Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Crise du logement: «On va régler ça», affirme Bruno Marchand

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 juillet 2024 2 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Avec 80 000 unités d’habitation de plus prévues d’ici 2040 à Québec, le maire Marchand a bon espoir de juguler la crise du logement, mais il avise les citoyens qu’il y aura de la construction partout en ville, de Cap-Rouge à Beauport.

«Québec ne deviendra pas une ville de tours à condos dans les quartiers. Elle va rester une ville de qualité de vie», assure Bruno Marchand, dans une entrevue accordée au Journal. «On n’est pas en train de se montréaliser et on ne veut pas démolir les quartiers», ajoute-t-il.

(…)

Le plan de construire 80 000 logements d’ici 2040 répond à un besoin largement exprimé par les citoyens. «Presque tout le monde à Québec nous dit qu’il faut construire du logement, qu’il y a urgence, mais pas dans ma rue, pas dans mon quartier, pas dans le boisé, pas dans les milieux humides.»

Récemment, des projets de construction d’édifices de logements sociaux et abordables dans des quartiers résidentiels ont provoqué une levée de boucliers dans le voisinage. Rue de l’Hôpital, à Loretteville, et Rue Antonin-Marquis, dans Duberger, par exemple.

«On ne peut pas régler la crise si on ne construit rien», résume M. Marchand, qui parle de «densification douce» et «respectueuse».

(…)

La Ville de Québec allège les règlements de sa Commission d’urbanisme pour accélérer la délivrance de permis et la construction de nouveaux logements.

Le comité exécutif a adopté le 12 juin une modification à son règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ). On veut alléger la tâche de la Commission, afin de réduire le temps d’obtention de permis. Pour ce faire, on choisit de limiter les travaux de rénovation qui lui sont assujettis, et ce, dans certains secteurs de la Ville. Dorénavant, dans sept secteurs, des travaux accessoires qui n’affectent pas la valeur patrimoniale n’auront plus à être autorisés par la CUCQ. On parle, par exemple, d’un escalier ou d’une galerie arrière, d’un bâtiment secondaire ou d’éléments qui sont peu visibles de la rue.

Ces allègements ne s’appliquent pas aux secteurs à haute valeur historique comme les quatre sites patrimoniaux dans la ville.

La suite

* Merci au Lecteur Assidu qui nous a souligné cet article

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Densification, Logement locatif ou social.


2 commentaires

  1. marc

    2 juillet 2024 à 08 h 48

    L’étalement urbain est actuellement a l’extérieur de la ville de Quebec , par ce que la ville veut densifier , quand le choix du citoyen est a la maison seule . Meme les entreprises quitte de plus en plus la ville la rive sud explose

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    • Che

      3 juillet 2024 à 13 h 16

      Bien sur que des gens s’installent en banlieue; ils peuvent avoir les bénéfices de la ville (emplois, services, commerces) mais laissent les conséquences aux autres (coûts d’infrastructures, pollution, bruit, etc). De plus, on tue petit à petit la ville.

      Qu’est-ce qui arrive quand la banlieue se remplit d’infrastructure vieillissantes, que la qualité de vie diminue à cause du traffic et du bruit, et quand les taxes augmentent ? On déménage en couronne, on demande un 3e lien, et ça recommence.

      Tant qu’il y a un système pour payer pour ça, les gens vont continuer à le faire.

      Je n’ai rien contre les gens qui s’installent en banlieue, j’y habite moi aussi. Il faut juste être conscient qu’il y a un équilibre entre nos « désirs » et notre capacité en tant que société à supporter toutes ces infrastructures.

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