La photo ci-haut est l’oeuvre de Hugues Bonin.
Source: Nathalie Collard, Cyberpresse, 30 mai 2008.
La qualité de l’air s’est détériorée à Montréal. La grande responsable: l’auto. C’est une véritable plaie. Entre 2003 et 2006, Montréal comptait en moyenne 50 000 véhicules (en majorité des grosses cylindrées) immatriculés de plus par année qu’entre 1999 et 2002. Et 41 000 voitures supplémentaires entraient chaque jour dans l’île. Pendant ce temps, depuis 2002, le nombre d’usagers des transports en commun stagne. Bien sûr, ces chiffres ne prennent pas en compte de l’augmentation récente de l’affluence des transports en commun due à la hausse du prix de l’essence. Mais soyons réalistes, si les prix venaient à baisser, les gens reprendraient probablement leur voiture. (…)
À Vancouver, on a réussi à convaincre les citoyens de laisser l’auto à la maison. Depuis 40 ans, on ne fait absolument plus rien pour améliorer la circulation automobile. En revanche, on favorise les transports en commun. Ainsi, depuis l’adoption d’un plan de transport en 1997, le nombre quotidien de voitures entrant dans la ville a diminué de 10% et ce, malgré une augmentation des trajets vers la ville de 23%. Les trajets effectués en transports en commun ont grimpé de 20%. En doublant son circuit de pistes cyclables de 80 à 170 km, Vancouver a également vu le nombre de trajets en vélo augmenter de 180%. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Repenser la Ville.
30 mai 2008 à 08 h 54
Souffrant d’asthme «modéré» depuis l’enfance, je dois dire que cette augmentation du smog à Montréal depuis quelques années est bien réelle, et annule les gains de qualité de vie dont je bénéficie depuis l’interdiction totale du tabac dans les lieux publics. Ça fait deux étés de suite que je me tape des bronchites interminables et épuisantes… Du jamais vu quand j’habitais à Québec! Et pourtant je ne suis pas une personne «âgée» ou «à risque»… je suis en pleine forme à tous les autres égards.
Malheureusement je crois de moins en moins aux «greenwashing» de nos élus et aux promesses tramway du maire super-Tremblay. Avec la perspective électoraliste à court terme qui mine tous les secteurs de gouvernance de ce bô pays, il n’y a absolument personne qui va oser imposer le péage aux électeurs du 450 pour financer les améliorations aux transports en commun.
Pendant ce temps, Québec est encore à des années-lumières de tous ces débats… Avec un ratio d’autoroutes par habitant parmi les plus élevés au monde, elle n’a pas à subir la pollution qu’elle génère, confortablement ventilée par l’estuaire du St-Laurent et le parc des Laurentides…
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30 mai 2008 à 09 h 41
@Pierre-E : pourtant les indices de la qualité de l’air enregistrés à Québec sont semblables à ceux de Montréal :
https://www.quebecurbain.qc.ca/2006/04/21/quebec-aussi-polluee-que-montreal/
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30 mai 2008 à 09 h 54
On appelle ca les ilots de chaleur urbain (ICU) qui n’est pas reconnu comme un problème par le GIEC, la bible des écolos. Pourtant des centaines d’études sur le sujet ont été faites par des scientifiques.
Par contre, il n’y a pas seulement les autos qui étouffent le monde mais les grattes-ciels entassés l’un sur l’autre emprisonnent les vapeurs du trafic automobile. Les tours à eau sur le dessus de ces immeubles n’aident pas aussi. Elles servent à la climatisation de ces édifices. Il suffit de remarquer les vapeurs qui s’échappent des toits de ces édifices pour le comprendre.
Avez vous remarqué qu’en banlieue le problème n’existe pas. Les édifices sont moins hauts et il y a de la verdure en masse pour absorber le gaz carbonique.
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30 mai 2008 à 09 h 55
Premièrement, cette photo est un montage.
Deuxièmement, le système de transport en commun à Montréal est deux fois plus développé qu’à Québec.
Peut-être que la qualité de l’air est moins bonne, mais les citoyens sont beaucoup plus consciencieux de l’environnement qu’à Québec.
Bientôt ce sera Québec qui sera tuée par l’automobile si les mentalité ne changent pas…et surtout si les préjugés ne changent pas.
Manuel
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30 mai 2008 à 09 h 57
Cet article m’a fait penser à une petite anecdote: Il y a longtemps j’ai eu l’occasion de visiter l’usine de fabrication de microprocesseurs d’IBM à Bromont, on nous y a dit qu’une des raisons de s’établir à cet endroit plutôt qu’à Mtl était la qualité de l’air qui a un impact direct sur la qualité de ces composantes miniatures.
@Pierre-E. Paradis
Si le problème est « sur l’ile », c’est peut-être « sur l’ile » qu’il devrait imposer un péage aux autos alors que le transport en commun y est déjà présent, donc une alternative déjà disponible. Taxer le 450 pour financer des trains de banlieue dans le 450 ca peut avoir du sens, même si on sait que ca serait assez mal accepté par la population du 450 elle-même, mais taxer le 450 pour financer des métros et des tramways dans le 514, ouf, c’est le suicide politique assuré.
La morale de cette histoire, c’est bien beau tapper sur le monde qui voyagent en auto, mais faut leur donner une alternative… Le même principe s’applique aussi à Québec.
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30 mai 2008 à 10 h 02
Malheureusement la beurrée du 450 est de 48 millions pour améliorer le transport en banlieue. Ici à Québec, le RTC vient d’ajouter pour 4 millions de budget annuel pour améliorer la desserte en banlieue.
Par contre un autobus crache plus de polluant que plusieurs autos. Vous n’avez qu’à suivre un autobus les vitres ouvertes en pleine canicukle pour le constater. Les autos étaient plus polluantes dans les années 50 avec des V8. On a changé le pétrole pour enlever le plomb et installé des catalyserur en plus d’un silencieux et diminué les moteurs avec des V6 ou des 4 cylindres moins énergivores. Ca génère moins de polluant qu’avant mais les écolos n’ont pas évolué là dessus.
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30 mai 2008 à 10 h 05
@Fernand
« Les tours à eau sur le dessus de ces immeubles »
Ca me rappèle un épisode d’épidémie de maladie du légionnaire aux alentours de Place-Québec il y a quelques années.
De plus dans le même ordre d’idée, il y a pas juste les transports et les usines qui polluent l’air, le chauffage au mazoot, système de chauffage omniprésent dans les vieux quartiers, y est pour un gros quelque chose.
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30 mai 2008 à 10 h 09
Vous vantez l’utilisation de la voiture, c’est pathétique.
J’ai beaucoup de difficulté à écouter les préjugés du monde de Québec à l’endroit de Montréal lorsque ceux-ci ne sont jamais aller plus loin que le bout de leur rue.
Surtout avec des titres comme: l’auto tue Montréal…avec une photo truquée.
Manuel
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30 mai 2008 à 10 h 30
Pour une énième fois.
Le problème, ce n’est pas l’automobile. C’est le moteur à explosion.
Quand tous les autos seront électriques, ce problème n’existera plus, et il y aura autant d’automobiles.
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30 mai 2008 à 10 h 52
en 2050, lorsqu’il n’y aura plus de pétrole..peut-être. L’industrie automobile ne voudra jamais qu’il y aille une alternative d’ici là.
Mais pour l’instant, c’est l’automobile le problème.
La solution reste dans le transport en commun…durable. À quand un projet de tramway à Québec?
La mentalité, faut croire, n’est pas rendu là.
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30 mai 2008 à 10 h 53
@Paul Bienvenue
Pour le volet « pollution de l’air », je suis d’accord, des autos 100% électriques, à l’hydrogène ou à air comprimé règleraient le problème. Toutefois ce problème se transporterait ailleurs car la production de cette électricité, hydrogène ou autre aurait quand même un impact environnemental, sans compter le problème de disposition de la batterie.
Par contre, même non-polluant, je considère l’automobile individuelle comme un problème… entre autres la congestion qui ne se règle pas avec des autos électriques, et les sommes faramineuses qu’on y engloutit.
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30 mai 2008 à 10 h 59
Manuel
c’est toi qui est bourré de préjugé, le titre du billet provient de l’article de la Presse, un quotidien on ne peut plus montréalais. Pour ce qui est du transport en commun à Québec, beaucoup de gens essaient de faire progresser la situation, le RTC en premier, mais le financement du provincial est très timide pour la région, contrairement au milliard investi à Mtl depuis une décennie. Si vous suiviez l’actualité en matière de transport en commun à Québec, vous auriez vu qu’il y a un projet de tramway qui améliorerait sensiblement le réseau qui végète depuis plusieurs années faute d’argent et de volonté politique . La faute des pollueurs ignorant et stupide de Québec? En terme de part modale, la ville fait assez bien pour l’amérique du Nord, surtout si on la compare avec des endroits où l’infrastructure est comparable, c’est-à-dire presque rien… Il y a du travail à faire, mais aussi beaucoup à Montréal qui a la chance d’avoir d’excellentes infrastructures dont certaines encore sous-utilisées.
La voiture qui tue les villes est une problématique commune en Occident, il faut arrêter de se chicaner sur qui est pire, une grande ville génère plus de pollution, car celle-ci est plus intense et concentrée sur un même territoire, ce n’est pas une tare, c’est notre mode de vie, maintenant, il reste à décider si c’est acceptable (clairement pas) et à prendre des mesures PARTOUT pour remédier à cette situation.
Il n’y a pas de solutions uniques mais plusieurs bonnes idées: aménagement urbain plus durable pour contrer l’étalement, transport en commun efficace (et oui Fernand Trudel, un tramway pour Québec!), changement des moteurs d’automobile, normes d’émissions plus sévères pour les polluants, et j’en passe.
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30 mai 2008 à 11 h 06
Manuel
Comme il semble te manquer des morceaux, je t’envoie sur ce site d’un organisme très actif à Québec depuis plusieurs années, le projet de tramway a été avancé depuis les années 60 et a été remis à l’agenda en 2003, mais personne au provincial ne s’est levé pour le financer…
http://www.transportsviables.org/
Et j’imagine aussi que tu ignores que Communauto est essentiellement partie de Québec? Tout le mode est pas arriéré ici, au contraire, il y a de très bonnes idées, mais peu de ressources et tout ce qui se passe ailleurs semble plus intéressant pour les gens qui militent en matière d’environnement. En plus beaucoup de gens partent s’impliquer à Montréal plutôt que de travailler pour ici…
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30 mai 2008 à 11 h 33
Bonjour,
@Manuel: d’entrée de jeu, merci pour tes commentaires qui alimentent les débats dans ce blogue. Étant moi-même natif de Montréal, mon intention n’était pas de déblatérer envers une ville que j’adore: j’ai longtemps milité dans des groupes environnementaux, je suis pro transport en commun, et on m’a souvent accusé de trop « chiâler » contre la banlieue, dans QU!
@Paul Bienvenue: pour la xème fois, le problème, c’est la FUITE EN AVANT dans un développement urbain qui repose essentiellement sur l’automobile. Un moteur à hydrogène ne réglera rien: il faut énormément d’énergie pour produire cette forme… d’énergie; on risque par ailleurs de rendre ce moyen de transport encore plus attrayant à grands coups de pub vantant la sacro-sainte vitesse et liberté individuelle, d’où le développement de nouvelles autoroutes, de quartiers éloignées, et ce, au détriment bien sûr de l’environnement, de la qualité de vie collective… et de nos « champs de patates »!
« Penser globalement, agir localement »…
La sagesse impose qu’on mette un frein à la surconsommation. Et tant qu’on portera au pouvoir, entre autres, un profil de politiciens « vendeurs de garage » (j’utilise le qualificatif de Serge Chapleau) qui ont besoin de faiseurs d’image pour se faire une crédibilité plutôt que des penseurs de la trempe des David Suzuky, Jacques Languirand, Hubert Reeves, feu Michel Jurdant, Pierre Dansereau, Gilles Lesage et autres sages, il n’y a guère à espérer pour enrayer cette fuite en avant et « après moi l’déluge »!!
En attendant, bon, pourquoi pas un peu de sensibilisation et de discussion avec un billet comme celui-ci! ;-)
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30 mai 2008 à 11 h 42
À Paul
Non, le problème est l’automobile. La crise n’est pas seulement lié au pétrole, mais plutôt à l’énergie nécessaire pour déplacer ces véhicules. Les gens utilisent des voitures dont la masse est de 1500 kg en moyenne pour se déplacer seul. Un personne pèse normalement 70 kg, alors c’est l’équivalent de déplacer une masse 20 plus importante lorsque cette personne utilise sa voiture seule. Sans les pertes, c’est au minimum 20 fois trop d’énergie qui est dépensée.
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30 mai 2008 à 13 h 29
À Paul et à Fernand : le problème appartient définitivement à l’automobile (ou à la façon dont elle roule), nommez ça comme vous voudrez.
Que la pollution soit inexistante en banlieue, j’ai des doutes, mais tant mieux si vous y croyez. Toutefois, la pollution dans les villes est en grande partie dûe aux banlieusards rétrogrades qui adorent jouer à l’autruche et qui viennent polluer les centres urbains avec leur putain de VUS. Sans vous, les nids de poule seraient beaucoup moins nombreux et notre air serait beaucoup plus propre.
Si ça vous amuse de penser qu’une voiture moins polluante vaut mieux qu’un autobus bondé de passagers, eh ben tant mieux pour vous! Mais de grâce cessez de qualifier les gens soucieux de l’environnement d’écolos rêveurs. Protégez l’environnement n’est plus une option mais une question de survie, même au plus profond de votre lointaine banlieue.
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30 mai 2008 à 14 h 12
« Toutefois, la pollution dans les villes est en grande partie dûe aux banlieusards rétrogrades qui adorent jouer à l’autruche et qui viennent polluer les centres urbains avec leur putain de VUS. Sans vous, les nids de poule seraient beaucoup moins nombreux et notre air serait beaucoup plus propre. »
Quelle belle phrase constructive! Comme si le monde qui restent en ville n’avaient jamais de VUS… Et encore on reproche à la banlieue de tous les mots, de plus en plus constructif. Quels bandes de criminels ceux qui vivent en banlieue parce que c’est pas restable en ville et qu’on force leur employeur à s’établir au centreville. Quels maudits criminels ceux qui préfèrent le gazon au béton. On devrait les prendre haut et court. Pathétique!
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30 mai 2008 à 14 h 21
Du gazon bourré de pesticides, des piscines pleines de chlore, des patios de bois traité à l’arsenic… J’adore la banlieue!
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30 mai 2008 à 15 h 38
La solution serait donc de pousser tout le développement économique et technologique vers les banlieues comme on le fait pour le développement industriel.
Il y a aussi le travail à domicile à l’aide de technologie de pointe qui permettrait de diminuer l’utilisation de l’automobile.
Le centre-ville deviendrait un paradis……
Mes curieusement, on ne parle jamais de la polution des vehicules commerciaux. il doit en exister à Québec.
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30 mai 2008 à 15 h 59
« vers les banlieues comme on le fait pour le développement industriel. »
Pourquoi le fait-on pour le développement industriel?
« Le centre-ville deviendrait un paradis…… »
… ou un désert. Les travailleurs de l’extérieur font vivre beaucoup de commerces du centre, surtout les restos. Si ces travailleurs restent chez eux et que ceux du centre restent aussi encabanés devant leur écran, il ne se passe plus grand chose, on devient une société de sauvages.
« Mes curieusement, on ne parle jamais de la polution des vehicules commerciaux. il doit en exister à Québec. »
Vous parlez probablement des camions de livraison, véhicules de services publics, etc. Les camions sont beaucoup plus polluants que les autos. Le transport des marchandises longue distance est facilement remplacable par le train mais pour la livraison locale c’est plutôt compliqué. Si j’avais à inventer une nouvelle ville à partir de rien, j’e m’arrangerais pour y construire un convoyeur de marchandises informatisé qui livre la marchandise au bon endroit, mais on ne joue pas à SimCity.
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30 mai 2008 à 18 h 24
Désolé, je croyais que le sujet du billet était la qualité de l’air, plutôt que les récriminations incessantes et prévisibles d’une minorité éternellement insatisfaite contre la civilisation occidentale dans son ensemble…
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30 mai 2008 à 18 h 56
Lu sous la photo : «Une autre journée de smog au coeur du centre-ville de Montréal. Aucun montage, seulement la triste fatalité des conséquences de l’Homme, véritable virus de la planète.»
Aucun montage mon cul ! Faut vraiment vouloir prendre le monde pour des imbéciles quand on veut à tout prix faire la morale à partir d’exagérations pas subtiles.
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31 mai 2008 à 09 h 09
Pour moi, il y’a deux problèmes à Montréal: L’exode de la population vers le 450 et le transport en commun très déficient dans cette ville. Également, si la « cr/ »&*se » d’autoroute 30 peut finir par être completée, plusieurs véhicules (en particulier les poids lourds) n’ayant pas besoin d’aller dans l’Ile pourront utilsés cette voie de contournement. Cela aurait l’effet de désengorger la métropolitaine et la 20. On a tendance à l’oublier mais un véhicule automobile qui est coincé dans le traffic dégage plus d’émissions de gaz qu’un véhicule qui circule de façon fluide car le moteur est toujours en marche même si la voiture fait du surplace.
Pour ce qui est des transports en commun, avouons le, un sérieux coup de barre s’impose à Montréal au niveau des lignes d’autobus en particulier où le service est très peu fiable. Coup de chapeau cependant à M. Lucien Bouchard d’avoir finalement prolongé le métro à Laval après des décennies de parlementage pour ne pas dire de niaisage. Je crois donc que nous devrions continuer à prolonger le métro dans l’est jusqu’à Anjou et ajouter de nouvelles stations sur la rive-sud. Une liaison par métro ou train léger reliant l’aéroport de Dorval au centre-ville est également une nécessité.
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