Martin Jolicoeur
Journal de Québec
À la fin de décembre 2024, le prix médian d’une propriété avait déjà crû de 11,3%, pour s’établir à 400 600$.
Aux prises avec un manque important d’offres sur le marché de la revente, Royal LePage prévoit que la région de Québec verra le prix médian de ses propriétés grimper d’un autre 11% en 2025, soit la plus importante hausse prévue dans la province.
Cette hausse majeure viendra s’ajouter à l’augmentation record qu’a déjà connue le marché immobilier de la capitale au cours de l’année dernière. À la fin de décembre 2024, le prix médian d’une propriété avait déjà crû de 11,3%, pour s’établir à 400 600$.
Advenant que les prévisions de Royal LePage soient justes, au quatrième trimestre, le prix médian d’une propriété à Québec atteindra les 444 666$ à la fin de 2025. L’an dernier, à pareille date, sa médiane s’établissait à seulement 360 000$.
La baisse du volume de maisons à vendre est la principale cause de ces hausses de prix. Par rapport à l’an dernier, selon les données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), son nombre est en baisse de 15% dans l’unifamiliale et de 17% dans les copropriétés.
Comme le nombre d’acheteurs dépasse toujours largement le nombre de propriétés mises en vente, de plus en plus de transactions font l’objet d’offres multiples et à des prix de plus en plus élevés par rapport au prix affiché, confirme Michèle Fournier, vice-présidente et courtière immobilière chez Royal LePage Inter-Québec.
À la fin de 2024, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la région de Québec avait augmenté de 13,2% sur un an pour s’établir à 428 300 $. Le prix médian d’une copropriété s’est accru, lui, de 9,7% au cours de l’année, pour atteindre 293 400$ à la fin de 2024.