Début 2004, le développement résidentiel Les Méandres était mis en route. Fin 2004, c’est le Faubourg Le Raphaël, au nord, qui commence. Un projet titanesque.
En effet, a eu lieu il y a 10 jours la conférence de presse inaugurale du chantier de 2200 résidences individuelles, jumelées, en rangée et en copropriétés. Dans la mire, aussi : des logements pour les gens du troisième âge.
Le Faubourg est situé le long du boulevard Chauveau, entre les boulevards L’Ormière et Saint-Joseph.
La construction s’échelonnera sur sept ans, selon les uns. Dix ans, d’après les autres. Il entraînera la création de 17 kilomètres de rues et une mise de fonds graduelle des particuliers de 350 millions $. La construction a débuté. Le tiers des 185 terrains de la première phase auraient déjà trouvé preneurs.
La Ville de Québec y va d’une contribution de 250 000 $ pour les infrastructures et la réalisation d’un parc. Cet apport est pris à même la provision financière de 1 million $ tirée de la vente d’un peu plus de 2 millions de pi ca de terrain au promoteur (Gely Construction), lequel en possédait déjà près de 5 millions.
Un résidu de 2,5 millions de pi ca, résultant du déplacement vers l’ouest du projet de prolongement de l’autoroute Du Vallon, reste à disposer.
Heureux
Le conseiller municipal et vice-président du comité exécutif de Québec, Claude Larose, se félicite de ce quartier en devenir près duquel se trouvera l’autoroute du Vallon telle qu’elle sera prolongée.
Du coup, dit-il au SOLEIL, l’ensemble immobilier est en lien continu avec l’ancienne ville de Québec, Saint-Émile, Loretteville et Neufchâtel.
« Le Faubourg vient remplir un trou au milieu de la ville nouvelle », précise M. Larose. Cependant que les 2200 résidences à faire s’inscrivent dans un ensemble de 30 000 qui devraient être élevées d’ici 2020 dans certaines zones vacantes « constructibles » de Charlesbourg, Beauport, Cap-Rouge (secteur Chaudière) et des Rivières.
La croissance démographique ne sera pas retentissante au cours des 15 prochaines années, ajoute-t-il. N’empêche qu’elle devrait donner lieu à la formation de 30 000 ménages.
Non ! se défend M. Larose, le Faubourg Le Raphaël n’est pas de l’étalement urbain. Car cette zone, inclusive à la nouvelle ville, est à portée des transports en commun, des services de protection contre les incendies, d’enlèvement des ordures ménagères et d’entretien de la voie publique. Elles sont greffables aux réseaux d’aqueduc et d’égout et à proximité des grandes voies routières, commerces, écoles et encore.
Le Faubourg, généralement dépourvu d’arbres matures, comprendra un sentier, des commerces de desserte, des espaces verts et récréatifs. D’un autre côté, il sera connecté aux « grands axes cyclables ».
Les résidences sont de calibre intermédiaire. Leur valeur moyenne sera de 160 000 $. Souvent de 200 000 $. Le lotissement sera réparti en trois secteurs: l’un de faible densité (cottages), de densité moyenne (maisons jumelées et en rangée) et densité forte (copropriétés). On ne mélangera pas les genres, promet le président de Gely Construction, Henri Gélinas.
Sur un même côté de rue, on n’intégrera pas un bungalow là où les cottages sont souverains. Ou des maisons de grand luxe dans un train de maisons de calibre moyen.
D’un autre côté, cet ensemble résidentiel sera sans poteau. Le câblage d’électricité et de téléphone sera enfoui.
Aux acheteurs, pour la construction de leur résidence, seront proposés les services de huit entreprises de construction dont le promoteur plaide la fiabilité. Il s’agit de Castella, Chaudière, GS, JC Blais, JP Pouliot, Omni, Meunier et Rousseau.
A la toute fin, le choix de l’entrepreneur leur incombe. Il peut être ou non au nombre de ceux qui lui seront suggérés.
Selon des observateurs, les acheteurs potentiels devront mener leur enquête sur la crédibilité, les sens du service et du devoir de l’entreprise qu’il choisiront. De même que pour toute autre, en matière de fourniture et d’installation d’équipements mécaniques tels une thermopompe par exemple, que le constructeur leur suggérerait.
Renseignements : (418) 871-3368
G. Angers, 18 décembre 2004. Reproduit avec autorisation
20 décembre 2004 à 13 h 42
beurk…
le champ où je nourissais les vaches quand j’étais enfant, petit fragment de campagne avec les quelques fermettes du rang St-Jacques et du chemin Chauveau qui essayait de survivre à l’assaut des banlieues qui l’entourait, est maintenant identifié comme un « trou »…
On dit ici que ce n’est pas de l’étalement urbain, peut-être bien, car la banlieue est déjà tout autour. Mais je me demande bien s’il y a de la demande pour tout ça… si c’est le cas, d’où viendra ce monde? Des quartiers semi-centraux qui vieillissent mal? Et pourquoi on cherche à remplir ce « trou » alors qu’il en reste des trous qui me paraissent mieux situés… je pense en particulier à la contaminée Pointe-Aux-Lièvres.
Ce genre de projet me font craindre la création de nouvelles zones d’abandon urbaine. Ce sont surtout de jeunes ménages qui achètent dans les nouveaux développements de ce type. Ils vont s’y installer pour un bon bout de temps. Leurs parents et grands-parents, souvent installés dans de veilles banlieues (duberger-saules-limoilou-etc), cherchent à quitter leur maison pour obtenir un milieu de vie qui correspond plus à leur situation (condo, maison pour retraités ou bien appart en ville plus près des services). Mais qui voudra de ces vieilles maisons démodées? Je crains que l’absence de croissance démographique provoque une forte pression négative d’ici 15-20 ans sur ces quartiers qui vont mal vieillir…
Je crois que ce genre de projet empêche le renouvellement de la population de ces quartiers qui se vident graduellement et qui seront de plus en plus négligés.
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18 mai 2005 à 01 h 33
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