Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les certitudes et les inconnues du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2022 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

S’il se trouve des citoyens qui croient encore que le tramway a été improvisé sur une «napkin», le comité plénier de mardi aura rappelé que c’est tout le contraire.

À la place des élus qui ont colporté la thèse d’un projet bâclé, j’aurais eu une petite gêne à poser des questions au Bureau de projet et à entendre ses réponses étoffées.

Ce projet, cela paraît, a été bâti avec rigueur. Derrière chaque choix, il y a des explications techniques, légales ou budgétaires.

Pour chaque tronçon, le Bureau de projet a travaillé avec des «partenaires» pour identifier des solutions viables.

Avec Hydro-Québec pour l’enfouissement des fils et autres réseaux d’utilité publique; avec le CN et le MTQ pour les ponts d’étagement; avec les services municipaux pour les enjeux de foresterie, de circulation, d’ingénierie, etc.; avec l’université pour la traversée du campus; avec des firmes externes spécialisées dans les tramways, tunnels et autres enjeux techniques.

Pourquoi insister sur cette démarche et ces partenariats?

Pour manquer la différence avec le projet du REM de Montréal.

Le promoteur du REM (Caisse de dépôt Infra) a dessiné son projet en vase clos. Au mépris des impacts sur les quartiers traversés, sur le paysage de la ville et sur les budgets d’exploitation des réseaux de transport publics existants.

C’est non seulement l’apparence et le mode d’insertion du REM qui sont aujourd’hui remis en question.

C’est aussi son trajet, son modèle d’affaires et la pertinence de l’avoir confié à un promoteur dont le mandat est de livrer des rendements sur ses placements. Pas de livrer le meilleur projet possible pour Montréal et ses citoyens.

Le projet de Québec a été développé dans un contexte différent.

Très tôt, le Bureau de projet a pris en compte les préoccupations de la Ville, du RTC et autres acteurs locaux, incluant celles de citoyens.

(…)

La qualité du travail déjà fait par le Bureau de projet explique que la marge de manœuvre n’est souvent pas très grande lorsque vient le moment d’essayer de bonifier le projet.

C’est ce que l’administration Marchand a découvert à son arrivée à l’hôtel de ville.

Cela dit, le Bureau de projet n’a pas de réponses complètes ou définitives à toutes les questions. Il reste du travail pour finaliser les plans et devis.

La suite

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.


Un commentaire

  1. Luc

    16 mars 2022 à 07 h 34

    J’aime beaucoup l’analogie avec le REM de Montréal. C’est raffraichissant de voir que malgré qu’on se bat pour du financement pour nos grands projets dans la région on se rend comte quand on se compare qu’on n’est pas si mal du tout.

    Allez Hop!! Allons de l’avant avec ce projet, on a assez attendu.

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