Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Normand Mousseau publie « Au bout du pétrole »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2008 30 commentaires

Source: Nouvelles de l’UdeM, 19 avril 2008.

Il ne se passe pas une journée sans que les enjeux énergétiques ne fassent la manchette. Chaque fois, on pointe du doigt un coupable bien précis : les spéculateurs, une mauvaise nouvelle en Iran, etc. Or, ces événements quotidiens sont le reflet d’une crise énergétique mondiale structurelle qui aura un impact majeur sur notre société. Il est donc essentiel de comprendre l’origine et les enjeux de cette crise si on veut s’y préparer et réduire son impact.

C’est dans ce but que Normand Mousseau, professeur au Département de physique, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en physique numérique des matériaux complexes à l’Université de Montréal, a écrit « Au bout du pétrole. Tout ce que vous devez savoir sur la crise énergétique » publié par les Éditions MultiMondes.

Ce livre présente la crise énergétique dans un contexte québécois et canadien. Il se termine sur une conclusion choc : en matière d’énergie, les politiciens de tous les niveaux se comportent en autruches. (…)

À consulter aussi, entre autres billets: Rouler à l’électricité�… ou la fuite en avant?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.


30 commentaires

  1. Jeff M

    19 avril 2008 à 13 h 37

    Ma foi…. ce n’est pas le première fois que l’on prédit l’épuisement de cette ressource. Mais il est vrai que les coûts d’exploitation deviennent de plus en plus importants. Voilà un autre facteur qui va contribuer à faire augmenter les prix de l’essence… encore!

    Je serais tenté de dire laissons le marché s’ajuster. Nous arriverons bien un jour ou l’autre au seuil critique où les longs déplacements quotidiens en auto deviendrons financièrement insuportables pour plusieurs. Mais ce serait faire abstraction de l’exploitation des sables bitumineux qui vient injecter une bonne dose de GES, risquant de laisser un lourd tribut à payer dans 10, 20, 30 ans…

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  2. Matrix

    19 avril 2008 à 14 h 15

    Ce n’est qu’une bonne chose !
    Plus le prix monte, plus ça pousse l’innovation et le développement, bientôt de nouvelle technologies viendront remplacer le pétrole (ce qui aurait du être fait depuis longtemps, mais qui ne se réalisait pas en raison des bas prix et du lobby pétrolier)

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  3. Ludovic

    19 avril 2008 à 16 h 58

    Les ténors du pic pétrolier devront mettre à jour leurs graphiques, le Brésil viendrait de faire (annoncé il y a environ une semaine) la plus grande découverte pétrolière des 30 dernières années, cette seule découverte correspondant à plus d’une année entière de consommation mondiale.

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  4. Carol

    19 avril 2008 à 17 h 24

    « Plus le prix monte, plus ça pousse l’innovation et le développement, bientôt de nouvelle technologies viendront remplacer le pétrole »

    Ça existe déja !!!

    Et concernant la crise de l’énergie, il y avait un certain M. Fuller qui disait :
    « Il n’y a pas de crise de l’énergie, seulement une crise de l’ignorance… »

    S’il y a crise, c’est seulement dû au contrôle des grosses corporations sur notre autonomie énergétique… Sinon cela aurait fait un bout qu’on aurait changer de type d’énergie…

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  5. Carol

    19 avril 2008 à 17 h 26

    « S’il y a crise, c’est seulement dû au contrôle des grosses corporations sur notre autonomie énergétique… Sinon cela aurait fait un bout qu’on aurait changer de type d’énergie… »

    J’aurais du dire que c’Est un facteur, pas le seul…

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  6. Matrix

    19 avril 2008 à 19 h 47

    Ça existe déjà mais globalement c’est pas encore au point, mais ca s’en vient !

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  7. Carol

    20 avril 2008 à 09 h 36

    « Ça existe déjà mais globalement c’est pas encore au point »

    Pour ce qui est de la voiture à l’hydrogène oui c’Est pas encore au point, mais la voiture électrique elle est déjà bien avancé. Juste un manque de volonté et de transparence des corporations qui les ont conçus !!!

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  8. Fernand Trudel

    20 avril 2008 à 19 h 42

    Les hedge fund comme celui qu’Al Gore a fondé font de la spéculation sur le cours du pétrole et causent des flambées de prix sur le « spot market boursier ».

    Le véritable contrôle sur le pétrole, c’est l’OPEP qui l’exerce car eux ouvrent ou ferment la chantepleure au gré de leur humeur. Ils vont se réunir à Rome prochainement. Ils vont déterminer l’avenir de la prochaine année sur le prix. C’est à surveiller…

    Vous savez ici au Canada, nous sommes autosuffisants pour cette ressource. J’ai été vérificateur-comptable pour le gouvernement et j’ai eu le privilège de pénétrer dans tous les sièges sociaux des compagnies pétrolières au Canada. Dans les années 80, tout se contrôlait par Toronto mais depuis lors ca a glissé vers Calgary, tout comme le transport de déménagement interprovincial est déménagé de Toronto à Winnipeg, point central géographique.

    Les sables dbitumineux de l’Alberta nécessite des opérations plus nombreuses que de puiser au dereck le pétrole qui monte en surface qui nécessite qu’un raffinement par après. C’est donc plus dispendieux à produire et ce n’est que lorsque le prix du baril a flambé que les westerners ont décidé d’exploiter les sables bitumineux. Cette exploitration devenait rentable à 50$ le baril pas avant. C’est pourquoi l’exploitation n’a débuté que vers l’an 2000 alors que le oprotocole de kyoto basait ses chiffres en 1990. Donc, l’exploitation des sables bitumineux n’était pas calculé. Il en est de même de l’exploitation « off Shore » du pétrole au large des cotes atlantiques (Terre-Neuve et Nouvelle-Écosse) qui ont débuté en 2003. Ces deux exploitations nouvelles sontr responsables de la hausse du bilan de GES par rapport à 1990. C’est pour ca que Kyoto sera impossible à respecter à moins de cesser toute exploitation de pétrole dans les trois provinces.

    Une partie des redevances du pétrole est calculé dans le chèque du déséquilibre fiscal qui a apporté. au Québec 2,3 milliards en 2007. C’est pour ca que Terre-Neuve a contesté le déséquilibre fiscal car depuis l’exploitation du pétrole en 2003, elle est passée de province la plus pauvre à une province moyennement riche et monte dans le peloton de tête rapidement.

    Mais il faut lire le livre écrit par un jpournaliste britannique Anthony Sampson intitulé «Les Sept Soeurs» pour comprendre comment depuis sadécouverte les pétrolières mènent le monde. Avec ce livre maintenant à l’index, il a gagné le prix international de la Presse em 1976. Je vais citer un seul paragraphe pour vous donner un apercu : « Défiant les lois de leur propre pays, soudoyant les gouvernements étrangers et les renversant au besoin, alternant de façon doiabolique le charme et la ruse, les grandes compagnies pétrolières ont véritanblement remodelé la face du monde dans lequel nous vivons.»

    On y voit comment les sept soeurs se sont séparé le moyen-orient et comment ils ont perdu le pouvoir aux mains des arabes de l’OPEP. C’est passionnant, Pour lui les sept soeurs sont : Exxon, Mobil, Texaco, Shell (et Shell-deutch), Chec<vron, Gulf (ici Pétro-canada) et BP (British Petroleum).

    Voici ce que disait le PDG de Deutch-Shell dans un meeting de l’OPEP à Dubaï en décembre 2006. Ca concernait le réchauffement climatique et les perspectives de l’avenir du pétrole à moyen terme.

    Source Le Devoir, 5 décembre 2006

    «Pour nous comme compagnie, le débat concernant le CO2 est terminé. Nous avons commencé à débattre de quelle façon il faut réagir», a déclaré Jeroen Van Der Veer devant des centaines de dirigeants du monde des affaires et de la politique du Moyen-Orient et d’ailleurs.

    M. Van Der Veer a affirmé que les sociétés d’énergie seraient prêtes à travailler de concert avec les gouvernements afin de résoudre cette problématique, à la condition qu’il y ait une structure mondiale de réglementation pour obliger les gouvernements à respecter les mêmes normes.

    L’urgence de réduire les émissions de CO2 pourrait bientôt devenir plus manifeste. La tête dirigeante de Shell a déclaré que la consommation d’énergie augmentera de 50 % d’ici les 25 prochaines années, à cause surtout de la demande accrue pour le pétrole et le gaz naturel en Chine et en Inde, mais aussi dans le monde occidental.

    M. Van Der Veer a déclaré qu’il fallait uniformiser les règles du jeu au point de vue du respect de l’environnement et s’assurer que tous les pays les suivent. Sinon, des compagnies comme Shell auraient peu d’intérêt à investir dans des mesures dispendieuses de réduction d’émissions polluantes, puisqu’elles pourraient tout simplement déménager dans un pays voisin qui n’a pas adopté des normes aussi sévères.

    Shell cherche des moyens de réduire ses émissions de CO2 en emprisonnant et peut-être même en injectant le dioxyde de carbone sous terre. De cette façon, le CO2 pourrait même être utile, en ce sens qu’il permettrait d’augmenter la pression dans les champs de pétrole épuisés et de récupérer plus facilement le pétrole qui reste, a expliqué M. Van Der Veer.

    «Je pense que la meilleure approche, c’est d’y voir une belle occasion d’explorer de nouvelles façons de faire, a déclaré M. Van Der Veer. Peut-on conserver le CO2 et l’utiliser pour mieux récupérer le pétrole? Où pouvons-nous le garder en stock?»

    En tout cas, en Alberta Shell fait partie du regroupement qui travaille sur les façons de capter le CO2 pour augmenter la pression dans les champs de pétrole épuisés et de récupérer plus facilement le pétrole qui reste.

    source : Communiqué du 12 mars 2007- Gouvernement du Canada ÉcoACTION

    Le ministre des Ressources naturelles, l’honorable Gary Lunn, de concert avec les partenaires d’Innoventures Canada (I-CAN), a annoncé le 12 mars 2007, à l’Economic Club de Calgary, le financement d’un projet de création du Centre I-CAN pour la conversion du dioxyde de carbone (CO2). Sous la direction de l’Alberta Research Council, du Saskatchewan Research Council, de l’Industrial Technology Centre du Manitoba et du Centre de recherche industrielle du Québec, le Centre I-CAN pour la conversion du dioxyde de carbone (CO2) permettra de mettre au point des réseaux de microalgues qui auraient la capacité de capter jusqu’à 100 millions de tonnes de CO2 provenant des industries, telles que les usines alimentées au charbon et les projets d’exploitation des sables bitumineux. L’algue, une source précieuse de biomasse, pourra ainsi être transformée en une gamme de produits industriels et de sous-produits comme le gaz naturel renouvelable, l’hydrogène et les biocombustibles.

    « En réunissant un groupe important d’experts venant de partout au Canada, I-CAN est le véhicule choisi pour entreprendre des projets complexes de grande envergure qui aideront l’économie canadienne à innover, à se développer et à prospérer, d’affirmer John McDougall, président-directeur général de l’Alberta Research Council et président du conseil d’administration d’I-CAN. Nous sommes très heureux de voir le gouvernement fédéral se joindre à nous dans cet important projet, qui constituera un progrès de plus pour trouver des façons innovantes de réduire les émissions de gaz à effet de serre. »

    I-CAN est le mécanisme qui allie les ressources de l’industrie, des gouvernements et des organismes de recherche pour diriger de grands projets de recherche et développement au Canada. Les partenaires financiers d’I-CAN pour ce projet comprennent : Shell Canada Limitée, Epcor Utilities Inc., Graymont, RNCan et le gouvernement de l’Alberta.

    J’ai aussi lu le dernier discours du trône du gouvernement alberttain pouir suivre l’évolution et m’assurer de leur ferme convictions à faire les efforts pour diminuer leurs émissions et j’y ai vu dans le Calgary Hrerald du 15 avril 2008 que l’emphase st réellement mis sur la recherche sur les GES. Je fulmine de voir les alarmistes crier au loup et à l’immobilisme quand ils saent que la pollution n’est pas l’oeuvre d’un jour et ne disparaitra pas en criant ciseau.

    En tout cas, c’est dans la recherche et l’innovation que l’homme évolue et corrige les erreurs du passé.

    Maintenant cette semaine on annoncait une découverte au Brésil qui su<i elle se confirme fera de ce pays le deuxième pays producteur du monde. Alors la ressource pétrolière est loin de baisser.

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  9. Yvan Dutil

    20 avril 2008 à 19 h 45

    @ludovic: Les ténors du pic pétrolier devront mettre à jour leurs graphiques, le Brésil viendrait de faire (annoncé il y a environ une semaine) la plus grande découverte pétrolière des 30 dernières années, cette seule découverte correspondant à plus d’une année entière de consommation mondiale.

    Un an de production mondiale, cela veut dire que cà retarde la date du pic de 6 mois tout au plus. Cela ne change rien au débat d’autant plus que les découverte à venir sont déjà modélisée dans le modèle. D’autre part, les 30 milliard de barils de pétrole suposément contenus dans le gisement de carioca, sont si incertain que Petrobras a cru bon d’`émettre un communiqué de presse disant que cette affirmation était prématurée.

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  10. Yvan Dutil

    21 avril 2008 à 08 h 55

    Pour ce qui est de l’OPEP, il vient encore de dire qu’il n’augementerait pas leur production. Est-ce pas qu’il le veulenet vraiment ou ils n’en sont pas capable, dieu seul le sait et le diable s’en doute. De toute façon, cela constitue un changement radical de politique avec ce qu’ils ont fait depuis 30 ans.

    Pour ce qui est des sables bitumineux. Le seul de rentabilité n’est pas aussi clair. Autrefois, on le fixait à 25$ le baril, mainteant c’est 50$. La réalité c’est que ce prend tellement d’énergie extraire le pétrole des sables que le seuil de rentabilité suit le cours du pétrole et du gaz naturel.

    Pour ce qui est de la captatuion du CO2, selon les études de MIT, le coût financier est de l’ordre de 20% de la valeur de l’énergie produite. Ce qui`est une charge fiancière énorme. Et cela n’est possible que dans ceratines circonstances bien précise, c’est pourquoi j’ai beaucoup de doute sur la possibilité d’une telle technologie. Les américains viennet d’ailleurs d’abandonner le dévellopement dans ce domaine.

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  11. Fernand Trudel

    21 avril 2008 à 09 h 26

    Monsieur Dutil, voilà pourquoi les recherches de l’I-can portent sur les algues capteuses de CO2. Le coût est moins prohibitif.

    Vous suivez le sommet de Rome, voici l’article dans Le Devcoir d’aujourd’hui et ca corrobore vos dires.

    http://www.ledevoir.com/2008/04/21/186118.html?fe=3695&fp=233223&fr=79962

    Le développement du « off Shore » atlantique canadien force la construction d’une raffinerie dans les maritimes. Voici un article sur le sujet.

    http://www.capacadie.com/AcadieNouvelle/2008/3/18/Nouvelle_raffinerie_527.cfm

    On sait tous que le projet Hybernia a été payé par les contribuables canadiens qui ont investi dans Pétro-Canada 5 milliards. Voici quelques infos sur la stratégie du secteur Pétrole de la côte Est par Pétro-Canada

    http://www.petro-canada.ca/fr/about/705.aspx

    En faisant les liens avec les partenaires vous pourrez voir que c’est une source importante de pétrole.

    Encore là, la lutte écolos-producteurs se dessine car ces gisements ne sont pas calciulés dans Kyoto. C’est pourquoi Harper voulait changer la période de référence pour que les efforts des canadiens ne soient pas noyés par ces découvertes pétrolières qui rendent impossible d’atteindre les cibles de 1990 malgré les milliards dépensés dans l’environnement …

    C’est ce qui faisdait dire à Eddy Goldenberg, ancien conseiller spécial de Jean Chrétien, que la signature canadienne au bas du protocole de Kyoto en 2002 visait avant tout à «conscientiser» l’opinion publique aux efforts immenses qui doivent être faits pour lutter contre les changements climatiques. Il affirme même que la possibilité de rater la première échéance du protocole de Kyoto était évaluée comme une forte possibilité au sein du gouvernement libéral de l’époque.

    Aujourd’hui Stéphane Dion conseillé par Steven Guilbault crie au respect de Kyoto. Mentez, mentez, il restera toujours quelqq

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  12. Erick

    21 avril 2008 à 10 h 33

    Les pays membres de l »OPEP sont conscients qu’ils ne peuvent pas jouer aux fous avec le pétrole en fermant le robinet pour faire monter les prix. Ils savent très bien qu’en provoquant une flambée du pétrole, ils empocheraient beaucoup de dollars à court terme, mais s’ils poussent l’apat du gain trop haut, leurs clients risquent de voir « sérieusement » aux sources d’énergie alternatives pour se débarasser (ou plutôt réduire) de leur dépendance au pétrole.

    Vous connaissez le principe de la grenouille? Vous la jetez dans l’eau bouillante et elle sort de là au plus vite pour sauver sa peau. Au lieu de cela vous la mettez dans l’eau froide et vous augmentez tranquillement la température…. la grenouille va mourir. L’OPEP n’a pas intérêt à utiliser l’eau bouillante. Je crois plutôt qu’ils sont incapables de fournir à une demande plus forte… N’oublions pas que les pays émergents (Chine = environ 1.5 milliards d’habitants, Inde = environ 1 autre milliard) représentent une grosse proportion de la population mondiale, alors même s’il n’y a qu’un individu sur 1000 qui s’enrichit dans ces pays émergents, ca en fait un grand nombre en bout de ligne pour concurrencer les marchés mondiaux.

    Comme je suis pro-transport en commun et aussi pro-chemin de fer, je crois plutôt que l’augmentation du gaz est une bonne chose, même si j’en met dans mon char pis que mon épicerie va augmenter. On a eu un premier avertissement dans les années ’70 et on n’a pas compris le message… On joue à la grenouille dans l’eau tiède, ca va peut-être nous réveiller de se faire ébouillanter un peu…

    Je me suis amusé à faire quelques calculs sur combien serait le prix à la pompe dans quelques années…. J’ai extrapolé mes calculs selon les graphiques du baril de brut, selon deux scénarios:

    A) scénario conservateur selon l’augmentation depuis 2003 (début de la guerre d’irak) et
    B) scénario plus alarmiste selon l’augmentaiton depuis le début de 2007.
    Voici les résultats:

    Selon le scénario A (scénario conservateur):
    Aout 2008: 1.24$ du litre
    Janvier 2009: 1.31$
    Avril 2009 (dans 1 an): 1.35$
    Avril 2010 (dans 2 ans): 1.51$
    Avril 2013 (dans 5 ans): 1.99$

    Selon le scénario B (scénario alarmiste):
    Aout 2008: 1.35$ du litre
    Janvier 2009: 1.54$
    Avril 2009 (1 an): 1.60$
    Avril 2010 (2 ans): 2.13$
    Avril 2013 (5 ans): 3.55$ (120$ pour un plein d’essence)

    Remarquez qu’actuellement on bat déjà à pleine couture le scénario A et qu’on risque fort de défoncer le scénario B d’ici l’été. Si cette tendance continue, je vais devoir refaire des calculs selon un scénario « C » basé sur l’augmentation depuis 2008 seulement!

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  13. Max

    21 avril 2008 à 11 h 28

    Moi c’est clair que je prendrai plus mon char dès que ça va dépasser 1.50$ le littre. Déjà à 1.24$ c’est 50$ par plein pour une CIVIC. Comme on peut se trouver des billest aller-retour pour l’europe à moins de 500$, j’aime mieux prendre le transport en commun, le vélo et la marche pour pouvoir me payer des vacances à l’étranger juste avec l’argent que j’ai économisé avec l’essence. C’est comme ces fumeurs qui arrêtent de fumer et qui se découvre une nouvelle fortune.

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  14. Erick

    21 avril 2008 à 14 h 21

    « Moi c’est clair que je prendrai plus mon char dès que ça va dépasser 1.50$ le littre. »

    Sans ne plus prendre notre auto du tout (la vendre et ne plus sortir du territoire desservit par le RTC) et l’utiliser régulièrement sans compter, il y a des compromis et des façons d’optimiser nos déplacements et nos commissions.

    Effectivement, c’est actuellement invitant d’aller sur la Cote d’Azur plutôt qu’aller à Old Orchard en auto pour y payer des motels minables à 125$ la nuit, mais comme les avions ne fonctionnent pas au jus d’orange, on peut se douter que ces tarifs là vont aussi augmenter condisérablement.

    Ce qui m’inquiète actuellement, c’est plus la capacité du RTC à absorber le flot de monde qui vont se garocher dans le transport en commun à très court terme. Aux heures de pointes, tous leurs bus sont sur la route et tous bondés, et les quelques bus qu’ils achètent chaque année sont principalement pour remplacer des vieux, sans bonification significative de l’offre. C’est pas 60 articulés sur 3 ans qui vont augmenter suffisamment la flotte pour répondre à cette demande, il faudrait plutôt qu’il double sa flotte en 5 ans pour y arriver! Et quand ils vont se réveiller, il sera bien tard pour commander des bus supplémentaires en même temps que toutes les autres sociétés de transport… Le Gouvernement du Québec va devoir reviser son mode de subvention au transport en commun car sinon c’est l’économie qui va s’en sentir.

    Mais comme j’ai déjà dit dans un autre billet, c’est pas les quelques litres de jus de fossile qu’on met dans le réservoir de notre Tercel qui m’inquiète, mais plutôt le camionnage qui est extrèmement gourmand en fuel et dont le coùt se réflète dans nos produites de consommation. C’est drôle, j’ai pas encore entendu parler de camions hybrides…..

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  15. Yvan Dutil

    21 avril 2008 à 15 h 03

    Les camion hybrides cela existe, Volvo en fabrique. Cette technologie est d’aielleurs disponible pour les autobus de Novabus.

    Pour ce qui est du transport des marchandise, le train ets une bonne solution pour le vrac.

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  16. Erick

    21 avril 2008 à 15 h 30

    « Pour ce qui est du transport des marchandise, le train ets une bonne solution pour le vrac. »

    … pour la plupart des produits, sauf les produites fragiles ou périssables.

    En fait je crois que pour le transport des marchandises, le « just in time » va peut-être devenir moins important.

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  17. Erick

    21 avril 2008 à 15 h 52

    « Cette technologie est d’ailleurs disponible pour les autobus de Novabus. »

    Les deux principaux avantages d’un moteur hybride étant la récupération de courant au freinage et l’arrêt du moteur durant les arrêts, l’autobus urbain me semble le meilleur candidat pour la technologie hybride. Ca me semble une maudite bonne solution « temporaire à court terme » en attendant des solutions à long terme comme des métros, tramways et réseaux de trolley-bus.

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  18. Carol

    21 avril 2008 à 20 h 14

    Bref la morale de cette histoire c’est nous qui engraissons ce monstre affamé !
    Et de changer notre mode de transport pour de moins polluant quand on le peut !

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  19. Fernand Trudel

    21 avril 2008 à 21 h 43

    Vous avez raison Érick, je suis pour des autobus hybrides. Mais malheureusement tant quMen périphérie le réseau ne sera pas fiable, les gens privilégeront leur auto. Quabnd ca prend deux heures et qu’avec l’auto ca prend 15 minutes, ben…

    Il se fait des progrès dans la recherche sur l’hydrogèmne et la voiture électrique surtttout depuis que le nanocondensateur a été découvert chez MIT

    http://www.lefigaro.fr/automobile/20070413.FIG000000179_naissance_d_une_batterie_revolutionnaire.html

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  20. Erick

    22 avril 2008 à 09 h 05

    @Fernand Trudel

    C’est clair que le mauvais service en périphérie favorise l’auto et que seul une amélioration importante de ce service peut donner une solution de rechange aux automobilistes. Quand un autobus fréquent vous amène au travail en 30 à 45 minutes pour la moitié du prix de l’auto, ca devient interessant de sacrifier la quinzaine de minutes de différence et laisser l’auto à la maison. Actuellement le problème c’est qu’en périphérie comme en ville, il y a plein de monde prêts à faire ce sacrifice mais l’offre n’est pas là, et ce problème ne va que s’amplifier dans les prochaines années.

    C’est pourquoi je crois que Québec, comme bien d’autres ville nord-américaines, aurait intérêt à faire plusieurs investissements massifs dans le transport en commun, évitant le plus possible l’utilisation de l’essence, car c’est sa meilleur façon de se protéger contre les impacts négatifs de l’augmentation du prix de l’essence. L’autobus hybride est un des moyens peu onéreux et rapide à mettre en service, au moins en attendant des investissements plus lourds qui ne peuvent pas se concrétiser à court terme.

    Pour répondre à la demande que j’anticipe, le RTC devra carrément doubler sa flotte à moyen terme, je ne crois pas du tout que ce soit dans leurs prévisions…….

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  21. Charles

    22 avril 2008 à 09 h 46

    Et dire que le Québec produit de l’hydro-électricité, que l’on en a à revendre, que le Québec produit des autobus, construit des tramways et des voitures de métro, et que l’on s’obstine à importer de l’essence et des chars produits à l’étranger, on devrait ajouter une deuxième devise à notre «province»,

    En plus du «Je me souviens», la deuxième devise serait: «Je suis intelligent».

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  22. Erick

    22 avril 2008 à 12 h 28

    @Charles

    L’Hydro-électricité, bien que pas 100% propre comme la croyance populaire, est malgré tout la meilleure source d’énergie connue. On a un potentiel formidable ici au Québec avec cette ressource dont très peu de pays ont la chance de disposer en quantité suffisante. En n’en fait malheureusement une très mauvaise utilisation.

    En utilisant cette ressource au maximum en construisant d’autres méga-barrages ainsi que d’autres plus petits, on serait probablement capable de convertir à l’électricité tout ce qui est matériellement faisable (maisons, usines, transports en commun, chemins de fer, etc.), et il nous en resterait probablement assez pour aider les provinces et états voisins à contrer eux aussi leur dépendance au jus de fossile et au charbon.

    C’est triste qu’on n’ait pas de moyen de la mettre en boite ou en bouteille, on pourrait vendre au plus offrant (…) des bouteilles d’ampères!!!!

    Ce qui m’agace présentement, c’est que plusieurs moyens pris à l’échelle nationale pour lutter contre les effets de serre, non seulement ne s’appliquent pas à nous ici au Québec, mais dans certain cas, rempire notre situation en créant un autre problème. C’est le cas des ampoules fluo-compactes, par exemple.

    Je suis comme un peu tanné de voir Hydro-Q nous inciter à ménager l’électricité. Le gouvernement (fédéral me semble) songe à un programme d’incitation $$ à l’économie d’électricité aussi. Voulez-vous que je vous en donne un truc pour ménager l’électricité: faites à manger sur le BBQ, vous allez bruler du propane polluant mais vous allez économiser assez d’électricité propre pour avoir droit à un crédit d’impot…. et Hydro-Q utilisera cette belle électricité que vous avez ménagé pour subventionner des usines en leur fournissant de l’électricité en bas du cost.

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  23. Charles

    22 avril 2008 à 12 h 56

    Éric, la meilleure façon d’économiser l’énergie (peu importe la source) est d’en faire payer le juste prix à son utilisateur. Une énergie à trop faible prix ne compense pas les désagréments générés par sa surutilisation; étalement urbain, pollution…
    Quant aux politiques «nationales», elles sont bien peu adaptées au Québec. La «nation», c’est Ottawa, l’Alberta, l’Ontario et la reine d’Angleterre dont nous sommes toujours les fidèles sujets. Le Québec atteindrait Kyoto. Notre population est largement en faveur, et nous polluons déjà trois fois moins per capita que nos concitoyens.

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  24. Charles

    22 avril 2008 à 12 h 59

    Correction, j’aurais dû écrire «Erick», pas «Éric»

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  25. Erick

    22 avril 2008 à 13 h 22

    « Le Québec atteindrait Kyoto. »

    En principe oui, mais on serait aussi pénalisé d’un coté parce que cet accord favorise les pays qui s’améliorent après la signature du traité, au détriment des pays qui profitent déjà d’efforts fait auparavant. Sur ce chapitre, on est perdant avec nos barrages électriques déjà existants qui par exemple nous libèrent totalement de l’usage du charbon depuis des lunes.

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  26. Charles

    22 avril 2008 à 13 h 33

    En effet, des calculs savants sont de mise dans ce genre de traités. Les pays émergents, quant à eux, soutiennent qu’ils ont droit de polluer pour les décennies où ils ne l’ont pas fait, pendant que l’Occident carburait au charbon et au gaz.
    La bourse du carbone vient combler ces lacunes en grande partie.

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  27. Fernand Trudel

    23 avril 2008 à 18 h 57

    Mon cher Charles vous êtes d’une crédulité exemplaire. Croire que la bourse du carbone va tout régler. Laissez-moi en rire…

    Savez-vous que Rabaska attend la bourse du carbone pour officialiser une transaction lui permettant d’afficher dans soin hall d’entrée un beau certificat. Les écolos qui ont lutté contre son implantattion ont lutté contre le protocole qu’ils vantent tant. Voici le communiqué annoncant la nouvelle:

    http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2007/19/c6414.html

    Gaz Métro est un des partenaires de Rabaska…

    Pour votre information, Al Gore est actionnaire de la bourse du carbomne de Chicago et ce n’erst pas l’effet du hasard s’il veut une bourse canadienne qui s’affilie à sa bourse. Il y voit des billets verts …

    Au fait le cours de la tonne se transige à Chicago à 3,65$ et en Europe le cours a chuté à 1,30 euro au printemps dernier. Ce qui a fait dire à certains économistes européens ceci: «La chute de la bourse remet en cause le concept de bourse du carbone mis en place par les signataires du protocole de kyoto pour ne pas trop pénaliser les industries.»…« Cela permet aujourd’hui d’acheter à moindre coût un potentiel d’émission et ainsi retarder les investissements dans les énergies propres.» .

    En conclusion, la bourse du carbone est une bébelle qui permet de dire qu’on a poussé au suivant le problème. Les opposants à Rabaska ont donc lutté contre le protocole de Kyoto sans le savoir. Les arroseurs sont arrosés…

    Saviez vous que la Chine peut émettre des crédit d’émissions valides aux pays signataires de Kyoto en échange de $$$ billets verts ???

    De quoi accélérer l’industrialisation chinoise encore plus.

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  28. Erick

    24 avril 2008 à 17 h 51

    Tiens!, pour appuyer mes évaluations ci-haut: la CIBC prévoit que le prix à la pompe sera de 1.40$ cet été, 2.25$ en 2012, et que le baril de brute à 150$ en 2010.

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  29. Carol

    24 avril 2008 à 18 h 08

    « Tiens!, pour appuyer mes évaluations ci-haut: la CIBC prévoit que le prix à la pompe sera de 1.40$ »

    Il est près de 1,37 présentement ! dans mon coin !

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  30. Yan Fortin

    3 mai 2008 à 19 h 10

    L’augmentation du prix du pétrole n’est qu’une excellent nouvelle. Soyons chanceux que la terre ne possède pas plus de pétrole car dans 20 ou 30 ans, nous devrions se promener avec une masque à gas… Combiner cela avec le réchauffement de la planète et les conséquences désastreuses…

    Cela forcera et accéléra la révolution verte qui est à nos portes. Sans être moralisateur, tant mieux de voir le litre à 2$ et plus dans un avenir prochain. Je m’en réjouis personnelemtn et payer 50$ pour remplir une Corolla, et bien tant mieux, ça me forcera à changer mes habitudes.

    N’oublions pas que cette fois, le problème est géologique et extrêmement documenté et prévisible.

    Bonne révolution!

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