L’aménagement des lignes Métrobus 800 et 801 a été payant pour de nombreux propriétaires de maison le long des corridors où circulent ces autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC).
Selon une étude réalisée par un étudiant au doctorat en aménagement du territoire à l’Université Laval, la valeur de propriéÂtés résidentielles situées dans un
raÂyon de 50 à 150 mètres du corridor du Métrobus a augmenté de 6,9 %, entre 1993 et 2004, si on compare avec l’ensemble des autres maisons sur le territoire de la nouvelle ville de Québec. Pour celles localisées dans un rayon de 150 à 300 mètres, la hausse a été de 2,8 %. Dans un rayon de 50 mètres, le passage des Métrobus n’a pas eu d’effet sur le prix des maisons. (…)Source: Le Soleil Pierre Pelchat 12 mai 2008
12 mai 2008 Ã 08 h 01
Voilà une étude qui devrait nous aider à sortir Québec du milieu du 20ème siècle et du mode de vie insignifiant qui va avec.
Et dire qu’avec le coût d’une dizaine de panneaux de signalisation sur les autoroutes de la ville (sur la centaine prévue), on aurait pû financer une étude exhaustive sur nos problèmes de transport.
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12 mai 2008 Ã 08 h 37
@ Charles
Justement, les panneaux a messages variables vont regler une partie des problemes de transport.
Le reseau n’est pas utilise a sa pleine capacite.
Pour ce qui est de l’etude, je ne suis pas surpris. C’est comme ca dans la majorite des villes qui ont implantes un service a haute frequence.
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12 mai 2008 Ã 09 h 47
Ce phénomène d’augmentation des valeurs foncières, c’est exactement la même chose de ce que certains appellent « effet structurant » en parlant du tramway, quoi que dans une moindre mesure. Il existe bel et bien une demande en immobilier qui tiens compte de la présence d’axes de transport en commun et cette étude en fait la démonstration.
Par contre, avec ce que je peux lire dans cet article, j’ai l’impression que l’auteur prend un raccourci concernant les entrée fiscales supplémentaires que cela amènerait à la ville. On peut facilement présumer que si les métrobus n’existaient pas, la valeur foncière globale de la ville aurait pu augmenter sensiblement au même niveau, mais que cette augmentation se serait réparti différemment sur le territoire.
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12 mai 2008 Ã 10 h 11
Cette règle sur la valeur mobilière ne s’applique pas juste pour les métrobus mais à tout endroit situé à proximité d’un service de transport en commun convenable, ainsi qu’au réseau routier aussi, la proximité d’écoles, etc.
Quand j’ai magasiné ma maison, un de mes principaux critères était d’avoir à une distance raisonnable de marche un autobus direct pour mon travail, mais l’accès facile aux autoroutes était aussi un critère important. On peut imaginer que je boudais systématiquement les secteurs à la fois loin des transports en commun et loin des grandes artères routières.
Je serais d’ailleurs curieux de voir les résultats d’études similaires à la grandeur de la ville selon la distance d’un arrêt de bus et la qualité de service qui y est offert.
Par contre je suis sceptique sur le gain en taxation pour la municipalité. Comme rien ne se crée et rien ne se perd, on peut imaginer que si la valeur d’un secteur favorisé augmente, celle d’un autre secteur diminue d’autant, donc globalement ça revient au même pour la Ville.
Avec l’augmentation des prix de l’essence dont on ne voit pas le bout, on peut imaginer que ce phénomène va aller en s’amplifiant pour le transport en commun.
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12 mai 2008 Ã 17 h 50
Je suis d’accord sur le fait qu’on ne peut conclure à une plus grande entrée de taxes (on pourrait interpréter les données à l’inverse: les Métrobus diminuent l’entrée de taxes pour la ville, car les maisons mal desservies par le transport en commun valent moins chères).
En contrepartie, je ne suis pas d’accord avec l’idée que « rien ne se perd, rien ne se crée ». La richesse peut se créer. Nous sommes collectivement plus riches matériellement aujourd’hui qu’en 1800 et pourtant on est plus nombreux à se partager les biens.
Alors en conclusion, PEUT-ÊTRE que le Métrobus a augmenté la valeur moyenne du parc immobilier de Québec (et donc les taxes), mais on ne peut pas en être certain en mesurant seulement la valeur des maisons située à proximité des Métrobus.
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12 mai 2008 Ã 18 h 15
@Ludovic
Pour créer plus qu’on perd, faut appliquer cette règle avec le monde extérieur [de Québec] en attirant des investissements ou des nouveaux citoyens d’ailleurs plutôt que juste déplacer les $ à l’interne. Autrement dit s’oraniser pour que ca se « créé » à Québec et se « perde » ailleurs. Là dessus, l’impact du Métrobus est plutôt négligeable.
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12 mai 2008 Ã 20 h 48
Bopn, bon, bon les écolos montent aux barricades encore une fois, la ville du futur… Me semblait qu’on était une ville du patrimoine historique…
L’affichage est un DROIT ACQUIS Seul les nouveaux quartiers que l’on construit de toute pièces comme à Lebourneuf peuvent arriver à votre vision de la ville verte. Pis encore quand on est rendu à faire des traverses pour les écureuils et que l’on change la vitesse sur le boulevard Robert Bourassa 4 fois pour écourer les automobilistes, il y a bout à tout… Pis encore ca coute un bras…
Quand a l’étude de 8 millions d’un tramway pour les tablettes du ministère des transports on a d’autres priorités au Québec. Je vous ai parlé que celui de Montréal attend une entente entre Ottawa et Québec sur la rénovation du pont Champlain pour se matérialiser et que celui d’ottawa a été enterré et qu’un nouveau projet voit le jour pour 2020 (évalué a 4 milliards). Alors, arrêtez de nous frotter les baskets, on en peu plus de vous entendre chialer…
Commencez par vous discipliner sur les arrets d’autobus au lieu de vous pousser à qui mieux-mieux pour emnbarquer le premier comme une gang de moutons.
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12 mai 2008 Ã 21 h 07
« les écolos montent aux barricades encore une fois »
Euhhh…. qui a a monté aux barricades dans ce sujet ci?
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12 mai 2008 Ã 22 h 11
Monsieur Trudel,
Les écolos, comme vous les appelez, sont porteurs d’une vision qui doit devenir la norme pour nos villes. Pourquoi ? Voilà des indices: réduction des gaz à effet de serre, densification urbaine, aménagement d’espaces verts, requalification des rues principales, etc. Au lieu de construire des villes avec des océans d’asphalte (stationnement), les écolos privilégient des villes à dimension humaine.
Le renforcement du transport collectif correspond à une diminution de notre dépendance au pétrole et à la création d’un projet collectif vert et prospère.
Nous sommes passés des « oiseaulogues » à écologiste. C’est probablement un signe de crédibilité.
Sans rancune.
Bonne journée
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13 mai 2008 Ã 06 h 54
Erick: La création de richesse à un endroit ne nécessite pas la création de pauvreté ailleurs.
C’est une théorie farfelue, qui signifierait que la planète entière aurait le même niveau de richesse moyenne aujourd’hui qu’au temps des hommes de cavernes.
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13 mai 2008 Ã 06 h 56
« Alors, arrêtez de nous frotter les baskets, on en peu plus de vous entendre chialer… »
hahah elle est bien bonne celle-là ! On se demande qui chiale le plus sur QU si ce n’est pas vous monsieur Trudel.. En plus vous semblez vous être trompé de sujet, celui-ci parle de la hausse de la valeur foncière des maisons dans ls axes des Métrobusd et non de l’affichage!
Si des gens attendant pour embarquer dans un autobus sont des moutons, je me demande bien ce que sont les gens seuls dans leur voiture à tous les matins dans le trafic!
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13 mai 2008 Ã 08 h 30
@Fernand Trudel
On parle ici de valeur mobillière reliée à l’implantation d’un service d’autobus à haute fréquence. Je cherche encore le rapport avec les écolos…
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13 mai 2008 Ã 11 h 20
J,ai pu mettre la main sur l’étude et certaines conclusions sont quelques peu hatives….Oui le prix des maisons à augmenter….Mais est-ce la raison de cette augmentation provient de la proximité du Métrobus ???
Dans un premier temps on notera le « boom » immobilier dans notre région durant cette période. Et comme les maisons les plus en demandes sont situés en milieu urbain il est tout à fait naturel qu’une ligne de métrobus se situe pas très loin.
Autrement dit on mélange la cause et l’effet!!
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13 mai 2008 Ã 12 h 49
@jp duval
En principe, si le métrobus a un effet sur la valeur immobilière, cette augmentation devrait être plus prononcée près des arrêts du métrobus qu’ailleurs dans le quartier ou même sur ailleurs sur l’axe métrobus elle-même. Avoir un métrobus qui passe au coin de la rue c’est intéressant, mais l’avoir qui passe sous votre fenêtre, c’est pas mal moins intéressant, surtout si c’est entre deux arrêts plutôt distants.
Dans le cas où l’arrêt est carrément sur votre terrain, c’est très intéressant pour un commerce, mais plutôt désagréable pour un résident.
D’un autre coté, l’implantation d’un métrobus sur René-Lévesque signifie aussi pour un citoyen du Chemin Ste-Foy qu’il n’aura probablement jamais de métrobus chez lui…
Aussi, l’implantation des voies réservées pour le métrobus nuit au traffic automobile et aux stationnements, et incite les automobilistes à utiliser d’autres rues adjacentes à la place. C’est vu comme un désavantage pour plusieurs citoyens.
Pour un tramway, c’est la même logique qui s’applique mais en plus fort, avec des arrêts plus distancés, mais moins de désagréable d’avoir pignon sur une rue où il passe des tramways silencieux et des autos lentement sur la seule voie restante que sur un boulevard à 4 voies avec des autobus bruyants et des autos qui passent à toute vitesse.
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13 mai 2008 Ã 13 h 11
@Ludovic
« C’est une théorie farfelue, qui signifierait que la planète entière aurait le même niveau de richesse moyenne aujourd’hui qu’au temps des hommes de cavernes. »
Ma logique est loin d’être farfelue. L’industrie touristique en est un brillant exemple. Le touriste qui vient ici dépenser sa paye, il fait vivre les marchands d’ici au détriment de ceux de son pays, de même que nos snowbirds font vivre les marchands de la Floride plutôt que ceux d’ici. Si vous gagnez le million à la loterie, dites vous qu’il y a un million d’individus qui ont perdu 1 dollar (sans compter la part que se garde le gouvernement).
Si la population de Québec se met à augmenter plus rapidement que la moyenne de la province ou du pays, ca veut dire que les campagnes ou bien Montréal se vident pour venir vivre à Québec.
Pour l’homme des cavernes, il avait autant de richesses naturelles à sa portée que nous aujourd’hui, mais n’en exploitait moins qu’aujourd’hui. Encore aujourd’hui il reste encore des richesses non exploitées, mais si la planète était saturée, ma logique qui vous parait farfelue s’appliquerait parfaitement. Elle s’applique d’ailleurs déjà sur les ressources dont on dispose et/ou produit en quantité limitée comme le pétrole, les métaux, le mais et le riz…
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13 mai 2008 Ã 23 h 33
D’accord avec Jeff, Erick et d’autres sur le point qu’il y a effectivement une correlation entre l’augmentation de la valeur foncière et la proximité des métrobus, mais que cela n’augement pas le totale des taxes foncières perçues par la ville.
Pour dire les choses dans mes mots : à moins que la présence de métrobus ait directement ou indirectement amené de nouveaux résidents à Québec qui ne seraient pas venus sans le métrobus (ou à l’inverse, que le métrobus ait empêché du monde de quitter), la valeur totale du parc immobilier dépend de l’offre et de la demande dans le marché immobilier. La demande varie sensiblement avec la capacité de payer (de tous les gens qui y vivent. Peu importe comment se répartissent les gens sur le territoire, cette capacité totale de payer des citoyens demeure la même.
Et les évaluations foncières? Elles sont basées sur la valeur marchande (prix du marché) des résidences, donc la capacité de payer des citoyens, selon ce que je viens de dire.
Bref, si ce que je dis à de l’allure, la valeur totale du parc immobilier serait liée à la capacité totale de payer de tous les citoyens (laquelle évolue sans égard au métrobus) ainsi qu’aux mouvements de population entrant ou sortant de Québec (et y en a-t-il eu en relation avec le métrobus?) qui viennent augmenter ou diminuer le total.
La seule manière que j’imagine pour qu’on puisse dire que la présence des métrobus augmente réellement le total des recette foncières de la ville (et non seulement plus à un endroit pour en enlever ailleurs) serait la suivante : démontrer que la présence des métrobus a fait changer le mode de vie de plusieurs citoyens de telle sorte qu’ils sont prêts à consacrer une plus grande part de leur revenus au logement et une moins grande part à des dépenses qui ne sont pas locales à Québec (s’ils payent 3000$ de plus en hypothèque par année mais qu’ils en dépensent 3000$ en moins en restaurants et sorties à Québec, la ville n’est pas vraiment gagnante, mais si c’est 3000$ de moins sur des paiments de voiture construite et achetée ailleurs, alors là , ça fait une différence).
Quant à moi, démontrer cela (pas facile…) serait plus pertinent et surtout beaucoup plus intéressant du point de vue société et organisation urbaine que la présente observation de correlation (avec l’interpréation très douteuse qu’on en donne) avec les valeurs foncières.
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14 mai 2008 Ã 06 h 49
Erick:
« Si la population de Québec se met à augmenter plus rapidement que la moyenne de la province ou du pays, ca veut dire que les campagnes ou bien Montréal se vident pour venir vivre à Québec.  »
Je vais changer les mots par d’autres:
« Si la population de l’Inde se met à augmenter plus rapidement que la moyenne de l’Europe ou de la planète, ça veut dire que l’Afrique ou bien le Canada se vident pour venir vivre en Inde. »
Belle logique.
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14 mai 2008 Ã 08 h 16
“Si la population de l’Inde se met à augmenter plus rapidement que la moyenne de l’Europe ou de la planète, ça veut dire que l’Afrique ou bien le Canada se vident pour venir vivre en Inde.�
Non, mais regardez l’impact de l’augmentation de la population et de la richesse de l’Inde et de l’Asie sur les autres pays… les prix des biens à la consommation dont le blé et le riz augmentent tellement que nous devons payer plus cher pour notre panier d’épicerie et
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14 mai 2008 Ã 08 h 20
… (oups) que pendant ce temps les pays déjà pauvres sont en train de crever de faim car ils n’ont plus le moyen de payer plus cher pour bouffer.
Si la population de l’Inde augmente c’est parce qu’ils copulent plus que nous et qu’ils n’ont pas les moyens d’aller vivre ailleurs. C’est pas une bonne comparaison.
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14 mai 2008 Ã 08 h 37
@Manu
Tu as clairement compris le principe. L’amélioration du transport en commun dont le métrobus a été le principal outil a certes un effet sur le fait de vouloir vivre ou ne pas quitter Québec, mais c’est probablement très marginal. Cette plus value se noie au travers des autres paramètres qui influencent les valeurs foncières.
La population de Québec a sensiblement augmentée depuis 10 ans, d’où la crise du logement, mais c’est surtout parce que les campagnes se vident pour aller vivre dans les villes, surtout les jeunes qui étudient dans des métiers technologiques et qui ne retournent pas dans leur région car il n’y a pas de job dans leur métier, et souvent pas trop d’intérêt personnels (loisirs) non plus. Ici on parle de crise du logement, dans les villages on parle de maisons barricadées…
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15 mai 2008 Ã 21 h 40
Et puis, Fernand trudel, où est-il ???
En autobus, probablement….
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