Louis Gagné
Radio-Canada
La généralisation du télétravail au cours des deux dernières années et demie n’a pas sonné le glas des tours de bureaux de Québec, dont le taux d’occupation est demeuré pratiquement inchangé par rapport au début de la pandémie. Si les propriétaires d’immeubles commerciaux de la capitale font meilleure figure que leurs collègues de la métropole, c’est en grande partie grâce aux milliers de mètres carrés que loue le gouvernement du Québec pour héberger ses fonctionnaires.
L’Institut de développement urbain du Québec (IDU) représente les plus importants joueurs immobiliers des grandes villes de la province. Pour son président et directeur général, Jean-Marc Fournier, il n’y a pas photo : l’immobilier de bureaux se porte mieux à Québec qu’à l’autre bout de la 20.
Il y a une position beaucoup plus favorable à Québec qu’elle ne l’est à Montréal. Au centre-ville de Montréal, les taux d’inoccupation sont passés, en début de pandémie, de 8,8 à 16,9 %. Donc, ils ont doublé, et lorsqu’on regarde la région de Québec, bien là, on est plutôt au même niveau, ou à peu près, de 8 à 8,3 %, indique l’ancien ministre et député à l’Assemblée nationale.