S’il y a une « bébelle » qui m’énerve à cause de son usage abusif dans les lieux publics, le plus souvent pour des conversations complètement futiles et surtout dérangeantes, c’est bien le « cell »!
Et pourtant, à quelque part, moi aussi je m’interroge beaucoup sur la réelle pertinence de cette loi…
Source: Éric Lefrançois, La Presse, 31 mars 2008.
Le Québec, où l’usage du téléphone portable au volant sera interdit à compter de demain, rejoint la plupart des pays industrialisés, qui pénalisent le conducteur en conversation au moyen d’un téléphone cellulaire, mais tolèrent, dans la plupart des cas, l’utilisation des installations mains libres. (…)
On se demande bien pourquoi les autorités n’ont pas profité de l’occasion pour interdire aussi de griller une cigarette, de manger un sandwich ou encore de boire un café en conduisant. C’est aussi dangereux.
Êtes-vous toujours aussi attentif au volant lorsque la moutarde de votre hot-dog dégouline sur votre pantalon ou que votre clope laisse tomber une escarbille sur la moquette? Alors, éliminons le cendrier (c’est presque fait) et les accoudoirs trop larges (souvent confondus avec des tables) et les porte-gobelets. N’ayons qu’une seule et même devise: tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent. C’est ridicule, mais l’approche du gouvernement ne l’est-elle pas autant? (…)
La suite. Aussi, ce billet: Sur le bon usage du cellulaire dans les lieux publics….
31 mars 2008 à 22 h 26
C’est une loi d’apparence… ça parait bien pour le gouvernement et ça va rapporter de l’argent. Ça ne réduira aucunement les statistiques d’accidents de façon significatif mais l’important c’était que les sondages soit favorable.
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2 avril 2008 à 10 h 25
Sur la route cette semaine, un automobiliste venant dans l’autre direction s’en venait sur moi. Il a fait une manoeuvre de dernière seconde pour m’éviter. Monsieur était au téléphone.
J’étais piéton sur le campus de l’université, encore cette semaine, en train de traverser là où il est écrit «priorité aux piétons« en signes lumineux et clignotants. J’ai dû courir pour traverser la rue. Mme n’a jamais ralenti. Elle était au téléphone.
Il faudrait aussi une campagne de sensibilisation pour que les automobilistes cèdent le passage aux piétons lorsque le panneau l’indique. Comme ça se fait partout ailleurs en Amérique du Nord.
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2 avril 2008 à 15 h 06
Vous croisez quelqu’un avec un cellu dans un corridor et il a une chance sur deux de vous rentrer dedans…. alors imaginez au volant d’une auto.
J’ai déjà faillit de peu en ramasser un sur le boul. charest à l’angle jean-talon/versant nord, monsieur qui était arrêté pour virer à gauche a décidé de ne plus virer et reprendre la voie rapide sans regarder dans son miroir parce qu’il était trop occupé avec son jouet. Devinez qui cé qui s’en venait sur la voie rapide?
Et c’est pas le seul cas que je vois…. alors je suis 100% en accord avec cette loi, à l’exception que j’aurais interdit le main libre aussi, de même que pour la bouffe au volant, la cigarette, le chien, etc.
La conduite automobile est une activité qui demande trop d’attention pour faire deux choses en même temps.
Cette première mesure n’est peut-être que le début…. comme ce fut le cas avec la cigarette.
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2 avril 2008 à 15 h 17
@Charles
« Il faudrait aussi une campagne de sensibilisation pour que les automobilistes cèdent le passage aux piétons lorsque le panneau l’indique. Comme ça se fait partout ailleurs en Amérique du Nord. »
C’est pourquoi j’étais contre les virages à droite sur la rouge, on n’arrêtait pas de me dire comme argument que tout le monde le font en Amérique et que les Québécois ne sont pas plus épais que les autres…. Il semble bien que c’est FAUX.
Tous les soirs en descendant de l’autobus je risque ma peau en traversant la même intersection où il n’y a pas de moyen de traverser en sécurité, vert, rouge, avec ou sans bonhomme, rien n’arrête les passages sur la rouge sans même ralentir. Même l’autobus dont je descend me coupe le chemin pour passer sur la rouge si je lui en laisse la chance (…). Je m’y suis « pogné » avec déjà plusieurs automobilistes qui étaient en tabxxxx que je leur fasse manquer une chance de passer.
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2 avril 2008 à 16 h 46
Tout à fait d’accord Érick, les automobilistes québécois sont presque tous des sauvages. Le panneau rectangulaire blanc où on voit un bonhomme traverser la rue veut dire: «céder le paassage aux piétons». Les gens pensent que c’est comme un panneau d’orignal, que ça se pourrait qu’il y ait des piétons à cet endroit. En fait, l’automobiliste devrait freiner partout où un piéton tente de traverser, panneau où pas.
J’ai essayé récemment d’arrêter à la vue d’un piéton (là où il y a un panneau), j’ai failli causer un carembolage. Comme piéton, j’ai essayé aussi. La gentille dame m’a frôlé de 30 cms à 50 km/h.
Mais on est au Québec, c’est pas demain la veille qu’il y aura des campagnes de sensibilisation. Mais j’y pense, oui, il y a eu une campagne de sensibilisation il y a quelques années; c’était pour dire aux piétons de traverser aux feux rouges seulement, de faire attention, de se tasser du chemin.
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