Taïeb Moalla
Journal de Québec
Les revenus de stationnement ont fondu comme neige au soleil en 2020 et en 2021.
En 2020 et en 2021, la pandémie et la généralisation du télétravail ont fait perdre plusieurs millions de dollars à la Ville de Québec en revenus de stationnement. C’est ce que l’on constate à la lecture de la compilation des revenus issus des parcomètres de la municipalité depuis 2014.
Ces données ont été obtenues grâce à la Loi d’accès à l’information.
Bon an mal an, avant la pandémie, les bornes fournissaient environ 10 millions $ en moyenne aux coffres de la municipalité. Le record absolu a été atteint en 2016, avec la somme rondelette de 10 375 000 $. Mais la situation a passablement changé depuis l’apparition du virus, au début de 2020. Cette année-là, les revenus ont à peine dépassé les 5 millions $. Pour les 11 premiers mois de 2021, on note une légère remontée – 5,6 millions $ pour le moment –, mais nous sommes encore bien loin des chiffres des années prépandémiques.
L’objectif est autre
« C’est directement la pandémie et le télétravail. Moins de sorties, la fermeture des lieux publics, la fermeture d’espaces comme les restaurants, les théâtres et autres. Il n’y a rien à faire », résume le nouveau maire de Québec, Bruno Marchand, en entrevue avec Le Journal.
Ce dernier espère que la situation s’améliorera dans les prochains mois. De façon générale, il rappelle toutefois que le but premier de la municipalité n’est pas de faire de l’argent grâce aux bornes de stationnement. « Quand on facture des frais de stationnement, ce n’est pas pour financer la Ville, assure-t-il. On ne veut pas que quelqu’un parque sa voiture éternellement dans un espace. Les espaces doivent être libérés périodiquement pour que de nouveaux clients arrivent dans les commerces. »
Accommodements
La baisse des revenus des parcomètres peut également s’expliquer par une certaine tolérance qui a été observée en matière de stationnement, lors de certaines vagues de la pandémie.
De plus, des parcomètres situés sur les rues commerciales ont été momentanément convertis en des espaces de stationnement gratuits (à durée limitée) pour aider les restaurateurs et encourager les consommateurs à venir chercher des repas à emporter. C’est d’ailleurs ce qui explique la baisse du nombre total de bornes au cours de ces deux dernières années.
Dans un registre connexe, le budget 2022 de la Ville de Québec ne contient aucun changement quant au taux horaire du stationnement sur rue. Il est de 2,50 $ depuis l’année 2016.
LES REVENUS DES PARCOMÈTRES
2021* : 5 595 000 $ (De janvier à novembre).
2,50 $ l’heure
1780 bornes
2020 : 5 583 000 $
2,50 $ l’heure
1882 bornes
2019 : 9 897 000 $
2,50 $ l’heure
1983 bornes
2018 : 9 899 000 $
2,50 $ l’heure
2010 bornes
2017 : 10 244 000 $
2,50 $ l’heure
2021 bornes
2016 : 10 375 000 $
2,50 $ l’heure
2021 bornes
2015 : 8 880 000 $
2,25 $ l’heure
2049 bornes
2014 : 7 750 000 $
2,25 $ l’heure
1966 bornes
14 décembre 2021 à 08 h 17
👉 On jase…
❇️ 1-3 fois en période estivale on aime bien aller faire une saucette à Trois-Rivières;
❇️ Même si ce n’est pas la raison pour laquelle on apprécie y aller, le stationnement dans ou autour du « Vieux » est… « gratisse », du moins ce fut le cas à chaque fois pour nous;
❇️ Une source d’inspiration pour notre ville, du moins pour les secteurs hors du « Viieux-Québec »❓
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