* Photo: Francis Vachon
Émilie Pelletier
Le Soleil
La fontaine de Tourny fait tourner les têtes depuis qu’elle règne sur le trône de la colline parlementaire, à Québec. Mais l’aiguille du temps tourne elle aussi. À force d’intempéries, de vandalisme et de l’usure des années, la Ville de Québec doit redoubler de surveillance pour préserver le bijou français en bon état.
C’était le 3 juillet 2007. Québec s’était mise belle. La capitale allait fêter un an plus tard, jour pour jour, le 400e anniversaire de sa fondation.
La grande occasion était propice à l’inauguration de la fontaine de Tourny. Une cérémonie aussi grandiose que la sculpture, don de la famille Simons, se déroulait en face du parlement, au centre du rond-point de l’avenue Honoré-Mercier.
(…)
Depuis, plus de 15 années se sont écoulées. Tandis que l’eau coulait dans les bassins et les vasques, la pluie, le verglas, la neige, le gel et le dégel se sont abattus sur le monument vieux de 1853. Le temps a fait son oeuvre.
« Galettes » de béton et corrosion
Malgré un bon état général, la fontaine de Tourny a quelque peu perdu de son lustre, révèle la Ville de Québec dans une réponse à une demande d’accès à l’information récemment publiée en ligne. Un rapport d’entretien signé par le Centre de conservation du Québec, à l’automne 2022, montre que « les dégradations de la fontaine s’accentuent chaque année ».
