Un autobus du RTC (Reseau de Transport de la Capitale) circule dans les rues de Quebec le 16 juillet 2020. Photo Francis Vachon pour Le Devoir
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Les données recueillies par la Ville sur son réseau artériel révèlent une hausse moyenne de 15% de la congestion et de près de 30% tôt le matin.
La congestion sur le réseau de la ville de Québec est pire que celle d’avant la pandémie et il est difficile d’y échapper à raison d’augmentations moyennes de 15% à toute heure du jour et même de près de 30% très tôt le matin.
«La situation se détériore», constate le directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente (TMI) de la Ville, Marc des Rivières. «L’occurrence et la durée des épisodes de congestion augmentent. Pendant la pandémie, on a eu un retour en arrière, mais aujourd’hui, on constate clairement que les habitudes qui existaient sont revenues et on a même une croissance des déplacements motorisés sur le réseau, qui se traduit par plus de congestion.»
(…)
La congestion routière ne fera qu’empirer si on n’accorde pas plus d’importance aux autres modes de déplacement, dont le tramway, avise la Ville de Québec.
«Si le transport en commun, le vélo et la marche ne prennent pas plus d’importance, la situation qu’on connaît va se détériorer graduellement tous les jours. Il faut que les gens adaptent leurs modes [de transport] au besoin», soutient le directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente (TMI) de la Ville de Québec, Marc des Rivières.
«C’est un plaidoyer pour un bon réseau structurant, ajoute-t-il. Le tramway, c’est l’épine dorsale, mais il y a d’autres éléments qu’on doit connecter à ça aussi.» Notamment un corridor dans l’axe Robert-Bourassa, cite-t-il.
9 décembre 2024 à 12 h 10
Le transport individuel reste le premier choix des citoyens de Quebec, malgré le trafic plusieurs persiste avec l’auto . Le vélo est une alternative pour les courtes distance transport individuel de porte a porte sans congestion
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9 décembre 2024 à 19 h 21
La pandémie n’a certainement pas aidé. Plusieurs personnes qui ont déserté les autobus à ce moment ne sont tout simplement pas revenu et sont venu gonfler les rangs des automobilistes.
Le confort des autobus et leur rapidité n’a pas non plus augmenté depuis. Ceux qui ont déserté le réseau au profit de leur automobile constatent souvent que le temps de déplacement est équivalent mais en ayant un confort individuel plus grand.
Tant qu’on n’aura pas un réseau plus capacitaire, plus rapide et confortable, c’est ce à quoi il faudra s’attendre dans la région de Québec.
Et je suis déçu de le dire mais… à défaut d’avoir une unité de pensée sur le sujet du transport c’est tout ce qu’on mérite.
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13 décembre 2024 à 10 h 00
+1
J’ajouterais aussi une réflexion poussée sur l’expérience des piétons. Présentement, la plupart des corridors de TEC (sauf quelques exceptions) sont optimisés uniquement pour l’auto et sont devenus hostile aux piétons (par inadvertance). L’effet s’empire l’hiver.
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