Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Autre photo de l’épave de l’église Saint-Vincent-de-Paul

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2008 13 commentaires

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En complément à cette note.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Haute-ville, Scènes urbaines.


13 commentaires

  1. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    28 avril 2008 à 18 h 03

    Elle dit tout cette photo. Merci. Beaucoup.

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  2. Fernand Trudel

    28 avril 2008 à 21 h 48

    Très belle photo. Si le frère Sauvageau vivait, qu’est-ce qu’il dirait ???

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  3. Jean Pierre Bouchard

    28 avril 2008 à 22 h 49

    Je préfère cette « épave » qui devrait être réintégré à un hôtel à une tour sur la côte de 25 étages. Il faut prévenir aussi le pire en urbanisme.

    Tout comme autrement, parfois on peinture des piliers d’autoroute afin de leur procurer une âme.

    En passant la photo est très belle, fait penser à un monument romain au crépuscule à Rome. La beauté est aussi crépusculaire.

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  4. jaco

    28 avril 2008 à 23 h 02

    Tel qu’il est, la facade évoque beaucoup plus la mémoire, le passé religieux. les valeurs de fondation et d’évangélisation que si on avait conservé l’édifice au complet…

    Ici on a une « Allégorie » plutot que du patrimoine…

    En tant qu’allégorie , il n’ a pas besoin d’avoir d’usage mais plutot de la représentation

    Si on avait conservé l’édifice au complet , il aurait fallu lui trouver un usage ; (on a bien essayé de faire entrer de force un centre culturel mais ca ne convenait pas finalement!)

    A bien des égards , les remparts de québec ne sont qu’une allégorie d’un passé militaire.

    Cette facade (si elle était bien aménagé , mais on n’est pas sur) pourrait devenir une allégorie aussi marquante que les remparts , mais pour le passé religieux!

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  5. Martin Paré

    28 avril 2008 à 23 h 17

    @ jaco :

    Wow! Intéressant comme point de vue, l’allégorie, la comparaison avec les remparts. Je n’avais pas vu ça comme ça. Mais il faut en effet que le souci d’intégration y soit.

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  6. Martin Paré

    28 avril 2008 à 23 h 17

    …et très belle photo!

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  7. jaco

    28 avril 2008 à 23 h 23

    Je sais pour avoir lu vos commentaires que si cette facade est mal aménagé , 99% des gens diront que c’est la faute du promoteur hotelier
    Mon point de vue est plutot marginal alors que je vois la faute ailleurs;

    voici mon raisonnement:

    La division patrimoniale comprend des architectes, des historiens de l’art, des historiens du patrimoine , des archéologues etc etc et dispose d,un budget de dizaines de $millions; il dispose d’un savoir-faire en préservation

    Le promoteur hotelier sait faire des hotels, comme Wall-Mart sait faire des grandes surfaces ou que Robitaille-plomberie sait faire de la plomberie ou que Qualinet sait faire de la rénovation apres-sinistre ou que Tim Horton sait faire des beignes etc etc

    Lequel a la compétence?
    lorsque la ministre dit que c’est la responsabilité du promoteur de faire quelque chose de bien avec cette facade… je ne comprends plus vraiment!

    On le sait que le promoteur n’a pas les compétences ; c’est évident!
    Mais on lui dit bonne chance! (J’y comprends rien)

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  8. Fernand Trudel

    29 avril 2008 à 09 h 34

    En tout cas c’est le même que le Palace Royal et en y regardant bien, cet édifice s’insère très bien dans son milieu ambiant.

    àla lumière de la construction du Palace Royal, je ne verrais pas que Jacques Robitaille des Hotels Jaro fasse un édifice discordant . Il saura intégrer cette facade squelettique nous rappelant un passé religieux important de notre histoire dans un édifice qui saura revamper le coin.

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  9. Carol

    29 avril 2008 à 11 h 15

    Merci c’Est le genre de photo que j’aime silhouette contre-jour

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  10. Jean Pierre Bouchard

    29 avril 2008 à 17 h 54

    En architecture M.Trudel, on construit des édifices (hôtels) qui peuvent posséder des éléments de fantaisie aujourd’hui. Le moderne a ouvert la fenêtre du post moderne afin d’éviter des hôtels Delta à répétition ou des bâtisses Marie Guyart. Toutefois le Palace n’a rien avoir avec la magnificence de l’hôtel Laurier à Ottawa. En se servant d’un autre exemple que celui du Château Frontenac.

    Jaco a raison de dire que des spécialistes du MAC devraient collaborer avec le promoteur afin de permettre le meilleur projet possible d’intégration réussie de la façade avec l’hôtel envisagé. Où qu’autrement le projet de mise en valeur de la façade en tant que monument envisagée par des urbanistes et architectes il y a trois semaines devrait toujours être considéré d’autant que ce projet avec terrasse maintenais la construction d’un hôtel.

    Il est vrai que ce commentaire s’avère très perspicace et est digne de publication dans un courrier au Soleil: (…) A bien des égards , les remparts de Québec ne sont qu’une allégorie d’un passé militaire.

    Cette façade (si elle était bien aménagée, mais on n’est pas sur) pourrait devenir une allégorie aussi marquante que les remparts , mais pour le passé religieux! »

    Si on y regarde bien la composition matérielle des Remparts, de la façade Saint Vincent et du Manège militaire s’évaluent comme assez similaires. Il
    y a unité dans la diversité. On est ici dans le monde de la maçonnerie.

    De là l’importance de la recomposition de ces lieux patrimoniaux et de la reconstruction fidèle du Manège.

    Ps: dans le patrimoine, le partenariat public privé, cela veut dire quoi pour le gouvernement libéral? Les dangers du laisser faire libéral.

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  11. Lisette

    2 mai 2008 à 11 h 34

    Monsieur Trudel,

    Le petit frère Sauvageau, Wilfrid de son prénom, vous semblez avoir eu, tout comme moi, la chance de le côtoyer. Vous souvenez-vous de son eau bénite miraculeuse qu’il vendait à 1$ le flacon (eau de Saint-Vincent-de-Paul) de sa fontaine dans son bureau provenant d’une statue de Saint-Vincent-de-Paul ?

    J’allais en chercher tous les mois pour ma mère ; je l’aimais beaucoup cet homme ; il a fait beaucoup pour sa communauté, les gens démunis de la paroisse. J’ai conservé sa biographie en souvenir d’ailleurs +

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  12. Jonathan

    28 mai 2008 à 16 h 17

    La ville ou les immeubles à travers ton regard de photographe sont toujours sous leur meilleur jour. Ta créativité m’enchante à chaque fois. Bravo

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  13. Vincent

    29 septembre 2008 à 01 h 01

    Moi aussi je l’ai connu. Le frère Sauvageau avait dit une phrase prémonitoire.

    «Le jour ou je vais disparaître, le patro va suivre à son tour.».

    Il avait dit cela dans les dernières années de sa vie vers la fin des années 1970. Il est décédé en 1980. La Société historique de Québec devrait lui rendre hommage en posant une plaque commémorative dans ce secteur. D’ailleurs, le célèbre Soldat Lebrun avait composé une chanson en son honneur intitulée « Il ne tend pas la main pour lui ».

    Le frère Sauvageau s’est fait connaître autant que Gilles Kègle entre les années 1930 et 1970. Il était très présent auprès des pauvres et des malades.

    C’est une des figures marquantes de l’histoire de la ville de Québec qui est malheureusement oubliée.

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