Gabriel Béland
La Presse
Les urbanistes s’inquiètent depuis des décennies de l’étalement urbain. Pourtant, la banlieue continue de croître à la vitesse grand V, beaucoup plus vite que le cœur des villes. Le Canada est une nation banlieusarde, concluent les travaux d’un chercheur. Oubliez la société distincte… le Québec l’est aussi ! Et les politiciens l’ont bien compris. Un dossier de Gabriel Béland
23 juin 2024 à 13 h 42
C’est l’effet de verrou auquel nous sommes confrontés.
La domination de la balieue encourage plus de banlieue et a un effet de blocage sur ce qui est orienté sur la densification.
J’oserais dire que la guerre à l’auto est un profond blocage psychosocial.
C’est triste d’en être rendu à une confrontation centre/périphérie mais on ne peut nier que les deux environnements entraînent des visions du monde différentes, voir opposées.
J’écoutais Marie-Hélène Vandermissen dans une conférence dernièrement. Elle disait à propos de Québec: il y a deux villes dans cette ville. Celle des autoroutes et celle des 800/801. L’environnement a un effet de clivage. Je le vis moi-même parfois quand un groupe choisit où se déplacer en ville.
Signaler ce commentaire
24 juin 2024 à 10 h 38
A quand la taxation inversée… tu demeures en banlieue, dans une rue vous êtes 10 x moins denses qu’en ville, donc vous payer 10x plus qu’en ville pour les services de déneigement, poubelle, sécurité, eau, etc…
Signaler ce commentaire
24 juin 2024 à 17 h 37
Vous ne saviez donc pas que le principe d’utilisateur-payeur si cher à la droite, ne s’applique qu’aux transports collectifs ou à la fumeuse immatriculation pour vélos. Le reste c’est la guerre à l’auto.
Signaler ce commentaire
25 juin 2024 à 16 h 39
C’est déjà comme ça pour les services municipaux que vous mentionnez.. Là où ça devient injuste c’est lorsqu’une banlieue se développe au point qu’elle nécessite une nouvelle école primaire ou secondaire, une nouvelle route, un nouvel échangeur et, à la limite, des ambulanciers en surplus ou un nouveau CSLC. Le gouvernement devrait envisager de refiler une partie de la facture de ces infrastructures à certaines municipalités limitrophes des grands centres. Les maires qui favorisent l’étalement devront alors faire payer leurs citoyens.
Signaler ce commentaire
27 juin 2024 à 13 h 58
« C’est déjà comme ça pour les services municipaux que vous mentionnez »
À ma connaissance, les taxes municipales sont en fonction de la valeur foncière, et non des services requis. Donc en ville, les revenus sont plus élevés au km2, même si les infrastructures sont sensiblement les mêmes.
Signaler ce commentaire
28 juin 2024 à 12 h 47
Effectivement, donc plus c’est dense en ville plus la ville économise sur les services municipaux.
En banlieue c’est moins dense, la « ville » doit augmenter les taxes pour couvrir les mêmes services municipaux.
Le hic c’est pour tout ce qui est non-municipal : nouvelles écoles, nouveaux aménagements de tronçon de route (provincial) et autres. Bref la banlieue, en s’étendant, ramasse l’argent « provincial » pour des infrastructures neuves parfois complètement payées ou fortement subventionnées.
Signaler ce commentaire
25 juin 2024 à 09 h 38
La ville développe la banlieue avec le zonage et l’industrialisation.
Beaucoup d’industries non polluante utilise de grand terrain loin du centre pour de l’entreposage sur un seul étage avec de grand stationnement.
Des exemple d’entrepôt a étage multiple son nombreux dans le vieux Quebec St Roch St Sauveur.
la Banlieue va continuer de croître avec les zone industriels tu te loge prêt de ton travaille , comme le prochain garage de tramway va assuré la croissance de St Augustin
Signaler ce commentaire