Source : Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, le 22 décembre 2020
Le promoteur Michel Dallaire renonce à son projet de mini-ville à Beauport sur les terres des Sœurs de la Charité. Ces dernières viennent de reprendre possession de leurs terres et n’ont pas encore décidé ce qu’elles en feront.
Le Journal a mis la main sur un acte notarié qui révèle que la société en commandite Terres d’Espérance, propriété à parts égales de la Fondation Famille Jules-Dallaire et des Sœurs de la Charité, cède les terres exclusivement aux religieuses beauportoises. Elles rachètent leurs terres pour 34 M$.
Terres des Soeurs de la Charité: la Ville de Québec essuie un nouveau revers.
22 décembre 2020 à 10 h 30
Le gouvernement du Québec devrait protéger ces terres agricoles en les hissant au rang de site patrimonial comme il l’avait fait en 1970 avec l’île d’Orléans.
Faudrait s’en servir pour soutenir les banques alimentaires, conscientiser les jeunes en milieu scolaire, et favoriser le développement de nouveaux procédés en lien avec l’agriculture biologique.
J’ai été très heureux en apprenant la nouvelle du rachat ce matin. Le passage suivant me donne espoir que des liens vont se tisser afin de maintenir la mission essentielle de cette communauté qui en est une de bienfaisance :
«Nous souhaitons être à l’écoute de la communauté de Québec, de nos voisins et de nos partenaires et engager un nouveau dialogue quant à la meilleure façon de mettre en valeur ces terres de façon intégrée avec le devenir de notre Maison Généralice, afin que ce patrimoine bénéficie le plus possible à la fois à la subsistance de nos membres et aux gens de la Ville de Québec à qui nous dédions nos œuvres depuis maintenant plus de 170 ans»
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22 décembre 2020 à 14 h 10
Absolument d’accord.
Ce serait le fun que l’UL déménage sa ferme là-bas. Mais 200 hectares, c’est peut-être un peu petit. Ils en ont 280 à St-Augustin.
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22 décembre 2020 à 16 h 09
La Ferme expérimentale à Ottawa fait 427 hectares. Elle est située à 6 km de la colline parlementaire. L’Arboretum (40 ha), le Musée canadien de l’agriculture et le Jardin ornemental sont accessibles au public. Mais ce sont, et de loin, les immenses champs de culture et les parcelles d’essai, tous et toutes non accessibles au public, qui prédominent.
À Québec, on pourrait faire les choses autrement. La congrégation pourrait créer une OSBL qui aurait pour mandat de louer des parcelles à des fins agricoles. En favorisant les initiatives populaires et en sollicitant les réseaux scolaires, Québec se démarquerait par son originalité.
Le tiers pourrait être loué à des chercheurs en agriculture bio, et les deux tiers à monsieur-et-madame-tout-le-monde. Imaginez une terre agricole de 200 hectares près du centre-ville à Québec dont la plus grande partie serait remplie de gens l’été…
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22 décembre 2020 à 16 h 18
Ce serait très très intéressant.
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23 décembre 2020 à 11 h 54
Effectivement, les Soeurs pourraient faire un très beau leg à la communauté qui perdurera durant des générations.
Une façon de marquer l’histoire!
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