée) pourra s’harmoniser avec le reste de la Grande-Allée, des plaines et le reste du Musée lui-meme… Evitons les erreurs du passé et soyons un peu plus visionnaire dans la préservation et l’agrandissement de notre patrimoine.
Voici mes idées.
– Le couvent pourrait être intégré comme une annexe du musée tel qu’on la fait avec l’ancienne prison.
– Le réel agrandissement devrait se faire entre les 2 parties actuelles du Musée, soit en plein dans la colline en arriere de l’entrée actuelle, Un peu dans l’idée de la nouvelle succursale de la bibliotheque a Charlesbourg. La devanture pourrait etre entierement vitrée avec un toit vert. On pourrait aussi aménager en bas, en face une jolie terrasse avec restaurants, boutiques, etc. ce qui animerait un peu plus les plaines…
– On devrait aussi refaire et agrandir l’entrée actuelle qui est petite et de conception un peu quetaine…
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28 mars 2008 à 15 h 37
Je rejoins la position de Max.
Pour à condition que la partie en front de la Grande-Allée soit protégée. En arrière ca semble discontinue comme instalklations et moins intéressant à garder.
Je partage aussi la réflexion du groupe Héritage Québec qui veut éviter une autre situation comme l’église St-Vincent de Paul où l’on a débâti avant de s’entendre sur ce qu’il fallait préserver. Ce groupe préconise de lancer le concours d’architecture sans débatir rien laisant libre imagination d’un concurrent d’intégrer ce qu’il pense qui doit être préservé et de démolir ce qui est accessoire….
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1er mai 2008 à 20 h 08
Je suis pour l’agrandissement du musée et de tout coeur contre la démolition du couvent. Je ne suis jamais passé près de lui sans admirer ses formes que vous jugez si imparfaites, sans sentir combien son style et ses couleurs s’harmonisaient avec le pittoresque des plaines, de la Grande-Allée, du Musée lui-même…
Apparemment sa beauté ne le sauvera pas. On croit qu’il n’a plus rien à nous offrir, pourtant on y donnait des concerts classiques, et Rémi Boucher, immense guitariste québécois, ne s’est jamais plaint de l’acoustique.
Le Vieux Bureau de Poste de Saint-Romuald, ville voisine de Lévis, a été sauvé de cette façon. C’est un bel édifice (quoique beaucoup moins que notre futur feu-couvent des dominicains) ajoutant beaucoup au charme du Chemin du fleuve. On ne savait qu’en faire après la cessation de ses fonctions originelles ; c’est aujourd’hui une salle de spectacle fort agréable, qui a offert un public à beaucoup de nouveaux artistes (Polémil Bazar, par exemple, à leurs débuts; le violoniste Sergei Trofanov), et d’excellents artistes à beaucoup de mélomanes. C’est également un lieu de théâtre. Voici ce qu’en dit le site Internet de la ville de Lévis, que je vous invite à consulter http://www.ville.levis.qc.ca/arts_culture/lieux/site.html :
«Le Vieux Bureau de poste est l’endroit idéal pour découvrir des artistes émergents de la région oeuvrant dans le milieu des arts de la scène. La programmation musicale du Vieux Bureau de Poste est reconnue pour sa variété et sa qualité tandis que le théâtre d’été est réputé pour sa fraîcheur, sa proximité de la ville et pour mettre en vedette les finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Charmante et intime, cette salle de cent places est aussi dotée d’équipements techniques permettant de rencontrer les plus hautes exigences.»
Voici un autre exemple de réutilisation profitable :
Les élus de la rive-sud aimaient fort à raser nos plus beaux édifices, du moins à en former le projet, jusqu’à ce que d’honnêtes citoyens ne s’insurgent. On prévoyait donc se débarrasser de l’hôtel de ville de Saint-Romuald, qui est superbe mais qui, disait-on, ne valait pas sa préservation. Les membres bénévoles de la GIRAM (Groupe d’Initiatives et de Recherches Appliquées au Milieu), organisme de Québec, s’y sont opposés, ont présenté un mémoire, et ont fini par triompher. Eh bien figurez-vous donc qu’aujourd’hui, maintenant que Saint-Romuald est fusionnée à Lévis, c’est justement dans cet édifice qu’on a établi l’Hôtel de ville de Lévis!
Le plus étonnant, c’est que la ville de Lévis elle-même, qui voulait démolir cette précieuse architecture, en fait désormais la promotion dans sa publicité touristique. Lisez vous-mêmes ce qu’elle en dit:
«Le Parc de l’Hôtel de Ville est un véritable jardin. L’hôtel de ville, s’inspirant de l’architecture victorienne occupe ces lieux. La bibliothèque municipale jouit de cet environnement paisible, propice à la détente, à la lecture et à la culture. » (rendez-vous au même site Internet mentionné ci-dessus)
Et c’est vrai. Ils ne mentent absolument pas. C’est par ailleurs un plaisir que d’entrer dans cet édifice municipal et de voir combien l’intérieur, tout à fait moderne et fonctionnel, complète judicieusement le cachet ancien de l’extérieur.
A-t-on donc tellement de beaux édifices à Québec, et au Québec, pour se permettre ainsi de les abattre?
Les arguments pour s’en défaire sont tout simplement insuffisants:
«Il a été incendié dans les années 20, et rebâti dans les années 30».
Alors quoi, il n’est pas assez vieux?
Et l’autre argument de M. Porter: «Sa mauvaise disposition ne permet pas l’éclairage naturel des vitraux»!
Non mais vraiment, tu parles d’une imperfection, vite, rasez-moi ça!
Un des propos (très brefs et non argumentés) qui m’ont précédé sur cette page, dit: «Je suis pour, le passé n’a pas le monopole du futur». (Mathieu Laroche Casavant)
C’est donc admettre qu’on ne bâtit pas son présent ni son futur sur le legs des générations précédentes, et que la mémoire collective n’a pas de valeur?
Quand à ceux disant : «Je suis pour!» sans même chercher à se justifier, je regrette, mais de telles prises de position devraient être considérées irrecevables.
Qu’on ne se méprenne pas, j’adore le Musée des Beaux-arts de Québec, je me rends à toutes ses expositions, et je n’ai rien de plus pressé que d’admirer les oeuvres qui poirotent en ce moment dans l’arrière-boutique. Cependant je ne donnerai jamais en échange le couvent des dominicains. Il doit y avoir une autre solution, il faut qu’il y en ait une. Pour moi ce couvent est une oeuvre d’art, malgré les petits défauts qu’on lui prête, et je ne tolèrerai pas de détruire une oeuvre (surtout pas de cette envergure) pour en montrer d’autres.
Je veux croire que la nouvelle portion du Musée sera assez imposante, par sa nouveauté, par sa stature, par son contenu, pour attirer de toute façon une quantité nettement accrue de visiteurs. Il n’est aucunement besoin de couper un membre au corps de notre ville pour cela.
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1er mai 2008 à 20 h 25
Vous savez très bien que vous posez la mauvaise question. Y aurait -t’il un québécois qui s’opposerait à l’agrandissement du MNBAQ ? Là n’est pas la question !
Des expertises architecturales ont été réalisées.(firme Patriarche) ainsi que des expertises d’historiens de l’art. Elles confirment la valeur patrimoniale du Couvent. L’Église, le presbytère, la sacristie et le couvent (Monastère) forment un véritable ensemble architectural. Le briser (démolir le couvent) enlèverait la valeur patrimoniale de l’ensemble.Rebâtir sa facade gothique originale) et recycler l’Intérieur en bureaux est une option réaliste. Le paysage urbain serait conservé. Pourquoi M. Porter insiste-t-il pour éliminer les espaces d’exposition du 3e étage du Pavillon Morrissette pour y aménager des bureaux ?
Un nombre croissant de musées sont bâtis souterrains : un toît en verdure, des percées de lumière naturelle…moins coûteux en entretien…(des murs aveugles de toute façon). Pouquoi ne veut-il pas rendre publique ces esquisses où les options d’un agrandissement côté fleuve ou l’espace stationnement ont été ébauchées ? Tout cela pour avoir pignon sur rue ? Peut-être ! Je suis portée à croire que l’objectif à moyen terme du DG de notre «Musée national» est celui de s’approprier l’Église Saint-Dominique.
N’avons nous pas le droit d’être mieux informés ? M. Porter n’a-t-il pas l’obligation de nous fournir ces informations ?
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