Source: Robert Fleury, Le Soleil (Éditorial), 12 juillet 2007.
Les citoyens ont-ils tous les droits? Peuvent-ils bloquer un projet de développement comme la Cité verte ou un agrandissement nécessaire comÂme celui de La Champenoise, à Québec, quand leurs élus municipaux veulent, au contraire, les réaliser?
La question est difficile et elle confronte toutes les municipalités. Oui, les citoyens doivent être consultés et, à la limite, pouvoir faire échec à un projet s’il affecte sérieusement leur qualité de vie. Mais cela ne doit pas se faire pour des raisons futiles ni d’exclusion sociale!
On peut se questionner sur les motivations qui amènent des citoyens à s’opposer à la reconversion d’écoles désaffectées ou à l’agrandissement de résidences à vocation sociale. Il arrive parfois qu’ils ne veulent tout simplement pas de clientèle âgée ou moins fortunée à proximité. (…)
En fait, si le maire Régis Labeaume fait appel à la ministre Nathalie Normandeau, c’est plutôt pour se débarrasser d’un double processus de consultation à la fois coûteux et inutile. La Ville s’en plaignait déjà après la fusion, non sans raison.
Dans le cas de la Cité verte, le site occupé par les sœurs du Bon-Pasteur entre les hôpitaux Saint-Sacrement et Jeffery-Hale, au nord du chemin Sainte-Foy, semble répondre aux critères d’acceptabilité sociale avec sa reconversion d’édifices, ses condos, ses maisons de ville et ses logements locatifs à prix abordable.
Les édifices en hauteur prévus seront éloignés des voisins et en ligne avec les hôpitaux situés à proximité, vue la pente du terrain. Les promoteurs, la SSQ et Desjardins, ne sont pas des aventuriers et la Ville y gagne divers avantages dont l’accès au coteau Sainte-Geneviève.
Si les villes veulent contrer l’étalement urbain, elles doivent densifier leur habitat et leurs espaces vacants. Les forêts et parcs urbains excédentaires ainsi que les grandes propriétés conventuelles peuvent servir aussi à divers usages collectifs tant qu’ils sont destinés au plus grand nombre et non à quelques privilégiés qui les tiennent pour acquis.
La suite. À consulter, entre autres billets: Référendums d’initiative citoyenne : Normandeau ne se mouille pas.
12 juillet 2008 Ã 09 h 29
Bon, ils sont où ceux qui parlaient de dictature, de droits brimés et de laisser la porte ouverte a tous les projets ??
« c’est plutôt pour se débarrasser d’un — double — processus de consultation à la fois coûteux et inutile. »
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12 juillet 2008 Ã 10 h 48
Entre consulter et se braquer contre, il y a une différence.
Je suis pour une consultation et que les citoyens s’exprime librement. Je suis pour que les dirigeants prennent en compte les doléances de chacun. J’ai vu plusieurs projets qui ont été bonifiés par l’apport des idées citoyennes. Ce projet semble être du nombre…
Mais de là à faire flèche de tout bois pour empêcher un projet, il y a un monde que je ne peux accepter.
C’est comme le GIRAM qui maintient son opposition à Rabaska parce qu’ils ont un projet de parc écologique vivant de subventions gouvernementales à vie pour son fonctionnement et son entretien. On parle d’entêtement manifeste doublé d’un conflit d’intérêt potentiel. Pourtant le promoteur a écouté les doléances de gens et même modifié son projet qui est environnemntalement acceptable car le BAPE a donné son aval. Mais on s’oppose encore… Voilà un cas où le projet de loi sur les abus de procédures demandé par les écolos risque de se retourner contre eux.
Ici au municipal, les dirigeants ont trouvé un moyen de contrer l’abus de certains (article 74 de la charte). Espérons que la sagesse guidera les propos des futurs intervenants dans les prochains dossiers. Il est toujours plus constructif d’apporter des bonifications à des projets que de s’y opposer farouchement.
Pour revenir à Rabaska, je suis intervenu auprès des décideurs car pour moi le quai d’Ultramar et les terrains vagues alentour de l’usibe d’Ultramar étaient capables d’accueillir le projet et par conséquent de réunir dans un même endroit les industries contraignantes environnemtalement. On m’a répondu que cette option avait été étudiée au départ et ils m’ont donné les raisons du rejet de cette proposition. J’ai trouvé ca fairplay de leur part. J’ai réussi quand même à obtenir que les deux entreprises (Rabaska et Ultramar) planifient ensemble le parcours de leurs oléoducs respectifs dans le même corridor, ce qui sauve des terres arables.
En technique de négociation on parle de se mettre dans les souliers de l’autre pour arriver à un compromis acceptable, sinon c’est la guerre avec des positions extrêmes et pas toujours 100% valables.
Ce que je déplore de plus en plus est l’interventionnisme de l’état qui le fait parce que les gens le réclame mais fait perdre l’initiative des individus. C’est économiquement peu rentable à la longue. Un reportage dans La Presse Affaires.com du 9 juillet 2008 nous le rappelle brutalement : « Les Québécois ont peu de liberté économique ». On pointe du doigt l’onmiprésence de l’état et ses interventions de plus en plus contraignantes. En voici un extrait qui sert de conclusion à l’article:
«Mme Elgrably-Lévy soutient que l’histoire du Québec est caractérisée par l’interventionnisme étatique, les syndicats puissants, la création de programmes sociaux étendus et de toute une série de droits sociaux.
L’omniprésence de l’État est bien intentionnée, mais il reste qu’elle impose un cadre rigide, ce qui explique que le Québec possède l’un des niveaux de liberté économique les plus bas de l’Amérique du Nord.»
C’est assez clair, je penses…
Mme Elgrably est économiste à l’Institut Fraser de Vancouver et affiliée à l’Institut Économique de Montréal. Elle publie de nombreux articles dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec et La Presse Affaires.
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12 juillet 2008 Ã 11 h 56
Je suis pleinement d’accord avec Fernand!! Bien que mon opinion ne soit pas assez affuté pour le projet rabaska, dans l’ensemble, ca résume bien tout le bataclan.
Dans le cas de la cité verte, j’ai peur que le braquage citoyen soit de la mauvaise foi. Je peux me tromper, mais le chemin fut ardu pour ce projet qui à été adouci et acceptabilisé au fil des rejet de comité de citoyen et maintenant que c’est « présentable » ils le refusent toujours en bloc comme si dans l’ensemble, ils n’avaient jamais vraiment réfléchis à ce qu’ils avaient fait.
La ville c’est cela, faire des compromis, cohabiter, écouter l’autre et ensuiter l’endurer! ;)
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12 juillet 2008 Ã 12 h 21
Excellent commentaire de Fernand. Rien de plus a ajouter.
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12 juillet 2008 Ã 14 h 09
La dernière phrase de M. Fleury résume bien la situation selon moi. Très bon commentaire.
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13 juillet 2008 Ã 16 h 50
Il est normal que les gens s’opposent aux prometeurs. Moi-mème
depuis l’affaire des Soeurs de la Charité de Sillery, je suis des
plus suspicieuses. Rappelons-nous que dans ce dernier cas que
le prometteur devait ne point dépasser un certain gabarit de
construction…ce qui n’a pas empécher de passer outre. En ce
qui concerne le soi-disant freinage de l’étalement urbain, ce n’est que du verbillage. Donnons comme exemple les condos Gomin et Joffre. Pensons que les prix demander s’adresse à des jeunes familles? Non, les principaux acheteurs sont des ¨fin de saison¨ qui habitait déjà a proximité. EN DEMANDANT DES PRIX HORS DU COMMUN, LES PROMETTEURS FONT EUX-MÈMES DE L’EXCLUSION SOCIALE. J’espère que le projet de la cité verte, ne
seras pas encore un terrain du centre-ville gâché, réservé à une
élite. Remarquez bien, je ne demande la construction de HLM,
mais qq chose d’abordable pour la classe moyenne, sinon
bienvenue en banlieue. Le vieux Québec a été vider de toute
sa substance créatrice, il ne faut pas que le reste de la ville
suive.
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13 juillet 2008 Ã 20 h 18
Vous avez raison, Jeanne, les exemples de fausses promesses et de tromperies font légion lorsqu’il est question de convaincre les citoyens de projets comme Cité Verte. Il ne faut pas se surprendre qu’il y ait de l’opposition. Et parlant de ces « éteignoirs » « nonistes » que j’appellerais plutôt « conscients » et « sauveteurs » on n’entend pas beaucoup de partisans rapporter les arguments des détracteurs pour les mettre dans la balance. Non, on se contente de dire qu’ils s’opposent (les méchants!). Les entendent-ils seulement ces arguments? Une chose est certaine c’est qu’ils ne sont pas compris. Sur quoi se fondent les arguments pour et les arguments contre? Y a-t-il des faits, des coûts, des preuves, des scénarios à envisager pour ce site qu’on soit capable de juger? Je reste sur l’impression qu’on en est seulement au POUR ou CONTRE Cité verte sans plus. Si c’est le cas, les plus puissants l’emporteront, même s’il y avait une majorité d’opposants. Car sans point de comparaison, c’est celui qui dispose des meilleurs moyens de persuasion qui fait pencher la balance… Alors un exemple de fait qu’il serait intéressant d’avoir: À quel prix s’engage-t-on à demander pour les loyers à prix « abordable »? Quelles garanties nous sont-elles données de payer ce prix?
Pour ce qui est de la liberté économique, Fernand, je sais que les provinces et surtout les états de comparaison ne peuvent se vanter d’offrir, entre autres choses, des soins de santé équitables à tous leurs citoyens comme au Québec, et ça pour moi c’est une grande liberté et un grande richesse partagée collectivement qui compte davantage que la liberté de s’enrichir individuellement. Je suis de ceux qui sont heureux de contribuer financièrement aux soins de vos parents âgés et de vos enfants malades. J’espère que vous l’êtes autant de prendre soin des miens. Comparons les pommes entre elles.
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13 juillet 2008 Ã 22 h 40
L’exemple de la Champenoise vient contre-dire l’argument que les projets sont exclusivement réservés à une « élite », projet qui a été contesté justement entre autre parce qu’il ne « cadrait » pas trop avec l’environnement.
Je suis moi-même un gars de la ville (St-Roch), et franchement, je ne comprend pas pourquoi autant de craintes. Québec est dans l’ensemble très loin d’être une cité serrée dans la volumétrie de ses bâtiments. Il n’y a pas de réels problèmes de circulation. Et oui, certainement que l’étalement urbain est un enjeux pertinent. En toute logique, on ne peut se dispenser d’augmenter l’offre dans les quartiers centraux ou déjà urbanisé. Il y a une dynamique de marché. Un logement construit et nouvellement occupé par un retraité peut se traduire par un autre logis nouvellement libéré pour un jeune travailleur par exemple. Avec le faible taux d’innocupation que nous avons, ce phénomène du « passe au suivant » peut assurément se produire dans une certaine proportion.
Il est certain que la discussion demeurera toujours ouverte sur le point d’équilibre entre les pouvoirs des promoteurs, de la ville et des citoyens. Mais actuellement, je ne vois rien qui pourrait affecter sérieusement la qualité de vie en ville, même s’il devait y avoir quelques dérogations aux réglements.
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14 juillet 2008 Ã 06 h 31
Effectivement, la Champenoise, jusqu’a preuve du contraire, n’est
pas réservé à une élite, pour cela les jardoins Mérici c’est bien
assez. Par contre, en ce qui concerne la cité dite verte, nous
pourront dire si elle est vraiment verte par LE NOMBRES DE STA-
TIONNEMENTS QUELLE CONPRENDRAS. Théoriquement, une cité
verte ne possède pas de stationnement, libérant ainsi plus
d’espace pour le logement. Logique n’est-ce pas. Finalement, il
y a libération de lieux d’habitations lors du transfert d’un endroit
à un autre. Mais, puisque que la majorité des nouvelles habitation sont réservé à une élite financière, celle habitait surement unemaison qui ce vendras a fort prix. Deux exemples:
1/Les condos Joffre, tous du haut de gamme à $250,000 et
plus 2/les condos Gomin, mème chose. Je ne parle pas du
très haut de gamme du Chemin St-Louis. Le tout fournis avec
simple et double stationnement. Nous avons donc ici une
concentration de logement (et de stationnement) concentré Ã
un mème endroit (au lieu d’être réparti dans un ensemble plus
vaste). La circulation n’est plus répartie sur l’ensemble d’un
quartier, mais concentré à un mème endroit. Comme je disais,
je n’incite pas à la construction de HLM, mème s’il y a pénurie,
mais que la classe moyenne sois représenté dans les nouvelles
constructions. Merde, la classe moyenne c’est la majorité et
les nouvelles constructions de la Haute-ville sont pour la
minorité. Il y a un fichus problème ici. Il doit y avoir qq politi-
ciens graissés là -dedans.
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14 juillet 2008 Ã 07 h 26
Venant lire les articles sur ce site la publicité Flash commence à être trop envahissante. Attention. Prevenez les Webmestres, ou préparez-vous à perdre des lecteurs.
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14 juillet 2008 Ã 08 h 53
@ Jeanne Thivierge
Il y a des limites à tout se faire payer par les autres. Le revenu moyen des ménages à Québec, selon le recensement de 2006, est de $76125. Avec ce revenu, une famille peut se payer un logis de $250,000 si elle le désire. Une hypothèque de ce montant, à 6% et sur 25 ans, prendra le quart des revenus du ménage. Élite? et alors? Si vous êtes allé à l’école et que vous travaillez fort, vous aurez droit, si vous le souhaitez, à une belle propriété en ville près des axes de transport. Pour les moins fortunés, il reste nombre de très beaux sites, mais plus en périphérie. Qu’il y ait des espaces de stationnement sur la cité verte me paraît normal. L’offre de transport efficace doit venir de la municipalité, non pas du promoteur immobilier. Il y a des limites au misérabilisme.
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14 juillet 2008 Ã 10 h 18
@ Jeanne
« Théoriquement, une cité verte ne possède pas de stationnement, libérant ainsi plus
d’espace pour le logement ».
Ce qu’il faut savoir madame c’est que les stationnement de ces habitations sont situés sous le bâtiment et donc ne prennent aucun pouce carré de terrain.
Personne n’est intéressée d’habiter sous terre ou que les propriétaires ainsi que leurs invités (enfants et petits enfant etc…)stationnent dans les rues avoisinantes.
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14 juillet 2008 Ã 14 h 25
C’est vrai que les stationnements ce situe sous les bâtiments.
Mais ici nous parlons, selon les dires des prometeurs, d’une cité
verte. Donc logiquement dans une cité verte, la deuxième source
de pollution majeur (l’automobile) devrait être éliminé a defaut
d’éliminée la première…l’humain. Si vous voulez avoir les
avantages de la banlieue en ville, eh bien restez en banlieue.
En ce qui concerne le revenu moyen en 2007 à Québec, il est
de $36,259.34 à Québec pour les hommes et de $31,454.12 pour les femmes. Oui, un couple peut sans doute, à la limite, ce
payer un logis de $250,000…a condition de bien ce supporter
car pour ce prix vous n’avez qu’un 4 1/2 au Joffre et au Gomin.
Quand aux enfants pensons-y pas Par contre, pour ce prix,
vous avez un petit château en banlieue.
PS. Mon frère est agent d’immeuble et lui-mème trouve souvent
exagéré les prix demandé…mème s’il fait son profit avec.
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14 juillet 2008 Ã 19 h 17
@Jeff M « L’exemple de la Champenoise vient contre-dire l’argument que les projets sont exclusivement réservés à une “élite�, projet qui a été contesté justement entre autre parce qu’il ne “cadrait� pas trop avec l’environnement. »
Il faut savoir ici que le projet d’agrandissement de la Champenoise, une résidence pour les aînés a été contesté par les propriétaires des condos avoisinants. Encore ici, les puissants ont encore fait pencher la balance sans nécessairement être en majorité. Ici, selon moi, c’est la valeur des taxes municipales des condos de luxe qui a donné du poids aux arguments des opposants.
Je me demande si d’autres projets que la Cité Verte a déjà été déposé à la ville pour l’occupation du site des soeurs du bon Pasteur? Ça serait pas pire si les citoyens avaient des choix de scénarios, me semble que ça ferait encore plus démocratique. Un seul scénario ça fait opportuniste et d’annuler la possibilité de référendum décuple cette perception.
Comme s’il faille que le projet se fasse vite pour qu’ensuite il soit trop tard pour reculer. Pour finir, on organise un retentissant « mea culpa » bien orchestré pour panser les blessures des citoyens les plus sensibles. Ça marche à tout coup, et ça se voit souvent de nos jours.
Donc, concrètement, quelles garanties avons-nous que Cité-Verte ne sera pas un autre Jardin de Mérici, ou un autre Samuel Holland ou un autre Domaine du château de Bordeaux. Les chances sont tros gandes que l’histoire de Sillery se répète comme le décrivait Guy Benjamin dans le journal le Soleil il y a 4 ans https://www.quebecurbain.qc.ca/2004/11/17/terrains-appartenant-a-des-religieuses-a-sillery-projets-de-residences-prestigieuses/
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14 juillet 2008 Ã 19 h 29
Bon, ok. Il y a combien de stationnement par logement en moyenne? Si ça monte à 2, j’avoue que c’est trop. 1 me semble raisonable. 0 là c’est aller trop loin trop vite. Pour un succès commercial, il ne faut tout de même pas trop s’éloigner de la clientèle cible… la clientèle « élite », que je qualifierais ici de moyenne supérieure.
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