Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Vous souvenez-vous de la saga de l’îlot Saint-Vincent-de-Paul ? Vous savez, ce terrain avantageusement situé au sommet de la côte d’Abraham, au bord de la falaise avec vue sur les montagnes au loin. Celui qui est cœur d’une chicane entre les Immeubles Jacques Robitaille et la Ville de Québec.
Ce sera bientôt le 25e anniversaire de son acquisition par l’hôtelier-promoteur immobilier. Et le 5e anniversaire du lancement de la procédure d’expropriation par la mairie de la capitale. Voici une belle occasion de prendre des nouvelles de ce lot valant autour de 5 millions $, mais toujours à l’abandon !
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DES OUVRIERS CREUSENT
Vendredi dernier, la collègue chroniqueuse Mylène Moisan nous a contactés pour savoir si nous nous intéressions au dossier de l’îlot Saint-Vincent-de-Paul. Surtout pour nous dire qu’il y a du mouvement sur le site : «Je suis passée ce matin et des camions étaient à l’œuvre.» Aussi, des opérateurs de pelleteuses creusaient.
Voilà qui tombe bien. Nous étions justement en train d’amasser des informations récentes dans ce dossier.
C’est qu’un citoyen engagé, Gérald Gobeil, nous a récemment écrit au sujet du terrain vague. Lui voulait savoir pourquoi l’expropriation du lot par la Ville de Québec s’éternise.
Œuvre d’art
M. Gobeil voulait également savoir si des éléments de l’ancienne façade de l’église ont vraiment été conservés afin de créer une œuvre d’art commémorative qui serait éventuellement installée sur place, devant un bâtiment ou dans un parc. C’était, rappelle-t-il, une condition posée par le ministère de la Culture avant d’autoriser la phase finale de la démolition du lieu de culte survenue en 2010.
Voilà de belles pistes à explorer, de belles questions à relayer à la Ville et au ministère de la Culture du Québec.