Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec
Le promoteur immobilier Michel Dallaire voit d’un bon œil la révision du projet de tramway exigée par le gouvernement afin de mieux desservir les banlieues. Une décision qui ne devrait pas avoir d’impact sur le projet Le Phare, qui se fera en partenariat avec le groupe montréalais COGIR.
«Le gouvernement a été clair. Il veut quand même un tramway», a répondu au Journal M. Dallaire, président et chef de la direction du Groupe Dallaire.
«Ce que j’en décode, c’est qu’il y a des secteurs qui coûtent peut-être trop cher à construire et qu’avec cet argent-là, on pourrait aller encore plus loin dans les banlieues. C’est une bonne nouvelle», a poursuivi celui qui s’est toujours montré en faveur d’un réseau structurant à Québec.
Sainte-Foy : une priorité
Selon l’homme d’affaires, notamment propriétaire de plusieurs terrains vacants à Sainte-Foy, le boulevard Laurier et le pôle Sainte-Foy doivent tout de même demeurer une priorité dans les plans des concepteurs. Il s’agit également de l’endroit qui assurera l’interconnexion avec les bus de Lévis.
«Peu importe le nom [tramway, trambus, service rapide par bus] que tu vas lui donner, le boulevard Laurier est l’axe central est-ouest à Québec pour le pôle d’emplois. Tu ne peux pas l’enlever du projet, c’est là où il y a le plus de monde et de trafic», estime M. Dallaire.
«Si on va plus loin, c’est une excellente nouvelle. Cela signifie que les gens qui vont avoir accès au réseau structurant vont venir d’encore plus loin. On augmente ainsi son efficacité», poursuit-il.
Les délais n’auront pas d’impact
Ce dernier concède toutefois que si le projet venait à ne pas voir le jour, il devrait faire de nouveau ses analyses pour Le Phare. Par contre, les possibles délais supplémentaires causés par les demandes du gouvernement ne devraient pas avoir d’impact sur son échéancier. Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, le Groupe Dallaire devait héberger le pôle Sainte-Foy sous son projet Le Phare. Après avoir refait une partie de ses devoirs, la Ville a finalement ciblé les terrains d’iA Groupe financier derrière le Canadian Tire pour y aménager ses installations.
Ce changement a entraîné une révision complète du projet immobilier du Groupe Dallaire et de son associé.
Un article précédent sur la situation du projet Le Phare
14 novembre 2020 à 17 h 36
«Ce que j’en décode, c’est qu’il y a des secteurs qui coûtent peut-être trop cher à construire et qu’avec cet argent-là, on pourrait aller encore plus loin dans les banlieues.»
Il parle évidemment du tunnel et du chantier sur René-Lévesque. Quant disent les experts, qui ont probablement raison qu’un Tramway est mieux de passer en haute-ville. N’en demeure pas moins que les coûts associés sont très importants et, qui plus est, beaucoup moins prévisibles.
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14 novembre 2020 à 18 h 13
Constat d’échec
Le BAPE a constaté que le projet de tramway du maire Labeaume ne tient pas la route et ne doit pas etre autorisé sous sa forme actuel. Il était facile de constater que le tracé de 3,4 milliards de $ n’était qu’une nouvelle mouture coûteuse du trajet du 801.
Se disant eux-mêmes des acteurs clés de la capitale certains hommes d’affaires et organismes influants demandent au gouvernement de passer outre aux recommandations du BAPE, d’accélérer et de d’adopter un décret pour autoriser le projet avant les fêtes.
À mon avis il ne faut pas mettre de l’avant ce projet dessiné sur le coin d’une table après les dernières élections municipales il faut le revoir et le repenser avec les recommandations des citoyens lors des audiences publiques. Le gouvernement a compris que la population voulait un réseau régional de transport structurant et non uniquement le projet improvisé par le maire.
Au début de juin le projet a radicalement changé par l’abandon pure du Trambus afin de sauver 700 millions de $ c’était pourtant un moment phare pour les périphéries. Ajouté à cela la réduction de 500 mètres du tunnel sous la colline parlementaire.
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14 novembre 2020 à 19 h 21
« À mon avis il ne faut pas mettre de l’avant ce projet dessiné sur le coin d’une table après les dernières élections municipales il faut le revoir et le repenser avec les recommandations des citoyens lors des audiences publiques. Le gouvernement a compris que la population voulait un réseau régional de transport structurant et non uniquement le projet improvisé par le maire. »
À mon avis on de doit pas accorder d’attention aux gérants d’estrade qui résument plusieurs années de travaux d’un bureau de projet à un dessin fait sur le coin d’une table. D’autant plus quand les gérants d’estrade n’apportent aucune alternative, même pas un projet perfectible dessiné sur le coin d’une table.
Dites-moi, M. Boily pourquoi le lobby écologiste critique le rapport du BAPE? La mission principale du BAPE n’est-elle pas d’évaluer les impacts environnementaux? N’est-ce pas le BAPE qui donne son aval avec enthousiasme à la construction d’autoroutes tout en déchirant sa chemise pour la Promenade Samuel-de-Champlain? Quels sont les impacts les plus négatifs pour l’environnement entre les piétons, les cyclistes, le TEC et les automobiles, les camions en contrepartie?
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14 novembre 2020 à 19 h 21
«À mon avis il ne faut pas mettre de l’avant ce projet dessiné sur le coin d’une table après les dernières élections municipales».
Faux.
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14 novembre 2020 à 20 h 35
Sur une napkin? Ça fais-tu? (J-F Gosselin)
;)
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14 novembre 2020 à 22 h 51
Il est sidérant et difficilement compréhensible que M. Boily reprenne ce thème éculé du « dessiné sur un coin de table ». Quant au « napkin Gosselin », il a rangé ce dernier dans un tiroir pour toujours. Espérons-le.
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14 novembre 2020 à 21 h 22
C’est fou comme au début du projet, bien des opposants au projet disaient que le Trambus n’était qu’un minime apport et que le gros du projet était le tramway. Mais, maintenant que le parcours du Trambus est devenu un métrobus, ils sont rapides à déchirer leur chemise sur cette « partie importante du projet ». On voit même des gens qui parlent «d’abandon pur du trambus » alors qu’on devrait plutôt parler de l’implantation d’un métrobus. Il me semble que la nuance est importante.
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15 novembre 2020 à 07 h 39
+++ 1
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15 novembre 2020 à 10 h 25
« Le maire de Québec a passé la journée de lundi à faire valoir l’importance, pour Québec, de se doter d’un réseau structurant de transport en commun. Les consultations publiques menées cet été ont d’ailleurs démontré, selon lui, que la population est favorable à un tel réseau. Toutefois, élaborer le projet pourrait prendre jusqu’à deux ans. (…) Il faudra deux ans – peut-être un peu moins, espère-t-il (…) «Si les électeurs croient les petits magiciens, qu’ils votent pour les petits magiciens ! a-t-il asséné. Nous, on sait qu’on ne crée pas un projet en criant lapin.» »
source : « Labeaume fait valoir l’importance d’un réseau structurant de transport en commun », 19 septembre 2017, TVA Nouvelles
« Avant même que le rapport dévastateur des commissaires du Bureau des audiences publiques en environnement ne soit publié, des élus caquistes que j’avais sondés en privé ne mâchaient pas leurs mots à l’endroit du maire de Québec et de sa version tronquée du transport structurant. «Je ne veux pas être pendu pour avoir embarqué dans un projet tout croche», avait asséné l’un d’eux (…) La desserte du secteur ouest fera l’objet de vifs débats, puisque la ville y tient, alors que selon mes informations, les données préliminaires de l’étude d’achalandage commandées par le gouvernement sont loin d’être convaincantes. (…) Les caquistes verraient d’un bon œil une possible zone d’innovation dans ce secteur, mais ils maintiennent que la proposition de la ville bat de l’aile et qu’il n’est pas question d’amener un tramway «dans un marécage». »
source : « Legault et Labeaume dans le même tramway? », 14 novembre 2020, Journal de Québec
LES FAITS :
(1) Le maire Labeaume est un petit magicien ! Il a concocté son projet de réseau structurant en criant lapin.
(2) Son tramway, il veut l’amener dans un marécage.
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15 novembre 2020 à 10 h 46
« LES FAITS :
(1) Le maire Labeaume est un petit magicien ! Il a concocté son projet de réseau structurant en criant lapin.
(2) Son tramway, il veut l’amener dans un marécage. »
Les faits? Vraiment?
1) Vous faites disparaître en criant lapin combien d’années de travail de deux bureau de projet?
2) Le fait c’est que vous faites autant dans les sophismes qu’un politicien d’expérience.
By the way, il est pas nécessaire de crier pour donner du poids à vos arguments. ;-)
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15 novembre 2020 à 11 h 03
« Avant même que le rapport dévastateur des commissaires du Bureau des audiences publiques en environnement ne soit publié, des élus caquistes que j’avais sondés en privé ne mâchaient pas leurs mots à l’endroit du maire de Québec et de sa version tronquée du transport structurant. »
Probablement aucun lien avec le fait que la grande majorité du tracé actuel ne passe pas par une circonscription ayant voté pour la CAQ? J’ai une mauvaise nouvelle pour ces députés les circonscriptions les plus denses n’ont pas voté pour la CAQ. Jonathan Julien doit apprécié de se faire larguer dans ce dossier. ;-)
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14 novembre 2020 à 20 h 53
✳️ Matière à réflexion ❓
Je vous recommande l’extrait suivant:
– Ce matin, sur ICI Première (Radio-Canada/Québec, 106,3fm), « Samedi et Rien d’Autre » , avec Joël Le Bigot :
– À 9H25, Entrevue avec Louis Gilles Francoeur « Le BAPE dans la tourmente » Durée: 11:32 minutes.
Fort intéressant.
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14 novembre 2020 à 22 h 54
L’entrevue de M. Francoeur ex-journaliste au journal Le Devoir et spécialisé dans le domaine de l’environnement.
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15 novembre 2020 à 07 h 43
@ « Le » lecteur assidu
Merci pour l’Information! Je l’aurais probablement vu dans un rapport de revue de presse. Grâce à vous je vais l’écouter dès maintenant.
P.S. J’ai longtemps était abonné du journal Le Devoir principalement parce que Gilles Francoeur y tenait sa chronique écologique.
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15 novembre 2020 à 08 h 23
Trois précisions.
1- Quand M. Francoeur compare ce qu’a fait le BAPE à la Commission Charbonneau, il omet de mentionner un détail important. Dans le cas de la Commission Charbonneau, elle a su s’entourer de spécialistes du domaine afin de produire un rapport qui ne pourrait être critiqué outrageusement par les initiés du domaine.
2- Avec sa méconnaissance de ce qu’est l’opération d’un système de TEC et de la réalité du terrain, il peut affirmer que ce projet ne fera que remplacer le Métrobus 801 s’il le souhaite. Mais le fait qu’il s’abstient de mentionner que ça va libérer des ressources pour les utiliser ailleurs sur un réseau qui aura passé par une refonte ( en cours de réalisation ) n’aide pas à ce qu’il soit crédible.
Et ça vient encore une fois d’un chroniqueur de Montréal. J’ose croire que s’il n’était pas retraité il aurait mieux fait ses devoirs. En comparaison avec ce qu’a publié un autre chroniqueur comme François Cardinal – qui je peux vous le confirmer a des échanges avec des experts du milieu – ça fait « travail bâclé ».
3- Même si on prétend que dans le cas de la Commission Charbonneau le politique a gardé ses distances, avec la division entre France Charbonneau et Renaud Lachance on a obtenu un rapport qui perdu de sa valeur. Difficile de ne pas croire que le politique a eu un impact sur Renaud Lachance.
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15 novembre 2020 à 10 h 15
J’ai aussi écouté l’entrevue avec M. Francoeur. J’ai plusieurs problèmes avec son interprétation du travail du BAPE.
1. Pourquoi on met en place une commission pour juger de la pertinence du projet après que les trois paliers de gouvernement se soient positionnés en faveur et que des millions ont été dépensées pour en faire l’étude détaillée ? Est-ce que le BAPE ne devrait se positionner avant ?
2. Comment prouver la pertinence d’un projet lorsque le-dit projet n’existe pas ? Le bureau de projet du RSTC a dévoilé les projections d’achalandage, mais le BAPE les a jugés trop optimistes. C’est leur droit, mais n’empêche que je ne peux que remarquer qu’il n’existe pas de moyen parfait pour prédire l’avenir. Est-ce que ça veut dire que tous les projets seront systématiquement rejetés par le BAPE ?
Imaginez si le BAPE était présent dans les années 60. Est-ce que le métro de Montréal aurait vu le jour ?
Le REM, le train de l’est et le RSTC ont été rejetés par le BAPE, alors que le prolongement de l’autoroute 25 a été accepté. Au bout de la ligne, on doit se demander si l’organisme vient de perdre toute pertinence.
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15 novembre 2020 à 10 h 35
« Au bout de la ligne, on doit se demander si l’organisme vient de perdre toute pertinence. »
Presqu’autant que l’Office national de l’énergie (ONE) sous le régime Harper. ;-)
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15 novembre 2020 à 08 h 29
Question de vous mettre en appétit, voici un extrait de l’article de François Cardinal publié le 11 novembre.
« Par le parti pris du BAPE pour le statu quo ? Demander des études sous prétexte qu’il doit y avoir quelque chose de plus « optimal » sans le démontrer est l’argument des opposants aux transports collectifs. »
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